I feel even closer - Matteo

"- Non ça date t'inquiète. Peu être que dans ton rêve ça t'as semblé réel mais c'est du passé." et Matteo voulait qu'elle se sente mieux qu'elle arrête de rêver à des trucs pas cool parce que bon c'était assez impressionnant de la voir réagir comme ça, surtout quand elle a hurlé son prénom.

Et à l'écouter il compris qu'en réalité elle mélangeait plusieurs choses qu'il avait réellement vécu mais elle les mélangeait malgré tout. Bon après sans doute que ça lui revenait comme ça, mais c'était deux choses différentes. "- L'abdomen ce n'était pas une balle, mais un coup de ce qui ressemblait à un couteau fabriqué en prison. C'était pas grave, t'en fait pas, plus impressionnant que réellement douloureux." il avait eu mal mais comparé à la balle qu'elle s'était prise son petit coup n'était rien du tout. Et pour lui montrer, lui faire comprendre que ce n'était pas grand chose, Matteo releva le bas de son t'shirt afin qu'elle voit par elle même que ce n'était pas une balle. La cicatrice n'était pas très grosse mais elle ne pouvait pas être confondu avec une cicatrice de balle. "- Tu vois c'est rien du tout."

Matteo allait bien, et c’était l’essentiel. Cette simple information m’avait rassurée en partie. Je sentais déjà mon cœur battre beaucoup moins vite. Encore une fois je venais de rêver, de me souvenir de quelque chose qui s’était vraiment passé. Sauf que j’avais l’impression que ça venait tout juste de se produire. « Oui, du passé… » dis-je en reprenant mes esprits. Mais quelques chose me tracassais un peu, comment Matteo avait-il été touché à l’abdomen ? Il n’avait pas de gilet par balle ? Et Matteo m’expliqua alors qu’il avait bien été blessé au ventre, mais pas à cause d’une balle. Une sorte de couteau fabrique en prison ? Ne pa sm’en faire c’était un peu compliqué là quand même. Et Matteo releva légèrement son t-shirt pour que je puisse voir une petite cicatrice. En effet pas une cicatrice provoqué par une balle. Et je pouvais aisément faire la comparaison avec la cicatrice que moi j’avais. Je vins poser délicatement le bout de mes doigts sur sa cicatrice « En prison ? Encore une infiltration ? » dis-je un peu perplexe. Et Matteo disait que ce n'était rie, mais quand même. Mais je pouvais comprendre lui avait du recul sur tout cela, moi pas du tout.

Matteo voulait la rassurer, faire en sorte qu'elle puisse se rendormir l'esprit tranquille, mais il ne pouvait pas lui parler de ce qui s'était réellement passé, pas ce soir. Ils étaient en planque et il ne pouvait pas se permettre de lui raconter ce qui avait pu se passer alors que tout ceci avait duré pas mal de temps. Et même si le fait qu'elle posa sa main sur son ventre et qu'elle toucha sa petite cicatrice le troubla il devait se remettre au travail et s'assurer qu'elle allait bien afin de pouvoir s'y remettre. Il répondit donc simplement "- C'est trop long à expliquer là comme ça. Tu devrais essayer de te rendormir et moi je dois me remettre au travail." ce n'était pas qu'il ne voulait pas parler. Juste que ce serait long à expliquer et que le fait qu'elle ait frôler son ventre comme ça, ça l'avait vraiment troublé et du coup il fallait qu'il se focalise sur autre chose. D'ailleurs, il redescendit son t'shirt afin de ne plus lui donner la possibilité de le toucher ou le frôler parce que sinon il ne répondrait plus de rien.

Tout ce que j’avais pu voir dans ce rêve, s’avérait être exact apparemment. Même la blessure de Matteo, et là j’en avais la preuve sous les yeux puisqu’il venait de me montrer cette cicatrice. Mais comment cela avait-il pu se passer dans une prison ? Lui aussi avait été en infiltration ? Comme à chaque fois, beaucoup de questions me traversaient l’esprit. Mais ce soir Matteo ne semble pas vouloir y répondre, du moins il me dit que c’est trop long à expliquer. Il me conseilla ensuite d’essayer de me rendormir pendant que lui irait se remettre au travail. Je n’allai donc pas insister, je ne voulais pas le forcer à quoi que ce soit. Puis Matteo remit son t-shirt comme il faut, je du donc retirer ma main, car sans m’en rendre compte je touchai encore son abdomen « Je ne sais pas…Je n’ai pas très envie de me rendormir. Pas tout de suite en tout cas… » dis-je en faisant une légère moue un peu ennuyée. Surtout après ce que j’avais vu. Comment ne plus y penser ? Ou appréhender que ça recommence. « Excuses-moi de t'avoir déranger...j'ai vraiment eu peur qu'il te soit arrivé quelque chose. Je... je t'apprécie beaucoup, je tiens à toi, alors t'avoir vu ainsi allongé au sol...ça m'a fait peur » dis-je en plongeant mon regard dans le sien, toujours là assise près de lui.

Matteo avait fait de son mieux pour la rassurer mais elle ne semblait pas vouloir essayer de se recoucher. Il pouvait comprendre mais en même temps rien n'était évident étant donné qu'il ne savait pas trop ce qu'elle avait pu voir malgré qu'elle lui ait expliqué en bref. Quelques mots ne suffisaient pas à expliquer ce qu'elle avait pu voir durant ces quelques minutes qu'avait duré le rêve.
Matteo posa à nouveau son regard sur elle et son regard semblait désolé. Il ne voulait pas qu'elle soit mal à l'aise ou qu'elle se sente coupable. Alors il posa délicatement sa main sur la joue de Cassia avant de lui répondre. "- T'en fais pas, tu n'as pas à être désolé." et il lui fit un léger sourire. "- J'ai eu plusieurs blessures et je crois que ta mémoire mélange un peu tout ça. Faut pas te focaliser dessus, tu le vois je vais bien, même si sur le coup ce n'était pas vraiment le cas." Matteo sourit légèrement à nouveau tout en caressant la joue de Cassia. Il voulait vraiment la rassurer mais aussi lui faire comprendre que sa mémoire venait de lui jouer quelques tours.

Contrairement à la dernière fois, Matteo ne m’avait pas donné d’explications, selon lui c’était trop long à expliquer. Je n’avais donc pas insisté, même si cela m’intriguait. Matteo m’avait ensuite conseillé de me rendormir mais là ce n’est pas vraiment ce que je voulais. Et je m’étais ensuite excusé de l’avoir dérangé, j’y pensais seulement mais ça avait dû lui faire drôle de m’entendre me réveiller ainsi en criant, et en étant complètement perdue et paniquée. Alors Matteo vint poser sa main sur ma joue me disant que je ne devais pas m’en faire et que je n’avais pas à être désolé. Son geste me fit chaud au cœur, il le fit même s’emballer un peu, et que dire lorsqu’il m’adresse un sourire ? Ce si beau sourire. Puis Matteo me conseilla de ne pas me focaliser là-dessus. Ma mémoire devait mélanger en effet plusieurs souvenirs. Et quand Matteo me dit qu’il allait bien même si sur le coup ça n’avait pas été le cas, j’osai à peine imaginer. J’avais vu certes mais sans trop avoir de détails. Et tout en parlant Matteo caressa ma joue avec sa main. Cette sensation était des plus agréables, vraiment. Mais si il continuait je n’allai plus répondre de rien. Alors j’essayai de me focaliser sur ce que je disais, mais ce n’était pas facile de faire abstraction de cette douce sensation. « Je me doute…Et oui je crois aussi que ma mémoire mélange certains souvenirs. Ça va finir par me rendre dingue.. » dis-je dans un léger sourire.

Et puis finalement, une fois que j’avais terminé de parler, je ne pouvais me concentrer sur rien d’autre sur sur la main de Matteo et sons sourire. Alors je vins poser ma main sur la sienne, la caressant légèrement à mon tour avant de venir déposer un doux baiser sur ses lèvres « C'est pour ne pas m'avoir abandonné malgré tout cela, et être là quand j'en ai besoin » oui Matteo était toujours là, surtout quand j'avais besoin de lui, besoin de parler et d'avoir des réponses. Et ce baiser c'était aussi parce que j'en avais envie.

"- L'important c'est qu'il te revienne certains souvenirs non ? même si c'est confus." ça devait être positif et elle devait prendre ça de manière positive, après tout c'était bien le but, les souvenirs, remettre le puzzle dans le bon ordre, retrouver certaines choses. Même s'il doutait qu'un jour elle se rappel réellement d'eux, il prenait tout de même tout cela de manière positive alors il espérait qu'elle ferait de même.

Matteo se rendit compte que sa main était encore sur la joue de Cassia quand elle vint poser sa main sur la sienne. Cette sensation que cela lui procura était divine. Qu'est ce que c'était bon, et troublant... et Matteo n'eut pas vraiment le temps de réagir que Cassia posait ses lèvres sur les siennes. Et une fois terminé s'expliqua sur son geste. Matteo resta silencieux à la regarder. Ce n'était vraiment pas une bonne idée ce qu'elle venait de faire parce que Matteo ne pouvait pas rester de marbre à ce genre de geste. Et d'ailleurs pour tout réponse il posa à son tour ses lèvres sur celles de Cassia mais ne s'arrêta pas après quelques secondes. Il avait juste envie de retrouver ce qu'ils avaient eu par le passé, ce qu'ils avaient eu les deux autres fois où ils s''étaient permis ce genre d'égarement. Seulement là ce n'était pas ni le moment ni l'endroit pour ça.

Je ne sais pas trop ce qui était le pire. Se souvenir de rien ou bien alors se souvenir en faisant de mauvais rêve. Quoi que, peut-être que si un jour je rêvai d’un souvenir doux et agréable je trouverai a réponse. Car pour le moment ce n’était pas forcément de très bons souvenirs dont je me rappelais. Et Matteo me dit alors que le plus important c’était que ces souvenirs me reviennent, même si ça restait confus dans l’ensemble. « Oui, j’aimerai juste que ça soit moins confus et plus agréable » Matteo allait certainement comprendre que j’entendais par-là plus de blessé, plus de souvenirs d’infiltration et compagnie.

Et après, suite aux paroles de Matteo mais aussi à es gestes tendres, j’avais eu envie de l’embrasser et c’est ce que j’avais fait. Lui disant que c’était pour le remercier de ne pas m’avoir abandonné malgré tout cela et parce qu’il était là quand j’en avais besoin. Je m'attendais à une réponse de sa part, une réponse avec des paroles j'entends. Mais non, pour toute réponse Matteo vint oser ses lèvres sur les miennes. Et contrairement à mon baiser celui-là dura. Comment résister à cela ? Impossible. Alors je prolongeai également le baiser le plus tendrement possible venant passer mes bras autour du coup de Matteo pour me rapprocher légèrement de lui.

Matteo comprenait ce qu'elle voulait dire, c'est d'ailleurs pour cela qu'il lui répondit "- Ca viendra, laisse toi le temps." mais il est clair que du temps elle en avait déjà eu, mais apparemment sa mémoire elle prenait bien tout son temps pour lui revenir et prenait même un malin plaisir à lui rappeler d'abord les mauvais moments et ne semblait pas vouloir lui rappeler les autres.

Et pour le baiser de remerciement qu'elle lui avait donné, Matteo ne réussit pas à faire autrement que lui rendre son baiser, sans un mot, dans un silence que personne ne rompit après ça. D'ailleurs elle répondit elle aussi à son baiser venant se rapprocher de lui et posant ses mains sur son cou. Matteo descendit sa main dans le dos de Cassia, l'invitant à se rapprocher encore de lui si elle le désirait puisque son autre main vint se poser dans son dos aussi. Il avait conscience que c'était une très mauvaise idée, mais son corps ne semblait pas vouloir l'écouter et donc le baiser continua encore jusqu'à ce qu'il doive reprendre son souffle. Et c'est d'ailleurs là qu'il lui répondit "- je serais toujours là pour ma partenaire..." alors que ce n'était pas tout à fait ce à quoi il pensait en général, d'ailleurs la dernière fois après qu'ils aient coucher ensemble Matteo avait regretté et là il disait tout le contraire, preuve qu'au chaud comme ça Matteo n'était pas du tout objectif.

Ce simple baiser en avait engendré un autre. Et comme à chaque fois que Matteo m’embrassait, que mes lèvres étaient scellées aux siennes j’étais complètement ailleurs, sur un vrai nuage tat c’était doux et agréable. Et c’est donc tout naturellement que j’avais prolongé ce baiser, tout en passant mes mains autour de la nuque de Matteo pour être encore plus proche de lui. Et en sentant sa main venir se placer dans mon dos cela m’incita davantage à me rapprocher de lui. Et lorsque le baiser se termina, car il fallait bien reprendre son souffle. Matteo brisa le silence pour me dire qu’il serait toujours là pour sa partenaire. J'avais un peu de mal à cerner le sens de sa phrase. Partenaire ? Je n'étais que sa partenaire de travail à présent ? Pourtant il n'y a pas si longtemps que cela il disait m'aimer et vouloir que je revienne. Ou bien est-ce que le sens du mot partenaire était plus large, allait plus loin que le travail ? Difficile à dire sur le moment. J'esquisse malgré tout un léger sourire « Ta partenaire » dis-je à voix basse. Et alors que mes mains caressant tendrement sa nuque et ses cheveux je vins poser mes lèvres sur les siennes, et alors que mes lèvres étaient collées aux siennes je vins dire tout contre sa bouche « On devrait pas...pas ici » on était au travail, sur une planque, mais c'était si difficile de lui résister, de ne pas céder alors qu'il était si proche. D'ailleurs je vins déposer un autre baiser sur ses lèvres, preuve que je n'arrivais pas à me faire violence et à arrêter.

Cassia était bien plus que sa partenaire mais ça elle le savait alors ce n'était pas la peine de rabâcher toujours pareil, après tout elle n'était pas sourde et entendait très bien. Et Matteo ne voulait plus toujours répéter la même chose et ne rien avoir en retour et il le savait très bien d'où il fait qu'il parla de partenaire. Oui, il serait toujours là pour sa partenaire puisqu'ils n'étaient plus que ça maintenant. Sa petite amie c'était fait la malle et ne semblait pas vouloir revenir.

Matteo entendit très bien ce qu'elle ajouta ensuite mais vu qu'elle l'embrassa de nouveau, difficile de lui donner raison. Mais quand le baiser prit fin, à son tour il lui dit "- C'est vrai..On devrait pas..." et pourtant il l'embrassa de nouveau tout en la serrant encore un peu plus contre lui, preuve qu'en réalité il ne pouvait vraiment pas écouter sa raison. Si elle voulait arrêter faudrait qu'elle le fasse elle, parce que lui n'y arrivait pas malgré ce qu'il venait de répondre.

Parfois j’avais l’impression de comprendre totalement Matteo, même sans se parler. Et par moment j’avais l’impression de ne pas trop le comprendre. Et là ce soir j’étais mitigée. Mais cette proximité entre nous faisait que je ne me posais pas trop de questions. A chaque fois que j’embrassais Matteo ou qu’il m’embrassait, j’étais complétement ailleurs. Mais malgré cela j’avais réussi à dire qu’on ne devrait pas faire ça, être aussi proche ici et maintenant. Et Matteo me confirma qu’en effet on ne devrait pas. Puis Matteo vint m’embrasser une nouvelle fois. On ne devrait pas, on était d’accord tous les deux, mais alors pourquoi on continuait ? C’était inexplicable.

Prolongeant ce nouveau baiser, je laissai mes mains descendre le long du torse de Matteo pour ensuite les faire glisser en dessous de son t-shirt afin de pouvoir sentir sa peau contre la mienne et caresser celle-ci. Mes lèvres ne quittaient pas celles de Matteo pour autant. Continuant de l'embrasser et de caresser son torse, je vins doucement m'allonger sur le lit afin d'être plus confortable, entrainant avec moi Matteo, ne voulant pas rompre ce contact.

Ils étaient tous les deux d'accord pour admettre que ce n'était vraiment pas une bonne idée de se laisser aller ici et pourtant aucun des deux n'eut la force de mettre fin à tout ça. Au contraire, c'était à croire qu'ils n'avaient qu'une envie continuer et aller plus loin, simplement assouvir leur désir l'un pour l'autre. Matteo aurait du se faire violence, parce qu'il était le responsable et malgré ça rien, il ne fit rien. Se laissant juste apporté par les baisers qu'ils échangèrent et le fait que Cassia passa ses mains sous son haut ce qui le transporta dans un autre monde. Lui faisant oublier qu'ils étaient sur leur lieux de travail et en pleine planque. Il s'allongea avec elle tout en retirant son t'shirt, lâchant à peine quelques secondes ses lèvres pour y retourner immédiatement après. Posant ses mains sur le corps de Cassia, caressant celui-ci à travers ses vêtements pour finir par passer sous le haut de la jeune femme et lui relever.
Il est clair qu'il était déjà trop tard pour faire marche arrière vu la manière dont les choses tournaient mais il serait tout de même bien qu'un des deux ne reprenne conscience avec la réalité et mette fin à tout ceci, parce qu'au final ça ne fera qu'ajouter encore à la déception de Matteo quand ils se quitteront à nouveau et qu'elle ne donnera aucune nouvelle dans ce sens.

Nous avions tous les deux conscience que être si proche ici et maintenant n’était pas une très bonne idée. Et pourtant, ni Matteo ni moi ne semblait vouloir s’arrêter. M’allongeant sur le lit, certes pas très confortable, j’entrainai Matteo avec moi. Et ce dernier en profita pour retirer son t-shirt, pour mon plus grand plaisir. Embrassant Matteo, je laissai malgré tout quelques soupires s’échapper quand ce dernier vint poser ses mains sur mon corps et plus particulièrement quand il finit par relever mon t-shirt. Je n’y pouvais rien, il me rendait dingue tout simplement. Je me redressai alors légèrement pour l’aider à ôter mon t-shirt, et qu’on puisse s’en débarrasser. Quand ce fut fait, je plongeai mon regard dans celui de Matteo, et lui adressai un sourire. Un sourire sincère. Oui c’était fou ce qu’on faisait, on ne devrait pas et on le faisait quand même.

Et bien vite, tous nos vêtements finirent par être retirés. Je pouvais ainsi profiter pleinement du cops de Matteo, et profiter également de ses caresses avant que nos deux corps ne fassent plus qu'un. Et comme à chaque fois, ce moment était des plus agréables.

A croire que tout ceci les dépassait, aucun des deux n'avait la force de repousser l'autre et une chose en entrainant une autre ils finirent par recommencer ce que Matteo ne voulait plus faire avec elle avant qu'elle ne se décide réellement à prendre une décision. Mais voilà, c'était fait. Et comme à chaque fois l'instant fut magique et Matteo peinait à se décider à quitter ses bras, parce qu'il savait qu'il fallait retourner bosser mais aussi que s'il rompait ce contact cette fois-ci ce serait la dernière fois. Il fallait qu'il prenne sur lui, qu'il soit fort et qu'il arrive à la repousser histoire qu'elle comprenne que ce n'était pas ce qu'il voulait et qu'il fallait surtout qu'elle se décide.

Mais Matteo resta là allongé sur ce lit pas confortable du tout avec Cassia dans les bras, déposant encore quelques baisers par-ci par-là dans un silence un peu pesant d'ailleurs. Seul quelques sourires étaient visibles de temps en temps.
Finalement il se décida, passant sa main dans les cheveux de Cassia et venant embrasser délicatement son oreille il vint lui murmurer "- Faut qu'on y retourne, on doit faire notre travail." et il rompit donc ce contact après avoir déposé un autre baiser sur ses cheveux. Puis il se leva et chercha ses fringues histoire de se rhabiller. Ce qu'il fit assez rapidement, l'heure n'était plus à la détente mais bel et bien au travail. Il était plus que temps.

Du moment que le premier baiser fut échangé, plus rien ne pouvait nous arrêter. La preuve, d’autres baisers avaient suivis, et rapidement ce sont nos vêtements qui avaient fini par quitter nos corps. Pour qu’ensuite, on se retrouve allongés sur se lit, entrelacé, avec nos deux corps qui n’en faisait plus qu’un.

Ce moment, bien qu’il n’avait pas réellement sa place ici et maintenant, fut génial, comme les dernières fois. Le lit était plus qu’inconfortable, il faisait presque même mal au dos. Mais peu importe là j’étais bien contre Matteo. Le silence régnait, et pourtant ce n’était pas faute d’avoir envie de lui parler, mais j’avais peu que ça ne se passe pas bien, comme cela c’était passé à l’hôtel. Et à un moment, je sentis la main de Matteo passer dans mes cheveux, et ce dernier vint me dire à l’oreille qu’il fallait qu’on y retourne, qu’on devait faire notre travail. « Oui tu as raison » puis après avoir déposé un dernier baiser sur mes cheveux, Matteo se leva. Je l’observais quelques secondes avant de moi aussi commencer à me rhabiller. Et une fois fait, je repris la couverture, et vins m'installer à côté de Matteo près du matériel de surveillance.

Les heures filaient. Parfois je me me perdai un peu dans mes pensées. J'avais envie de parler avec Matteo, mais je ne savais pas trop comment m'y prendre. je manquai cruellement de courage. Et au bout d'un moment je dis simplement  « Si tu veux, tu peux aller te reposer un peu. Je peux gérer toute seule » on ne sait jamais si il était fatigué. Bon je l'étais aussi mais je n'avais aucune envie de dormir à nouveau.

Tous les deux venaient de passer un excellent moment, mais seulement depuis que c'était terminé Matteo se posait pas mal de question qu'il gardait pour lui bien entendu. Ce n'était ni le lieu ni l'endroit pour ça alors forcément tout ce qu'il avait en tête le resterait encore un moment. Et comme Cassia ne semblait jamais vouloir discuter d'eux réellement et bien ça finirait comme le reste, aux oubliettes. Matteo avait finit par se lever et se rhabiller parce qu'il fallait tout de même se remettre au travail. C'est d'ailleurs ce qu'il lui dit sans aucun méchanceté ou animosité juste qu'ils étaient bien conscient qu'ils venaient de faire quelque chose qu'ils n'auraient pas du, pas ici du moins.

Ils se remirent donc au travail et après un moment Cassia ouvrit la bouche mais uniquement pour parler boulot. "- Comme tu veux." et Matteo ne se fit pas prier pour quitter sa place et aller s'installer sur le lit. "- Tu me réveilles dès que tu as besoin." au moins c'était clair. Matteo se tourna de l'autre côté pour éviter de rester à regarder Cassia. Il l'aimait toujours autant et c'était difficile pour lui de faire semblant, de faire comme s'il n'en avait rien à faire, comme si leur histoire ce n'était que du sexe. Et puis au bout d'un moment il finit par s'endormir.

On s’était remis au travail, et pourtant je me perdais régulièrement dans mes pensées. Je ne savais plus quoi penser. Je ne savais pas comment entamer la conversation avec Matteo, au sujet de nous deux du moins. C’était vraiment difficile. Et pourtant ce n’était pas l’envie qui m’en manquait.

Et puis au bout d’un moment, j’avais dis à Matteo que si il voulait se reposer il pouvait le faire. Il se leva donc me disant que je pouvais le réveiller si besoin « Oui, pas de soucis. Reposes-toi bien » dis-je ne le laissant aller sur le lit. Je restai donc là assise sur la chaise à surveiller les appareils. Et par moment, je ne pouvais m’empêcher de jeter des regards sur Matteo qui semblait dormir. Et c’est là que je me posais encore plus de questions, et que je commençais à avoir certains regrets. Il faudrait vraiment que je lui parle, le plus tôt possible. Les heures défilaient, et rien ne se passait. Le suspect devait certainement dormir lui, et là je l’enviais un peu. Il était environ cinq heures du matin, et le relève n’arrivait que dans trois heures. Que c’était long. Mes yeux commençaient à me piquer de plus en plus. Mais Matteo dormait tellement bien. Alors je me levai et fis quelques pas dans la pièce, me massant légèrement la nuque.

Mais au bout d'un moment je n'en pouvais vraiment plus. C'est donc à contrecœur que je vins m'approcher de Matteo pour le réveiller « Matt ? » mais il ne semblait pas trop réagir, je posai alors ma main sur son épaule « Matt... » dis-je encore une fois en douceur. Je ne voulais pas le brusquer et j'étais exténuée alors je n'avais pas l'envie ni la force de parler plus fort ou même de le secouer. Et puis ça ne se fait pas de réveiller les gens ainsi de toute façon.

Vu qu'elle lui avait proposé, Matteo en avait donc profiter pour aller se reposer et c'était assez facilement endormit. Et il dormait donc profondément quand elle s'approcha du lit et l'appela plusieurs fois. Habituellement il n'avait pas de mal à se réveiller mais là au début il ne l'entendit pas vu qu'elle parlait tout doucement. Il mit donc un peu de temps à réagir et à se réveiller. "- Hum.. y'a du mouvement ?" c'est ce qu'il lui demanda, supposant qu'elle avait peu être envie de lui montrer quelque chose. Mais en ouvrant les yeux il compris bien vite qu'elle faite c'était à son tour de se reposer. "- C'est ton tour de dormir ?" dormir c'était un bien grand mot mais lui avait dormit donc il imaginait que peu être elle dormirait un peu elle aussi. Il se leva donc, se frottant un peu les yeux pour se réveiller plus vite et laissa la place à Cassia, c'est à dire le lit.
Il fit quelques mouvements histoire de se réveiller totalement et observa un peu les écran, rien de neuf visiblement, puis il regarda l'heure.

J’avais tenu quelques heures devant les appareils de surveillance. Mais j’avais de plus en plus de mal à rester concentrer et à garder les yeux bien ouverts. Je ne souhaitais pas réveiller Matteo, car il semblait bien dormir en plus, du moins profondément. Mais là je n’en pouvais vraiment plus. Il était environ cinq heures du matin, et la relève n’allait arriver que vers huit heures, et je ne me voyais pas attendre encore tout ce temps. Alors je m’étais approché de lui, et l’avais appelé, doucement pour ne pas que ça soit trop brutal. Finalement, Matteo finit par réagir, me demandant si il y avait du mouvement « Non, c’est toujours le calme plat… » et je n’eu pas le temps de rajouter quoi que ce soit qu'il me demanda si c'était mon tour de dormir, je fis une légère moue « Oui. Désolée, je ne tiens plus » Je le laissai alors se lever tranquillement. Je lui adressai un léger sourire pour le remercier. Et je vins m'allonger sur ce lit qui était toujours aussi inconfortable. Une fois allongée, je fermai les yeux espérant trouvé le sommeil rapidement et sans me réveiller en sursaut. Et je finis quand même par m'endormir assez rapidement.

Matteo eut un peu de mal à se réveiller, parce que même si le matelas était pourrit, ça n'empêchait pas qu'il dormait bien. Il écouta donc ce que lui dit Cassia à propos de la surveillance et finit par se lever après avoir compris qu'elle voulait dormir ou du moins se reposer. De toute façon vu l'heure il avait largement assez dormit en comparaison d'elle la fois d'avant.
Donc il reprit sa place et la laissa s'installer sur le lit "- Pas de soucis, reposes toi." De toute façon c'était son tour de se reposer.

Matteo se remit donc aux écrans sans trop chercher à savoir si elle allait s'endormir ou non. Comme tout à l'heure il n'y avait rien de spécial, pas de mouvements, pas de voiture, pas de personnes à pieds. C'était le calme plat. Et la relève n'allait pas tarder à arriver. Une nuit complète pour rien du tout c'était quand même frustrant surtout quand on sait qu'ils ont déconné ce soir et qu'ils ont quitté leur poste pour des raisons personnelles.

Ne tenant plus du tout, j’avais finis par réveiller doucement Matteo. Lui expliquant brièvement que oui j’aimerai me reposer. Alors rapidement, on échangea nos places. Je m’allongeai sur le lit. Un lit pas confortable du tout mais peu importe, sur le moment c’était un lit et c’était ce dont j’avais besoin. Je remerciai Matteo, puis fermai les yeux doucement. Et que ça faisait du bien, à un tel point que je finis par m’endormir rapidement.

Et le fait d'être déjà fatiguée par la journée de travail qu'on avait eu, cette soirée ou plutôt cette nuit à regarder des appareils de surveillance m'avait encore plus fatiguée. D'autant plus que tout à l'heure, à peine endormie, que je m'étais réveillé à cause d'un mauvais souvenirs. Espérons que ça ne soit pas le cas maintenant et que je puisse dormir un peu avant que la relève arrive. D'ailleurs il ne restait que deux out rois heures à peine avant que cela arrive. Une chose est sure : la nuit allait être courte, autant pour Matteo que pour moi.