A great change and happiness

Matteo c'était rendu comme prévu à l'agence, seulement le type de l'agence avait été dans l'incapacité de lui répondre et n'avait pas réussit à joindre le propriétaire de la maison. Alors, Matteo avait du attendre, le lendemain et le surlendemain et puis quand il avait enfin eut la réponse, c'était la course au boulot et il n'avait pas réussit à trouver le temps d'en parler avec Cassia.
Il avait par contre pu retourner à l'agence et avait même récupérer les clefs et donc prévoyait de le dire à Cassia, mais ils avaient du faire des heures supplémentaires et Matteo avait donc du changer ses plans.

Ils étaient venu ensemble au travail, alors c'était Matt qui devait les reconduire chez Cassia pour ensuite rentrer chez lui, enfin, en théorie parce qu'en pratique Matteo avait une toute autre idée en tête. Donc une fois devant la voiture il ne pu que sourire à la question que lui posa Cassia. "- Si ! On va chercher à manger, j'ai faim." et c'était la stricte vérité. Matteo lui conduisit jusqu'à un restaurant style macdo où ils prirent de quoi manger chez Cassia normalement. Sauf qu'il ne lui conduisit pas chez Cassia. Il prit une toute autre direction et dans la voiture quand Cassia lui fit la remarque qu'ils n'allaient pas dans la bonne direction il lui répondit simplement. "- J'ai une course à faire avant, on en a pas pour longtemps, t'inquiète." Et après avoir roulé pendant quelques longues minutes encore Matteo gara la voiture devant cette fameuse maison qu'ils avaient visité ensemble. Et il attrapa le sac de nourriture et invita Cassia à descendre.

Alors qu’on quittait les bureaux, se dirigeant vers a voiture de Matteo je lui avais demandé si il ne voulait toujours pas me dire où on allait. Oui j’étais de nature curieuse, c’est comme ça. Je fus surprise lorsque Matteo me dit que si, mais je désenchantais bien vite quand ce dernier m’indiqua qu’on allait juste chercher à manger car il avait faim. Je souris amusée par sa réponse « Tu aurais pu me le dire tout à l’heure, ça n’avait rien de si mystérieux » Oui pourquoi n'avoir rien voulu me dire jusqu'à maintenant ? Enfin, je ne cherchai pas trop à comprendre. Et je montai alors dans la voiture.

Alors Matteo nous conduisit dans un restaurant rapide, style fast-food, et on prit de quoi manger chez moi. Dans un sens ce n’était pas plus mal, je n’avais aucune envie de faire à manger en rentrant. C’était souvent le cas quand on finissait plus tard que prévu. Mais je remarquai bien vite que Matteo n’avais pas pris la bonne route pour aller chez moi, alors bien évidemment je lui avais fait la remarque. Matteo me répondit alors qu’il avait une course à faire et qu’il n’en avait pas pour longtemps « D’accord » j’avais envie de lui demander quelle genre de course pour je n’allai pas tarder à le savoir de tut manière.

Il était assez rare que je vienne dans cette partie de la ville, mais pourtant le chemin me disait quelque chose malgré tout. Et c’est lorsque Matteo se gara devant la maison, que je compris. Oui j’étais déjà venu ici, quand on avait visité cette maison. Mais qu’est-ce qu’on faisait là au juste ? Aux dernières nouvelles, on n'avait pas pu nous renseigner, et on devait encore attendre. Matt prit le sac de nourriture et sortit de la voiture m’invitant à faire de même. Je m’exécutai donc me posant malgré tout pas mal de questions. Une fois en dehors de la voiture, je rejoignis Matteo, mon regard en disait long, j’étais perplexe et je ne comprenais pas bien ce qu’on faisait ici « Tu m’expliques ? » dis-je en souriant malgré mon incompréhension.

Vu qu'il avait été impossible de discuter tranquillement avec Cassia avant, Matteo trouvait mieux de lui faire la surprise et quelle surprise, il espérait vraiment qu'elle apprécie et surtout qu'elle serait aussi excité que lui.
Il resta quand même assez mystérieux, que ce soit pour aller chercher à manger ou parce qu'il ne prenait pas la bonne direction. C'était assez amusant de voir la surprise sur le visage de Cassia et surtout son incompréhension.
Et une fois stationné devant la maison, et dehors, Matteo ne pu s'empêcher de continuer ce petit jeu. "- Ben, on va manger chez nous." et il haussa simplement les sourcils, un léger sourire sur le visage.
Il sortit ensuite les clefs de sa poche et entraîna Cassia jusqu'à la porte de celle-ci et ouvrit cette dernière.
La maison était vide mais peu importe, Matteo trouva ça trop cool de pouvoir manger là, d'être chez eux, de pouvoir enfin être là. Et tant pis s'ils mangeaient assis par terre ou simplement les fesses posées au bord de la cheminée, l'important c'était pas ça, c'était le fait qu'il avait les clefs qu'ils pourraient emménager quand ils voudraient. Et pour ça part ça ne serait pas plus tard que le prochain week end, peu importe comment il se débrouillerait mais lui serait dans la maison le week end prochain. "- C'est pas génial ?"

On venait d’arriver devant une maison. Mais pas n’importe quelle maison. Cette fameuse maison que laquelle nous avions craqué tous les deux. La maison dans laquelle nous voulions vivre tous les deux. Alors là, je ne savais pas du tout ce qu’on faisait ici, puisque techniquement nous n’avions pas eu plus de nouvelles. Alors j’avais tout simplement demandé à Matteo de m’expliquer. Et c’est avec un léger sourire sur le visage que ce dernier m’annonça qu’on allait manger chez nous. A l’entendre ça semblait logique. Manger chez nous ? Comment ça manger chez nous ? « Qu’est-ce que tu racontes.. » dis-je un peu amusée mais aussi intriguée. Quoi il venait là pour essayer de se projeter dans l’avenir ? Pour essayer de rester optimiste quant à la réponse qu’on attendait ?

Puis je vis Matteo sortir des clés de sa poche. Ces clés c’étaient bien ce que je croyais ? Ou pas du tout ? Je me laissai entrainer par Matteo, qui ne tarda pas à ouvrir la porte de la maison. Je n’arrivais pas à y croire. La maison était totalement vide ou presque mais peu importe, cela ne lui enlevait pas son charme de départ. C’est Matteo qui me sortit de mes pensées en me demandant si ce n’était pas génial. Un large sourire se dessina sur mon visage « C’est … si si, c'est génial ! Je n’arrive pas à y croire… » je me tournai alors vers Matt pour me blottir contre lui et vins l’embrasser fougueusement, oui j’étais heureuse d’avoir cette maison. De l’avoir avec Matteo. Une fois le baiser terminé, je restai contre Matteo et lui demandai « Mais depuis quand as-tu les clés !? » Oui je n’étais absolument pas au courant, et j’étais vraiment curieuse de savoir.

Cassia semblait avoir du mal à comprendre, en même temps c'était normal, Matteo n'avait pas eut le temps de lui dire que c'était bon pour la maison. Et donc forcément un peu compliqué pour admettre que tout ceci était bien réel. Il aurait simplement pu vouloir venir la voir une dernière fois pour conforter cette idée que c'était bien là qu'ils voulaient vivre.
Mais une fois à l'intérieur il lui fit comprendre que c'était bien à eux maintenant, sinon il n'aurait pas les clefs, ne l'aurait pas invité à venir manger là à même le sol ou presque. Il la prit donc dans ses bras quand elle vint se blottir contre lui et répondit à son baiser quand elle l'embrassa, d'ailleurs il fut surpris par sa réaction, ne s'attendant pas à ça. "- Il est passé me les apporter cet après midi, quand tu étais en salle d'interrogatoire." et Matteo lui sourit, heureux de la voir réagir ainsi. "- Pour la salle de bain, les travaux tout ça c'était à cause du chat des locataires, apparemment il avait pas mal griffé le papier et tout et le proprio voulait refaire ça propre pour avoir de réclamations sur l'état de la maison." et vu que le chat avait fait quelques dégâts un peu partout, il avait donc fallu plusieurs jours pour tout remettre en état.

C’était génial. Moi qui commençais à croire que cette maison allait nous filer entre les mains, et bien non. Matteo avait bien réussit son coup, il ne m’avait rien dit. D’ailleurs je lui avais demandé depuis quand il avait les clés. Et c’était tout récent puisqu’il les avait eus aujourd’hui même. « Je ne te savais pas aussi cachotier » dis-je en faisant une légère moue. Bien entendu je plaisantais. Et puis aujourd’hui nous avions tous été bien occupé et même si nous ne nous cachions plus vraiment, cela ne regardait pas tout le poste de police non plus. Et Matteo m’expliqua la cause de travaux. « Ce n’était rien de très grave alors, c’est super » Oui juste un chat qui avait fait pas mal de dégâts. Du coup c’était bien pour nous, au moins au aura pas de mauvaises surprises.

Cette maison, notre maison dans laquelle nous allions bientôt pouvoir emménager. Enfin bientôt, je pense que ça allait demander pas mal d’organisation quand même. Je me reculai alors légèrement, me détachant un peu de Matteo pour regarder la pièce dans laquelle nous nous trouvions. « Et moi qui commençais à croire qu’on allait devoir trouver autre chose… » dis-je un sourire aux lèvres. Et bien non nous n’aurions pas à le faire.

Matteo haussa les épaules et répondit "- C'est surtout qu'on n'a pas vraiment été seul tous les deux et donc on n'a pas eut spécialement l'occasion de parler et j'avais pas envie de te dire ça comme ça alors qu'on était tous bien occupé par le boulot." Puis il lui parla de la raison pour laquelle ça avait trainer et elle semblait d'accord avec lui. "- Oui, exactement." sur le coup ce n'était pas ce qu'il avait pensé mais maintenant il était rassuré.
"- Oui, notre seule préoccupation maintenant va être de trouver où on va mettre nos meubles." et il lui sourit, l'emmenant avec lui à travers la maison vide après avoir déposé le sachet qui contenait leur repas. "- On a une grande maison vide, va falloir la remplir. Ici la cuisine, le salon, la salle à manger, là-bas le bureau. Et on pourrait aussi se trouver un chien ou un chat ou un poisson rouge en attendant qu'on ait nos trois ou quatre bambins pour occuper les chambres." Matteo avait juste oublier le détail qui fait mal, la santé de Cassia et le fait que peu être elle aurait des difficultés à avoir des enfants.

J’écoutai les arguments de Matteo et souris « Oui je sais, ne t’en fais pas » Et puis bon le boulot c’est le boulot aussi. Je ne savais pas qui exactement était au courant pour nous, mais de toute façon ce n’était pas une raison pour étaler notre vie privée au travail.

Et finalement les travaux qui avaient repoussés la donation des clés n’étaient pas si graves que cela. Et Matteo jouta que maintenant notre seule préoccupation allait être de trouver l’emplacement de nos meubles. Je souris « Oui, et ça va être une sacrée occupation je pense » Oui ce n’était jamais simple de se décider, même quand on est seul. Alors là à deux. Puis Matteo m’emmena à travers la maison, c’est vrai que vide c’était différent mais je n’avais pas trop de mal à m’imaginer vivre dedans, c’était donc bon signe, non ? On fit alors un rapide tour des lieux, et Matteo suggéra même de se prendre un animal en attendant d’avoir des enfants. Trois ou quatre ? Le chiffre n’avait pas augmenté depuis la dernière fois qu’on en avait parlé ? Cela me fit sourire d’ailleurs. « Oui pourquoi pas » Mais après coup, je ne pus m’empêcher de me dire que peut-être ces enfants dont Matteo parle n’arriveront pas, ou bien que cela sera difficile. Mais il est vrai que sur le coup on avait tendance à vraiment tout idéalisé même ce qui peut-être ne sera pas possible. Mon sourire s'effaça. Sur le coup Matteo semblait l’avoir oublié. « Mais Matt, tu sais aussi que si se trouve il faudra trouver comment occuper ses chambres d’une autre façon.. » dis-je tout en regardant droit devant moi. Je ne voulais pas être pessimiste mais je ne voulais pas donner de faux espoirs non plus. Surtout pas à Matteo, il ne méritait pas cela.

Ils semblaient d'accord tous les deux pour dire que ça allait être une sacrée occupation et avec leurs horaires et leur travail, ça risquait fort de durer, sauf s'ils faisaient en sorte de s'y mettre une bonne fois pour toute. Ce serait sans doute mieux, avec des déménageurs et tout ça, plus simple et surtout ça prendrait moins de temps et ils seraient dedans ensemble, le même jour. Sauf que Matteo semblait quand même super excité maintenant qu'il avait les clefs.
Matteo lui expliqua comment il imaginait l'aménagement de la maison, lui parla des enfants et tout ça, et ne se rendit compte qu'après qu'il était aller un peu vite, bousculé par son excitation. Matt vint se placer devant elle et prit son visage dans ses mains avec douceur, la forçant à le regarder, lui renvoya un regard tendre et lui dit simplement "- J'me suis laissé emporté mais faut pas t'en faire pour ça, on aura des enfants, peu importe la manière. Et ils viendront en temps voulu, j'ai un peu trop anticipé, mais c'est pas grave hein, c'est pas grave.." il voulait la rassurer alors déposa un baiser sur ses lèvres, doux, tendre, autant que possible pour lui montrer qu'il était désolé et sincère.

Matteo était enthousiaste comme je l’étais également. Mais dans le feu de l’action, il avait peut-être un peu trop anticipé sur le futur, notre futur, notre avenir. Alors je lui avais rappelé, un peu à contre cœur, qu’il faudrait peut-être un jour envisager d’occuper les chambres d’une autre manière. Je ne voulais pas remettre ça sur le tapis, mais en voyant Matteo ainsi, je ne voulais pas non plus qu’il se fasse de faux espoirs. Alors j’avais préféré le lui rappeler. Matteo se plaça ensuite devant moi, prenant mon visage délicatement entre ses mains, je n’eus d’autre choix que de le regarder. Et comme la dernière fois, Matt avait des paroles qui se voulaient être rassurantes, aussi bien pour lui que pour moi je pense. Ce n’est pas d’actualité, et pourtant lorsqu’on évoque ça, j’ai peur. Peur que ça soit trop long ou impossible. Je n’étais pas triste, pour le moment il n’y avait pas de raison de l’être. Alors quand Matteo me dit que ça viendra en temps voulu, je lui adressai un léger sourire. Oui de toute façon nous n’en étions encore pas là. Matt ajouta alors qu’il avait trop anticipé, que ce n’était pas grave. Essayait-il de me convaincre ou de se convaincre lui ? Difficile à dire. Je laissai ensuite Matt déposer doucement ses lèvres sur les miennes. C’était une agréable et douce sensation. Je posai mon regard sur lui,  « Oui, tu as raison. Et ce n’est pas grave, j’aime bien te voir anticiper malgré tout » dis-je en souriant. Oui ça faisait plaisir à voir, vraiment. Et puis je ne pouvais pas lui en vouloir de penser à cela, et de se projeter dans le futur.

Je passai ensuite une main dans le dos de Matteo et observais la pièce dans laquelle n se trouvait. Et dire que bientôt on allait vivre là, tous les deux. Oui bientôt, je ne savais pas comment Matt voulait s’organiser nous n’en avions pas encore parlé. Peut-être d’ici quelques semaines ? Il faudra qu’on en parle d’ailleurs afin de se mettre d’accord. Levant mon visage vers lui je vins lui dire « Au fait, tu n’avais pas faim ? » dis-je amusée. Oui car moi aussi je commençais à avoir un peu faim.

Matteo s'était rendu compte qu'il avait beaucoup trop anticipé alors il essaya tout simplement de revenir en arrière sur ce qu'il avait dit sans pour autant faire trop de dégâts. Et quand elle lui dit qu'elle appréciait malgré tout l'idée qu'il anticipe il répondit simplement avec un léger sourire aux lèvres, se grattant ensuite la tête. "- C'est vrai quatre bambins ça fait quand même beaucoup." et il sourit ensuite, un large sourire, montrant bien qu'il fallait prendre ça à la rigolade, y'avait rien de méchant dans ce qu'il venait de dire. Mais il est clair que dans un futur proche il avait vraiment envie de voir se balader des gamins dans cette maison et il était persuadé qu'elle pourrait en avoir de manière naturelle et sans que ça prenne des années.

"- Oui, j'ai faim ! Pas toi ? Tu sais quoi, d'ici peu on pourra manger devant cette cheminée et on pourra même y faire l'amour si on en a envie. Comme dans les films t'sais... sauf qu'ici l'hivers il fait pas vraiment assez froid pour allumer la cheminée mais c'est pas grave, on pourra quand même y faire l'amour." c'est ce qu'il lui dit avec toujours ce large sourire aux lèvres, l'entrainant avec lui à nouveau vers la cuisine là où il avait laissé la nourriture. "- Tu veux manger ici ou sur notre magnifique future terrasse ?"

Je n’en voulais pas du tout à Matteo. C’était plaisant et même amusant de le voir imaginer l’avenir de cette façon.  Et quand Matteo me dit que quatre enfants ça faisait quand même beaucoup, je ris légèrement. « Oui un peu quand même » dis-je en souriant amusée par sa remarque.

Et alors que j’avais demandé à Matteo après son appétit, ce dernier me répondit que si il avait faim et me retourna en quelque sorte la question « Si, je commence à avoir un peu faim ». Et puis Matteo se projeta une nouvelle fis dans le futur, mais un futur très proche cette fois-ci. Me disant que bientôt on pourra manger devant cette cheminée. Et même y faire l’amour. Je souris une nouvelle fois amusée et aussi surprise par ce que venais de dire Matt. Le discours de Matteo me faisait vraiment sourire « Oh, c’est très intéressant la façon dont tu vois les choses. Mais fais attention je vais te prendre aux mots tu sais » dis-je avec un regard qui voulait en dire long. Bien que, je me doutais que Matt était quand même un minimum sérieux en disant cela.

Et une fois à la cuisine, du moins la pièce qui sera bientôt notre cuisine, Matt me demanda si je préférais manger ici ou sur notre future terrasse. Je réfléchis quelques secondes « Profitons qu’il fasse encore jour pour manger sur notre magnifique future terrasse » dis-je en reprenant les mots de Matteo. Et puis en plus il faisait assez bon, alors autant profiter d’être chez nous et dehors en même temps.

Il est vrai que Matteo avait fait fort avec cette idée de quatre enfants, mais c'était sortit d'un coup et puis ce n'était pas méchant dans le fond. Il c'était malgré tout excusé comme il avait pu d'avoir oublier certains détails un peu ennuyeux pour elle. Elle ne semblait pas lui en tenir rigueur, tant mieux.
Matteo lui expliqua alors sa vision des choses vis à vis de la maison, la cheminée et tout ça. Bien entendu il plaisantait en partit, mais il est clair qu'il aimerait bien un jour pouvoir essayer ce qu'il venait de lui dire, ça pouvait être fun. Et puis bon, c'était quand même rudement plus grand que chez lui, rien à voir d'ailleurs. Matteo haussa les épaules à ce qu'elle lui dit, puis répondit l'air vraiment sérieux. "- Oh et bien un seul mot de ta part et on le fait maintenant ..." et il la regarda, attendant d'avoir sa réponse.

"- Oui, on a qu'à aller sur la terrasse, en plus on sera au grand air et on aura une jolie vu sur le voisinage." Ils allaient manger, sans doute, sauf si Cassia changeait d'avis et faisait comprendre à Matteo qu'elle acceptait son deal. Mais bon, autant attendre qu'ils aient emménagé, ça serait comment dire... plus confortable.

J’étais enthousiaste, ravie d’avoir cette maison. Et je n’étais pas la seule. D’ailleurs je ne me laissais pas d’écouter Matteo énoncer toutes ces idées. Et je n’avais pu que m’arrêter sur l’une d’entre elle, amusée mais aussi sérieuse. Et Matt ajouta alors avec un air sérieux que je n’avais qu’à dire un seul mot et on le faisait là maintenant. Surprise, je posai mon regard sur lui et souris légèrement en le regardant « Matt… » Je regardai malgré tout l’emplacement, pas que je n’avais pas envie de lui, loin de là mais disons que c’était peut-être préférable d’attendre d’être installés, non ? Je m’approchai alors de lui et vins chuchoter à son oreille « Je te promets que dès qu’on sera installés ici, je te ferai passer un très bon moment devant cette cheminée » je déposai ensuite un doux baiser au coin de ses lèvres.

Et puis concernant le repas on serait bien sur la terrasse. Après tout on y avait une jolie vue alors autant en profiter maintenant. « Oui, allons y » Alors j’attendis que Matteo prenne le sac où se trouvait de quoi manger et je me dirigeai vers la grande porte fenêtre qui menait tout droit à la terrasse, j’ouvris cette dernière.

Matteo était à demi sérieux quand il avait dit ça, il ne tenait qu'à elle qu'ils fassent l'amour là maintenant dans leur nouvelle maison. Et bien sur, comme il s'y attendait, une femme aime bien son petit confort, donc forcément elle lui dit qu'il serait préférable d'attendre qu'ils aient emménagé et ce qu'elle lui dit ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd. "- Et en prime je n'aurais qu'à me laisser faire." souriant, amusé parce qu'il avait très bien compris ce qu'elle venait de dire mais n'avait retenu que ce qui l'arrangeait. Décidément qu'est ce qu'il pouvait l'aimer, c'est pas possible autrement.

Une fois qu'il eut son accord, il attrapa le sac ou se trouvait leur repas et la suivit à l'extérieur. Par chance il y avait quelques chaises dehors même si ce n'était pas un salon de jardin tout neuf, ça ferait l'affaire pour manger ce soir et puis attendre qu'ils s'en offrent un beau rien que pour eux. Matteo s'installa donc sur une chaise et commença à sortir ce qu'ils avaient acheté pour manger. C'était encore chaud, enfin tiède et ferait bien l'affaire pour une fois. "- Je te souhaite un bon appétit dans notre chez nous, même si c'est pas encore complètement chez nous. Notre premier repas dans ce qui sera notre maison pour longtemps j'espère..." et Matteo n'attendit pas vraiment pour se mettre à manger.

Je souris une nouvelle fois à la remarque de Matteo et lui fis un léger clin d’œil en prime. Je savais bien que ce que je venais de lui dire il n’allait pas l’oublier et se ferait même une joie de me le rappeler le moment venu. Mais une promesse était une promesse.

Une fois dehors, je profitai de la vue qui s’offrait à moi. Et très vite je vins m’asseoir sur une chaise près de Matteo. Nous avions de quoi s’asseoir, c’était déjà pas trop mal. Et puis pour un repas improvisé, ce n’était pas trop mal. Puis Matt me souhaita un bon appétit dans ce qui était maintenant noter chez nous, ou presque vu que nous n’étions pas encore installés. « A notre premier repas dans notre maison. Et cette maison sera la nôtre pendant longtemps » dis-je en souriant. Oui, il n’y avait pas de raison. Et puis à plus le temps passait, et à plus je tenais à Matteo. J’étais complètement amoureuse de lui, et je n’imaginais pas ma vie, ni mon futur sans lui.

Je commençais ensuite à manger. Parce que oui je commençais à avoir bien faim, il faut dire qu’on n’avait pas arrêté de la journée. « Maintenant qu’on a les clés, va falloir se mettre d’accord sur une date pour emménager » dis-je avant de prendre une gorgée de soda qui accompagnait ce repas.

Cassia et Matteo étaient en train de partager un léger repas sur la terrasse de la maison qui allait devenir la leur pour les années à venir et sans doute plus encore, du moins ils l'espéraient tous les deux. Matteo mangea de bon coeur, tout en ne cessant de jeter un oeil à Cassia de temps à autre et quand elle lui posa cette question il se tourna et lui répondit simplement. "- Moi je peux emménager dès le week end prochain. J'ai pas grand chose et mon appart est tout petit alors faire les cartons ça va être assez rapide. Par contre j'imagine que toi, avec ta garde robe et tout tu vas en avoir pour une éternité." bien sur sur ce qu'il venait de dire pour elle c'était de la taquinerie rien d'autre.
"- Tu sais on pourrait aussi s'acheter de nouveaux meubles, de toute façon avec nos deux appartement on n'aura pas de quoi remplir toute la maison." Matteo avait envie d'un départ avec elle, donc du neuf, des meubles choisis ensemble ça pouvait vraiment être sympa.

Cette terrasse me plaisait. Et c’est normal puisque maintenant c’est notre terrasse. Et rien que de me dire cela j’étais tellement excitée. J’avais ensuite demandé à Matteo concernant une date potentielle pour l’emménagement. Lui comptais emménager le week-end prochain. Déjà ? Si vite ? Et quand il ajouta qu’il n’avait pas grand-chose vu la taille de son appartement mais que moi ça serait bien différent, même que j’en aurai pour une éternité essentiellement à cause de ma garde-robe, je tournai le visage vers lui « Hé ! Tu as voulu emménager avec moi, va falloir assumer maintenant » dis-je amusée malgré tout par sa réflexion. E oui assumez ma garde-robe assez imposante en autre. Mais je repris ensuite mon sérieux « Déjà le week-end prochain ? C’est… super rapide » Oui super rapide et tout d’un coup très réel. Jusqu’à maintenant je n’avais pas trop réalisé puisque nous n’avions pas encore la réponse. Mais là nous avions la réponse et les clés. Et Matteo voulait emménager déjà le week-end qui arrivait. C’était beaucoup d’un coup.

Et Matteo proposa ensuite de d’acheter de nouveaux meubles. Etant donné qu’à nous deux on ne pourra pas tout meubler la maison avec nos biens. Après un court moment de réflexion, et aussi pasque je pensais à tout ce qu’il y avait à faire je répondis « Oui. Oui c’est une bonne idée. Et ça sera nos meubles » Oui on les aura choisis à deux, ça ne sera donc pas pareil qu’avec nos meubles respectifs.

Matteo comptait emménager le plus rapidement possible pour plusieurs raisons. Une raison pratique et puis une raison financière aussi. "- C'est que... j'aurai pas les moyens d'assumer deux loyers tu sais, ici c'est pas donné pour quelqu'un qui est tout seul. Mais on peu attendre deux ou trois semaines si tu préfères, c'est pas grave." et il haussa les épaules tout en la regardant, il comprenait très bien que pour elle ça pouvait faire rapide. Mais lui, vu qu'il n'avait pas tant que choses que ça tout irait plus vite c'est certain.

"- Mais c'est pareil, si tu préfères qu'on attende un peu avant d'acheter, toi et moi on a déjà la base, donc le reste peu attendre." c'est clair que ça allait les changer pas mal mais dans un sens ils pouvaient aussi se contenter de ce qu'ils avaient pour un temps et changer ensuite au fur et à mesure.

Matteo voulait emménager dès le week-end prochain. J’avais été un peu surprise. A vrai dire jusqu’à maintenant oui je voulais cette maison et tout ce qui allait avec mais là ça faisait beaucoup de nouvelles d’un coup. Beaucoup de choses à prévoir, à organiser, et ça me déstabilisait un peu à vrai dire. Matteo me dit alors qu’il ne pouvait pas assumer deux loyers. Oui c’était un excellent argument. « Non, non tu as raison. Le plus tôt sera le mieux. Mais si on veut que ça aille vite, j’aurai besoin d’aide pour faire quelques cartons le plus rapidement possible » dis-je tout en oui lançant un regard. Oui un regard qui voulait dire ‘’oui oui je parle de toi là’’ . Après tout, si j’avais un petit coup de main ça irait forcément plus vite. Pourquoi pas ne pas commencer tout à l’heure en rentrant même ? Mais par quoi commencer ? Ca c’était tout autre chose. Il est vrai que si je ne voulais pas me retrouver juste d'un point de vue financier le mois prochain, j'allai devoir me dépêcher de vider mon appartement également. Et puis une fois installées ici, les frais seront divisés par deux comme nous avions prévu de le faire. Alors après l'affaire sera réglé.

Et par la suite, Matt ajouta que si je voulais aussi attendre pour acheter les meubles on pouvait. « Non je suis d’accord. Enfin, on pourra toujours aller faire un tour voir si on trouve notre bonheur, et aviser par la suite » Oui si vraiment on trouvait quelque chose qui nous plaisait, et bien rien ne nous empêchait de réserver et d’acheter.

Matteo pensait question pratique lui mais aussi financière, deux loyers ça fait quand même beaucoup surtout quand on sait que celui de la maison est quasiment le double de celui de l'appart de Matteo. A eux deux ça serait plus simple mais il ne voulait pas non plus forcer Cassia à déménager de suite, il savait qu'il lui fallait plus de temps parce qu'elle avait plus de choses et tout ça. Donc quand elle lui dit que c'était bon mais qu'il lui faudrait de l'aide, il compris très bien où elle voulait en venir. "- Tu pourras demander à ta frangine de t'aider, je suis sur qu'elle se fera une joie de venir t'aider à trier tes petites culottes." le genre de chose qui dérangeait un peu Matt, pourtant les lui retirer ne le dérangeait pas du tout. On voit bien les limites des hommes.
"- Oui, on pourra toujours aller voir le soir en sortant du boulot, c'est sur, on n'est obligé de rien." oui Matteo ne voulait pas qu'elle se sente obligé, forcée ou autre. Il voulait qu'elle se sente à l'aise et surtout pas stressé dans leur emménagement. "- On s'arrêtera au magasin prendre des cartons en rentrant tout à l'heure."

Matteo avait raison sur un point essentiel : j’avais plus d’affaires que lui. Alors si je voulais emménager aussi vite que Matt, et bien j’allai avoir besoin d’aide. C’est ce que je venais de lui dire. Et ce dernier me répondit que je pourrais demander à ma sœur, qu’il était sûr qu’elle se fera une joie de venir trier mes petites culottes. Je levai les yeux au ciel à moitié amusée malgré tout par sa remarque. « Pourtant j’avais l’impression que mes sous-vêtements ne te dérangeait pas, et au contraire que tu les appréciais » Oui une petite taquinerie aussi, même si j’avais bien compris que pour les cartons j’allai devoir me débrouiller autrement. D’ailleurs pourquoi avoir ramené ça tout de suite à mes vêtements ? Il n’y avait pas que ça, mais passons.

En ce qui concerne les meubles on semblait assez d’accord. Et Matt proposa d’aller faire un tour dans les magasins en sortant du travail « Oui, et puis ça nous donnera une idée de ce qu’on veut, d’avoir le choix avant d’acheter » Au moins on ne se précipiterait pas trop. Je terminai de manger tranquillement, profitant de ce moment, de ce premier repas dans notre maison. Et Matteo me dit qu’on s’arrêtera au magasin pour prendre des cartons avant de rentrer « Oui bonne idée » Les cartons étant un peu l’élément essentiel dans un déménagement, sans ça on ne pouvait pas faire grand-chose.

Matteo ne pu s'empêcher de sourire à sa réponse. "- Mais ce que j'apprécie le plus c'est de te les retirer et pas de les trier. Ou alors les trier pour ensuite te les retirer, voir dans quel ordre tu pourrais les mettre, peu être...du plus sexy au pas terrible... et t'en acheter aussi mais seulement à condition que tu les essais..." et il sourit une fois encore. Il n'avait pas dit non, juste non pour la partit vêtements, le reste il ne refusait pas de l'aider.

"- Oui, on prendra le temps d'aller voir, enfin prendra le temps... si le boulot le permet, parce que bon, y'a des fois c'est pas la joie." et il soupira légèrement avant de terminer de manger ce qu'il avait encore dans la main.
"- Je connais un magasin qui reste ouvert jusqu'à tard le soir et qui vend des cartons, du ruban adhésif et tout ça. Sinon tu sais on pourra prendre des déménageurs aussi." sauf qu'il faut quand même faire les cartons, c'est pas les types qui portent les cartons qui vont trier les petites culottes de Cassia non plus.

Apparemment Matteo avait quelques réticences pour m’aider à faire mes cartons. Du moins en ce qui concernait ma garde-robe. Alors nous étions en pleine change de petites taquineries. Je venais de faire remarquer à Matteo que pourtant il semblait apprécier ces sous-vêtements justement. Matt me dit alors que ce qu’il appréciait le plus c’était mes les retirer. Ce qui me fit sourire, oui je ne pouvais faire autrement là. Ou bien il voulait bien les trier pour ensuite les retirer et faire une sorte de classement. Cela ne m’étonnait pas de lui. « Oui, j’avais bien remarqué que les retirer était l’une de tes activités favorites » et j’ajoutai ensuite « Et attention à ce que tu dis, je vais te prendre aux mots, une fois encore » oui là je faisais référence à ce qu’il venait de dire concernant d’acheter des sous-vêtements justement. D’ailleurs cela me rappelait notre séjour à San Francisco, où Matt avait fait du lèche vitrine devant ce genre de boutique.

Et pour les meubles il fallait prendre le temps. Mais comme venait de le souligner Matteo ça allait dépendre du travail. « Oui, les jours qui arrivent risque d’être long et bien remplis » Le travail, les cartons à faire, aller faire du repérage. Oui ça allait être assez fatiguant je pense. Mais ça en valait la peine.

Matteo connaissait un magasin qui restait ouvert assez tard, et qui pourrait nous intéresser pour diverses choses dont on aura besoin. « D’accord, super » Je n’avais pas prévu de faire des courses ce soir, mais bon il fallait bien le faire. Et au moins on en parlera plus après. Et lorsque Matteo évoqua la possibilité de prendre des déménageurs. Je haussai légèrement les épaules « Oui il faut voir, c’est sûr que ça pourra nous aider. Et puis qui sait, l’un d’entre eux voudra peut-être m’aider pour mes sous-vêtements » dis-je en riant légèrement. Oui encore une plaisanterie, mais là je n’avais pas pu m’en empêcher. Je me penchai légèrement pour déposer un baiser sur la joue de Matteo « Je plaisante, je plaisante » dis-je tout de même pour le rassurer, on ne sait jamais. Mais bon, Matt savait bien que je plaisantais rien de plus, juste pour le taquiner et continuer dans la bonne humeur.