Personne n’est maitre de son destin.

J'étais en ville depuis quelque heures seulement. J'étais venu à Sidebay pour une raison précise : Lenalou. Le seul problème auquel j'étais en train de faire face, c'est que je n'avais aucune idée de l'endroit où elle pouvait être. J'avais bien essayé de la trouver par mes propres moyens mais les résultats étaient en train de me conduire où je n'avais absolument pas envie d'aller. Bien entendu, cette solution c'était imposé à moi dès que j'avais franchis les portes de l'aéroport. Néanmoins, j'avais tout de suite mis l'idée de côté, bien décidé à me débrouiller par moi même et ainsi éviter ce que je ne voulais absolument pas. Voilà où j'en étais actuellement. Toutes les personnes avec qui j'avais put discuter m'avait toutes dirigés vers cet endroit. Le Vintage Hotel. Et ce n'était pas pour prendre une chambre. Rien qu'à le regarder de la rue, j'étais certain de ne pas avoir les moyens de ne serait-ce payer que les frais téléphonique. Je n'étais pas réellement envieux, même si personne ne pouvait être insensible face à tant de richesse. Je n'avais jamais souhaité être plein aux as même si cela m'aurait bien facilité la vie. Ces gens avaient une mentalité littéralement - si je peux permettre - à chier. ! Je ne savais rien du père de Lenalou mise à part qu'il était riche à million et qu'il avait engendré beaucoup d'enfants. Je connaissais vaguement son visage par le biais d'une photo qu'elle m'avait montré. Je me rappelais seulement de son apparence un peu snob sur la photographie. Je n'ai jamais vraiment été intéressé par la famille secrète américaine de Lena, mais aujourd'hui j'allais bien devoir faire un effort...

Avec un soupir résigné, je passais la porte du Vintage et me dirigeai droit vers l'accueil. La secrétaire me prêta un vague intérêt mais je suppose qu'elle distingua clairement que je n'étais pas un potentiel client. Les vêtements un peu usé lui mit peut-être la puce à l'oreille.

- Bonjour, je souhaiterai voir Mr Carpenter s'il-vous-plaît, c'est important...
- Et qui dois-je annoncer ?
- Kaï. Mokaï. Je suis un ami de sa fille.

Ce jour-là, Garrett avait passé la journée à surveiller des travaux d’entretien dans la salle de détente de l’hôtel. Il avait fait refaire quelques détails dans la pièce pour aider à améliorer l’établissement. Il fallait croire que le cadavre retrouvé à fête de noël avait fait ses preuves pour venir pourrir la réputation fragile de son hôtel. Garrett savait bien le passé de la bâtisse. Le Cardiff Asylum choqua beaucoup d’habitants à l’époque et il comprenait que ce lieu était signe de mauvais présage, mais lui et sa famille rénova le tout pour changer le regard que les gens auraient envers cet endroit. Enfin, après avoir passé la majorité de son temps dans le centre de l’hôtel, l’homme d’affaire retourna bosser un peu dans son bureau. Il avait quelques dossiers à faire avancer et malheureusement, il ne pouvait compter que sur lui. Constance, sa sœur, l’aidait beaucoup, mais c’était plus de son devoir de compléter certains trucs. Bref, sa réceptionniste lui téléphona quelques temps après pour l’informer de la venue d’un homme qui le cherchait. Son nom ne lui disait rien au premier regard, mais il se disait un ami de sa fille. Wade accepta de le rencontrer et se déplaça jusqu’à l’accueil. Son employée lui indiqua l’homme en question et Carpenter alla le voir, lui tendant la main en souriant respectueusement. « Bonjour, vous devez être Monsieur Wailo je présume ? » Ne se souciant pas du détail de son nom de famille qui lui avait paru êtrange lorsqu’on l’informa de la présence de l’homme. « Je suis Garrett Carpenter, vous souhaitez me voir ? »

La secrétaire m'informa que le grand patron allait arriver et m'intima de l'attendre un peu plus loin. J'aurais été vexé si je n'étais pas certain de m'être parfumé avant d'arriver. Je m'éloignai quelque peu, levant la tête et inspectant les moindres recoin de l'hôtel. Ouais, cet endroit était sublime. Après tout, Garrett Carpenter avait largement les moyens de faire autant de rénovation, et d'y mettre les formes. Quand on a les fonds, rien est impossible. C'était un peu trop too much à mon goût. Dans un sens je venais d'une petite île près d'Honolulu et je vivais dans un chalet moyen au bord de la plage. Il n'était pas étrange que toutes ses richesses me semble surdimensionné. Dans mon pays, tout l'or du monde ne vaut rien face aux paysages. Cela me manquait d'ailleurs. La Californie était un bel endroit où il faisait bon vivre. Le soleil était là. La plage était là. La mer était là. Mais la Californie ne tenait pas la comparaison face à mon pays. Perdu dans mes pensées je vis un homme assez grand au trait vaguement familier s'avancer vers moi dans un smoking impeccable. Garrett Carpenter à n'en pas douter. Je l'observai venir dans ma direction et fut étonné de me dire que cet homme était le père de Lena. Il était tellement à l'opposer de sa fille. Lena avait de l'argent elle aussi, tout le monde le savait, mais elle n'en faisait jamais étalage. C'était une femme magnifique et sublime et dans sa façon d'être, elle était si simple. Je me mis à songer que c'était surement grâce à sa grand-mère et l'éducation qu'elle avait reçue venant d'elle. Peut-être que si c'était cet homme qui avait élevé Lena, peut-être que si elle avait habité ici, en Californie, la femme que j'aimais n'aurait pas été aussi parfaite qu'elle ne l'était actuellement.

Garrett Carpenter avait de l'allure, personne ne pouvait le nier. Et moi, je faisais pâle figure dans mes petites chaussures de toile, mon short, ma chemise légère et mon bras remplis de tatouages. Il me tendit la main et je la prit en retour, éducation oblige. J'étais légèrement crispé et tout mon être me criait de faire demi tour. Je me forçai à planter mes pieds sur le sol. J'étais là, et il était maintenant trop tard pour faire marche arrière. Je lui fis un léger sourire de coin, ce que j'étais capable de faire de mieux pour l'instant. Kaï Wailana répondis-je en insistant bien sur la fin de mon nom de famille. J'y tenais. C'était tout un héritage et c'était important pour moi. Je ne vais pas vous importuner longtemps. Je suis un ami de votre fille et j'ai besoin de son adresse. Personne en ville n'a sut me renseigner, ils m'ont tous diriger vers vous.

En se présentant à l’homme, Garrett ne se rappelait pas trop que sa fille lui aille toucher un mot sur cet homme, donc il restait un peu sur ses gardes. Le père de famille n’allait certainement pas donner ce genre d’information à un inconnu avant d’en avoir appris plus sur la situation du jeune homme et surtout sur son lien avec Lena. À la rigueur, il demanderait à la blonde de faire une escale jusqu’au Vintage pour le rencontrer. Voyant qu’il s’était trompé sur la terminaison du nom de famille de son interlocuteur, Garrett fit une moue maladroite. « Désolé, Monsieur Wailano, c’est un plaisir pour moi. » Dit-il après avoir terminé de lui tendre la main. L’homme d’affaire écouta les quelques explications du jeune homme bronzé qui souhaitait l’adresse de Lenalou. « Et bien, c’est certain que j’ai son adresse, sauf que j’aimerais tout de même en apprendre un peu plus à votre sujet avant de donner ce genre d’information personnel sur ma fille. Je n’ai pas envie de lui envoyer un psychopathe à sa porte ! » Garrett se mit à rire et lui fit un clin d’œil un peu amusé par la situation. « Vous la connaissez de où ? Je ne vous ai jamais vu à Sidebay depuis que j’y suis d’ailleurs… » Se questionna-t-il sur les intentions du brunet.

J'aurais dut me douter qu'il ne me donnerait pas l'adresse de Lena aussi facilement et que j'allais devoir répondre à une tonne de questions, justement ce que je voulais éviter. Je n'allais quand même pas dire au père de Lena que nous avions coucher ensemble. Je tenais à ma vie. Et même si il n'était pas très près de ses enfants, je doutais sincèrement que cette information lui fasse plaisir. Ce n'est rien, plaisir partagé. répondis-je en lui rendant son sourire. Je me triturai le cerveau essayant de trouver une histoire tangible sans lui dire nécessairement toute la vérité. Je comprends Mr Carpenter. Je suis un ami d'enfance d'Honolulu. Je viens juste d'arriver en ville en faite. Elle est rentrée au pays il y a 5 mois et nous avons eut un ... problème. On va dire qu'elle a fait quelque chose que je n'ai pas apprécié. Et je suis venu pour régler ce différent qui n'a que trop longtemps durée. Je ne suis pas un psychopathe, je cherche juste de réponses et il n'y a que votre fille qui pourra me les donner. Bon c'était pas mauvais. Je priais intérieurement pour que le père Carpenter en reste là.

Garrett analysait l’homme du regard, il ne savait pas ce qu’il voulait réellement dire en parlant d’ami d’enfance et encore pire, lorsqu’il insinua qu’il y avait un malentendu entre lui et Lenalou. Que devait-il penser de leur relation ? Garrett passa une main le long de son complet pour y redresser les courbes tout en écoutant l’homme. « Vous avez fait beaucoup de route pour voir ma fille, j’imagine que c’est quelque chose d’important, cependant, avant de vous donner ce que vous avez besoin, pourrais-je en savoir un peu plus sur ce petit souci à régler ? Je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais cela doit être grave si vous avez fait tout ce chemin pour la revoir ? » Il fronça les sourcils tout en essayant de trouver des réponses. « Vous avez été ensemble j’imagine ? » Il voulait mettre le doigt sur leur situation rapidement. L’homme d’affaire n’avait jamais été très présent pour Lena ; il était à Los Angeles avant octobre dernier, sans compter la surcharge de boulot qu’il trainait et le peu de temps qu’il avait pour donner à sa famille.

Je fronçai légèrement les sourcils. J'avais tout fait pour éviter de mettre des mots sur les évènements mais papa Carpenter n'avait pas l'air de vouloir me lâcher. Il n'allait pas exiger tous les détails de notre relation quand même ? Dans un sens, c'était très bien qu'il ne donne pas l'adresse de sa fille aussi facilement mais rentrer dans la vie privée des gens à ce point-là ça devenait trop quand même. Je passais une main dans mes cheveux, me demandant ce que j'allais bien pouvoir dire pour être délicat. Ecoutez, je comprends que vous preniez vos précautions et d'ailleurs c'est très bien mais je sais pas quoi vous dire si ce n'est qu'on a un différent et que nous devons le régler. Tous les deux. Je remis mes mains dans mes poches, serrant les poings. Je pense que chacun à un seuil de gravité différent. Ce qu'a fait Lena n'est pas gravissime, elle m'a blessé c'est tout. Il posa la question à ne pas poser et j'ignorai totalement ce que j'étais censé lui dire. D'un côté je ne voulais pas lui mentir parce que ce n'était pas dans mes habitudes, d'un autre côté je me voyais mal lui dire la vérité cash. Non pas vraiment. Nous sommes des amis depuis toujours et .. il n'y a jamais eut plus... enfin presque. J'étais en train de m'enfoncer tout seul. Ne me forcez pas à le dire d'accord ? Je ne pense pas que vous souhaitiez entendre ça.

Bien que Garrett trouvait cet homme plutôt poli et courtois, de savoir qu’il recherchait sa fille ne lui donnait pas réellement de bonnes raisons de lui offrir son numéro de téléphone. Il comptait en apprendre davantage sur la vie de Lenalou et cela semblait être la meilleure solution par ses connaissances. Garrett n’avait jamais été réellement présent pour elle et en savait encore trop peu pour dire qu’il la connaissait bien. De la journée qu’il avait passé avec la belle blonde depuis son retour à Sidebay n’avait pas été suffisant pour qu’elle lui touche un mot sur cet homme, donc il continuait à se méfier. Au fond, Len était enceinte, était-ce le père ? Il fronça les sourcils face à ce qu’il venait de lui répondre et s’empressa de continuer à taper la discussion. « Je vais peut-être vous paraitre direct, mais j’ai qu’une seule question qui me vient à l’esprit en écoutant votre histoire des plus vagues…. Est-ce que vous êtes le père du bébé que ma petite Lena attend ? » Il se lança et termina avec un léger sourire pour ne pas lui faire peur.

Il est vrai qu'en tant que père Papa Carpenter avait pas mal de choses à rattraper avec Lena. Mais il avait déjà de bons réflexes même si cela me mettait mal à l'aise. Quand Lena m'avait parlé de son père, j'avais été sceptique. Il était accro au boulot et passer peu de temps avec ses enfants. Mais il était ma seule chance de trouver l'adresse de Lena. Je ne voulais pas vraiment l'appeler et le lui demander directement. J'avais besoin d'un peu de temps pour me préparer à la confrontation. Mais rien n'aurait put me préparer à ça je crois. Je crois que l'expression de mon visage parla pour moi. J'étais littéralement sur le cul. J'ouvris la bouche plusieurs fois sans toutefois sortir un son. Un peu comme les poissons. J'essayai de me persuader qu'il n'avait pas dit ça. Que ce mot n'était pas sortie de sa bouche. Je passais une main dans mes cheveux, tirant sur les mèches. J'étais complétement perdu. Lena est enceinte ? Vous êtes sérieux ? Ce n'était pas possible. Nous n'avions couché qu'une fois ensemble. Qu'elles sont les probabilités pour qu'elle tombe enceinte en une seule fois ??? Ce n'était pas possible que cet enfant soit de moi .. Impossible... J'étais littéralement sous le choc. Cela fait longtemps ? Enfin je veux dire elle est enceinte de combien de semaines ? Qu'est-ce qu'elle vous a dit exactement ?

Voyant la réaction de l’homme, Garrett conclut qu’il ne semblait pas au courant de la situation. Mais qui était-il réellement ? Une simple aventure d’un soir ? D’après ce qu’il comprenait, cet homme ne semblait plus en contact avec Lenalou depuis quelques temps, enfin, depuis le début de sa grossesse s’imagina-t-il. Fronça sévèrement les sourcils, le bourreau de travail fixa l’homme un peu perplexe par la situation. Il se racla la gorge et lui répondit un peu confus. « Hum… ouais je suis sérieux… je ne savais pas que c’était un secret. J’imagine que vous êtes le père, mais que vous en saviez rien hein ? Je sais ce que c’est … » termina-t-il à la blague, poussant un même un léger rire moqueur face à la situation. Garrett n’avait même pas eu l’idée de lui poser la question sur la paternité du bébé. « De semaines… je sais pas trop pour tout dire, j’ai une photo sur mon bureau à la maison, mais je … je ne lui ai pas posé la question… sur le nombre exact, mais je dirais que ça commence à se voir ! » Wade analysa un peu l’homme face à lui, toujours intrigué par sa présence à Sidebay et son lien qui l’unissait à sa fille.

Je ne saurais pas vraiment expliquer ce que je ressentais pour l'instant. C'était entre la colère, l'incompréhension, la trahison et peut-être caché tout au fond, un peu de joie. Je n'en savais rien. J'étais en colère contre Lenalou de ne pas avoir daigné me prévenir qu'elle était enceinte. J'étais abasourdi qu'elle ne m'est pas appelé. Elle avait peut-être eut peur de ma réaction et c'était tout à fait légitime mais j'avais le droit de savoir. Rien que pour le principe. Et si c'était bel et bien moi le père, je méritais de savoir que j'allais avoir un enfant. Je me sentais profondément trahie qu'elle me le cache depuis peut-être son départ d'hawaï. Elle savait ce que représentait la famille à mes yeux. Comment osait-elle coucher avec moi, se barrer au beau milieu de la nuit, faire la morte pendant des mois, m'envoyer un mail pour s'excuser et finalement omettre le fait qu'elle avait une brioche dans le four. Non mais c'est pas comme si elle pouvait l'oublier nom d'un chien ! J'avais les yeux perdus dans le vide, mon pensées tournant dans tous les sens. J'étais déjà en train de me demander ce que j'allais bien pouvoir faire. Si j'allais pouvoir assumer quelque chose de cette ampleur. Je n'étais pas prêt à être père loin de là. J'avais espéré l'être un jour probablement mais certainement pas maintenant et pas comme ça. Non...Non j'en savais rien. Pour être honnête avec vous je suis arrivé par l'avion de ce matin. Je n'ai pas vue Lena depuis 5 mois. Le léger rire de Garrett me laissa entendre qu'une de ces précédentes femme avaient dut lui faire le même coup. C'était peut-être génétique après tout. Je tirais sur mes cheveux, marchant de droite à gauche sans savoir quoi faire, quoi penser. j'avais envie de me rendre chez Lena et de l'étriper pour m'avoir cacher une chose pareille. Non mais vous y croyez vous demandai-je en regardant Papa Carpenter elle m'a plantée comme un moins que rien sur la plage après la plus fantastique nuit de toute ma vie. Elle n'a pas donné signe de vie pendant des mois et des mois malgré mes coups de files incessants. Elle n'a jamais daigné m'envoyer de lettre ou quoi que ce soit. Je me suis mis à croire que j'étais qu'un foutu naze, une merde sans nom, que j'avais probablement fait ou dit quelque chose de mal pour qu'elle soit aussi cruel avec moi. Finalement elle m'envoie un mail, un putain de foutu mail avec des excuses à la noix pour justifier son comportement dégueulasse à mon égard. J'arrive dans cette ville, que j'ai presque hais tout simplement parce qu'elle était ici et que moi pas et c'est son propre père qui m'apprend que Lena est enceinte. Et je suis peut-être pas le père de cet enfant. Mais peut-être que si. Et si c'est le cas.. Qu'est-ce que je vais pouvoir faire ? Vous pouvez me le dire ? Qu'est-ce que je vais faire Mr Carpenter ? paniquai-je en le regardant. Je repris mon souffle et me laissé tomber sur un siège derrière moi. Je pris ma tête entre mes mains. Putain mais dans qu'elle merde je m'étais encore foutu ?

Un peu inquiet face à la réaction de l’homme, Garrett se questionna sur ses intentions face à la nouvelle qu’il venait d’apprendre. S’emportant dans un très long lapsius sur tout ce qu’il lui cacha depuis leur rencontre, le père de famille comprit un peu plus sur son histoire qu’il partageait avec sa fille. Mokai semblait être un type plutôt sympathique au final et il semblait réellement avoir besoin de s’expliquer avec Lena. Devait-il lui faire confiance ? Il savait très bien ce que c’était ce genre de situation, lui-même avait vécu divers paternité particulière où mensonges et cachoteries avaient un lien, mais là, il se trouvait face à son gendre d’un certain côté et il ne savait pas trop quoi lui répondre sincèrement. « Je comprends un peu plus votre histoire et je n’excuse pas les actes de ma fille, mais je pense que vous avez vraiment besoin de mettre les choses aux clairs avec elle…. » Il fit signe à l’une de ses employés de les rejoindre. Lui adressa un sourire de compassion, il s’adressa à la serveuse. « Pouvez-vous m’apporter une bouteille d’eau…. Ou un scotch peut-être ? » Dit-elle en démontrant un signe d’arrêt de la main pour obtenir une réponse avant de poursuivre. « Je ne comprends pas totalement les raisons qui ont poussés Lenalou à agir de la sorte, mais elle peut être bornée parfois, elle me rappelle tellement sa mère… » Avoua-t-il d’une pointe de nostalgie. « Étant père de 6 enfants, je peux comprendre votre situation… » Bien que Garrett comptait pour le moment seulement 6 au compteur, qui s’avérait être bien pire.

Coucou cela fait un bon moment qu’il n’y a pas eu de réponse à ce sujet.
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