Encore une fois... - ABIGAIL & JANE (SUJET CRU 18+)

Ce soir, Jane était en patrouille. Elle abordait la voiture de flic conventionnelle ; devant remplacer une amie. Il fallait dire qu’en tant que lieutenant, ce n’était pas de son service habituellement. Suivant la plainte d’une résidente face au comportement étrange d’une jeune femme que Wellington connaissait très bien. La jeune Abbie, surement complètement défoncée, trainait dans un parc d’une banlieue résidentielle ; cherchait-elle à retrouver ses pas ou venait-elle de sortir d’un bar à quelques pas de là ? JJ ne pariait sur rien en particulier, mais elle devait aller la ramener. La brunette stationna son véhicule devant le parc en question et se dirigea vers la jeune femme dans les vapes près d’un module de jeu. « Mademoiselle Jenkins, j’imaginais bien qu’il s’agissait de vous … bordel, toujours pas capable de rentrer seule à la maison ? » Dit-elle en soupirant. La brune roula les yeux. « Vous avez consommé quoi ? » Jane exigeait une réponse

Abi revenait d'une soirée difficile. Elle avait encore eu des clients cons et elle en avait ras le cul de faire ce job. Enfin ce soir en tout cas... Car parfois elle aimait vraiment la compagnie des hommes et par dessus tout ceux qui étaient canons, cultivés et hors normes disons. Elle arpentait les rues en fumant de la drogue. La belle voulait se défoncer pour oublier cette vie qu'elle menait durement. Elle fuyait un mec violent. La brune vivait chez son idiot de frangin et par dessus le marché elle ne se sentait à sa place nul part. Alors avec ce tableau, elle avait bien droit aux mauvaises choses à consommer pour zapper cela et se donner un quotidien pus sympa et fun. La belle s'acheta même une bouteille de vodka, qu'elle ne paya pas en fait. Elle entra dans le magasin et elle vola la marchandise, trop facile pour la jeune femme qui savait y faire dans cette supérette. Elle y allait souvent et avait compris le système pour chourer de l'alcool. Abigaïl savait qu'aucune caméra n'était placée, que la surveillance était nulle et que le mec au comptoir était totalement dénué de tout cerveau... Elle s'en alla victorieuse et se posa dans le parc. Ce lieu qu'elle chérissait tant en période de grande ivresse et autre. Elle se sentait la reine du monde, seule à rêvasser et se détruire la santé par dessus le marché. Jenkins entendit une voix retentir au bout de plusieurs minutes. Merde... C'était Jane la fliquette prête à tout. La brune voulait faire style de rien mais impossible. Tout la trahissait...

- Et ma copine... C'est... ça fait un bail que je t'ai pas vu pourrir mes soirées entre moi et moi seule, aller dégage merci. J'ai... Je suis pas bourrée et j'ai rien pris. Sa bouteille tomba, vidée des 3/4. Merde... enfin j'ai pris un peu de ça... ce bon truc là. Arrête des criminels merde, je suis juste un peu sa...saoule, rien de bien méchant. Je veux... sais rentrer. La jeune femme perdue cria. Laisse moi ! T'es pas mon merdeux de frère ou je ne sais quoi ok. Elle finit le quart de la bouteille qui restait illico presto.

La situation de la jeune escorte la touchait quand même un peu. Elle venait de découvrir la situation de sa grande amie Mackenzie et ressentait un peu plus de compassion envers le métier depuis cette révélation. Malgré ça, elle savait bien qu’Abigaïl était beaucoup plus mal en point que ne pouvait l’être Nelson. Elle se droguait continuellement et buvait à longueur de journée. Oui, Jane gardait un penchant très prononcé pour l’alcool, mais c’était respectable. Elle n’était pas alcoolique du tout. La femme posa une main sur la ceinture qu’elle gardait à sa taille contenant tout ce qu’elle avait besoin pour se défendre. « Bouffe mon cul salope… n’essaie pas de jouer avec moi, je te connais bien et juste à l’odeur que tu dégages. Tu sens foutrement fort… » Elle roula les yeux énervés par le comportement de la brunette. Elle la prenait réellement pour une barge. « Tu as bien raison ma jolie, je ne suis pas ton merdeux de frère, je suis l’autorité, alors tu me dois du respect merde ! » Ragea-t-elle entre les dents.

- Oui j'ai un peu bu et alors, tu bois jamais toi ? Ne me parle pas mal ok. Un peu de respect la fliquette … Wellington irritait la jeune femme. La belle avoua car de toutes manières, il était clair qu'elle s'était bourré la gueule et pas que. Son interlocutrice n'était pas dupe de toutes façons. Cela se sentait, se voyait. Que faire ? En tout cas ne pas prendre Jane pour une conne encore plus car la policière était d'une nature survoltée. Alors Jenkins embellit la vérité, cela ne faisait pas de mal. Le respect.... C'est quoi ça ? T'en as toi ? Va y barre toi... Elle fit mine de partir et leva la main en l'air pour dire « Je me casse ». Elle se retourna. Aller bye l'intrus. Elle se ravisa car elle vit un homme très étrange au loin. La brunette avait quand même la peur de se faire attaquer ou autre. Une sorte de lucidité persistait malgré l'état de Abi. Y a un ... M... chelou Jane.

Jane se connaissait bien, elle savait qu’elle faisait partie de ses gens beaucoup trop vulgaire et cela lui faisait perdre beaucoup de crédibilité lorsqu’elle bossait. Son supérieur lui avait régulièrement fait la remarque, mais malgré ce petit trait de sa personnalité, le lieutenant Wellington s’avérait être un très bon flic. Elle fixa la brune qui n’acceptait rien venant d’elle, ce qui amenait Jane à rager encore plus. « C’est pas parce que je suis direct et vulgaire avec toi, que ça te pardonne de tes foutus problèmes ma belle… arrête de te trouver des excuses. Tu es une putain de droguée et je ne sais quoi d’autre. » Jane tourna la tête vers l’homme qui s’approcha d’elles de manière étrange. Jane leva la main en l’air et hurla à l’inconnu qui s’approchait d’elles. « Police… ! Barrer vous m’sieur ! » Elle ne souhaitait pas avoir à l’intercepter aussi. Jane sortit ses menottes pour pouvoir conduire la brunette au poste. Cependant, l’homme continua à se rapprocher d’elles. Maintenant qu’il était dans son cercle de vision, Jane le reconnut. Il s’agissait de Chad ; le cinglé qui avait agressé son amie Mackenzie, dont elle cherchait à le retrouver depuis un petit moment. « Fuck…. » Wellington aperçut que l’homme possédait un flingue. Elles ne pouvaient plus rire. JJ attrapa le bras de Abigail et courut jusqu’à l’arrière d’un module de jeu. « Cache toi… »

Abi se mit à courir n'importe où, sous l'ordre de Jane. Son interlocutrice l'aida en l'emmenant derrière un jeu d'enfant. La jeune ne captait plus rien mais elle avait au moins compris le fait qu'elle devait se barrer un point c'était tout. Le mec était armé et JJ semblait connaitre le cas. Cette fliquette ramenait des soucis. Elle devait avoir du monde derrière son dos. La jeune dame était vraiment dure comme flic alors des grands méchants devaient l'avoir dans le collimateur et même vouloir la tuer... Elle titubait en courant comme une dératée, elle se mit derrière un jeu du coup et poussa un soupir apeurée. Elle ne pouvait crier... Elle n'avait même pas écouté le discours précédent de la policière car elle lui en aurait flanqué une. En quelque sorte, ce gars là l'avait sauvé d'une bonne tarte en pleine figure. C'est de ta faute ce gars taré qui veut nous tuer ? Putain arrête de me faire la le... leçon. Tu mérites vraiment la palme de la pire flic... Lâche moi sérieux... Inconsciente, elle parlait dans la normale et se leva pour partir. Elle voulait laisser la femme seule avec ses ennuis et être tranquille mais saoule, elle ne se rendait pas compte du danger. Et mec, elle t'a fait quoi la Jane ? Je ne l'aime pas moi non plus... Je vais... p... partir et te laisser avec elle hein.

Ce n’était certainement pas le bon moment pour se prendre la tête avec cette droguée. La rage envahissait la tête de la jeune lieutenante qui voyait sa victime préférer lui mettre tout sur le dos plutôt que de prendre son aide et se cacher. Il fallait comprendre qu’avec tout ce qu’elle venait surement de consommer, ce n’était pas étonnant qu’elle réagisse de la sorte. « Calme toi merde ! Tu vas nous faire descendre pauvre conne ! » Malheureusement, la brunette se laissa déprendre de son emprise et se leva pour fuir, hurlant au tireur qu’elle détestait également la policière. Jane était dans de sales draps. Elle posa une main à sa ceinture et constata qu’elle avait laissé son arme dans sa voiture de patrouille. « Holy shit…. » Qu’allait-elle faire, maintenant que Abigail fuyait, la laissant seule contre ce salaupard qui s’approchait d’elle dangereusement. « Je t’en prie … ne tire pas, on peut discuter ! » Elle allait tenter de le résonner.

- Je suis calme mais tu es folle toi regarde ce que tu m'attires : des ennuis ! Pire qu'une shootée, pire que moi. Tu devrais t'arrêter seule co.... Regarde cette ... Elle baissa le son petit à petit et compris son erreur assez minable mais la belle était droguée, alcoolisée alors la réalité s'échappa bien vite. Ce retour à la normalité fut fortement éphémère. Le cocktail n'était pas bon et surtout dans ce genre de situation. Elle se mit à tenir avec ce fou, le voyant plus comme un complice pour le coup. Abi ne se rendait plus compte de la réalité. La jolie se tirait juste pour échapper à la policière. Elle oubliait le fait qu'elle la laissait avec un déséquilibré... Le tireur brandissait son arme. Il s'approcha. Tu mérites la mort saleté ! Tu le sais ça hein... En plus tu n'as pas d'arme tu es donc à ma merci. J'aime ça j'aime... Alors on va faire court. Il fit exprès de tirer juste à côté du pied de Jane pour lui démontrer qu'il était le maître.

(HJ: ATTENTION, SUJET CRU)

Wellington sentait son cœur battre à milles à l’heure à l’intérieur de sa poitrine. Comment pouvait-elle s’en sortir ? Allait-elle mourir, éliminée de façon pitoyable, par l’un des anciens clients violents de Mackenzie ? D’un côté, elle se demanda si de mourir était la pire des situations ? Leslee lui manquait à un point qu’elle n’arrivait presque plus à avancer depuis trois ans, mais encore, elle ne pourrait dire si une fois morte, elle la retrouverait ? À Sidebay, sur cette terre, elle gardait encore de la famille, des amis qu’elle aimait. Jane voulait affronter ce criminel et survivre, mais en voyant la salope s’enfuir, JJ voyait ses espoirs réduites. « SALOPE ! » Hurla-t-elle à tue-tête à la droguée qui s’enfuyait. Jane espérait voir un passant comprendre la situation et lui porter secours. Sa radio communicante avec la police de Sidebay se trouvait également dans la voiture de police, donc, elle n’avait pas possibilité d’appeler de l’aide. Jane leva les mains en l’air face à l’homme. « Fuck me, merde ! Je t’en supplie à genou…. Laisse-moi partir et je ne te chercherais plus… c’est un bon deal…. Éliminer un agent de police, tu risques de t’attirer les foudres de tout le monde, tu vas finir ta vie à croupir en prison…. Shit. ! » Jane ne savait plus quoi faire, elle devait le faire changer d’idée. À l’instant même, toutes ses techniques apprises lors de formation professionnelle devaient lui server à l’instant. L’homme lui échangea un sourire narquois. « Fuck me…. C’est une bonne idée ça, tu es délicieuse et j’ai toujours voulu me taper un flic ! » L’homme s’avança en courant, ce qui donna peur à Jane qui prit fuite à son tour. Malheureusement pour elle, l’individu réussit à l’attraper. Il la jeta au sol, laissant Jane, le visage étampé contre l’herbe fraiche. Jane serra des dents, elle tentait de se débattre en frappant l’homme à l’aide de ses bras, de ses pieds, mais il était beaucoup trop fort pour lui. Le psychopathe détacha ses pantalons et pénétra sans aucune honte la pauvre brunette qui se faisait violée sans ne pouvoir sortir des griffes de son agresseur. Jane hurlait, elle criait comme jamais, en espérant qu’Abigail fasse quelque chose. Il s’agissait de la première fois qu’un homme se prenne d’elle. Cette sensation la dégoutait, la main imposante de Chad lui couvre la bouche pour l’empêcher d’alerter les gens. Le pistolet de l’homme se trouvait au sol près de lui, trop occupé à assouvir ses pulsions.

Abi partait comme ça sans aider la policière... Elle était vraiment monstrueuse mais au départ, elle ne le captait pas étant trop shootée. Cela la soulageait même. C'était bien malheureux de faire ce genre chose mais la jeune ne s'en rendait pas compte. La brunette marchait hébétée dans les rues mais elle fut comme secouée en entendant un cris strident. Son sang ne fit qu'un tour. Elle reconnut la voix de la "connasse" de Jane. Elle comprenait que la flic allait mourir, son cris le soulignait. Elle était dans une situation trop dangereuse. Elle courut et se sentait plus consciente étrangement. La peur l'avait dessaoulée. Elle y trouva un avantage à venir secourir la méchante JJ... Elle lui en devrait une ! Fini les menaces de la brune, enfin. L'escorte serait tranquille avec sa pire ennemie.
Abigaïl découvrit le fou sur Jane en train de la violer, scène fort choquante ! Il était insistant et il abusée de la femme sans retenue... Il était à fond dedans... Une horreur ! Jenkins ne souhaitait pas cela à la femme. Putain, dit-elle tout bas. Elle prit le flingue, le mec était concentré à faire ce qu'il faisait alors elle avait eu le temps de piquer son arme. Elle le menaça. Connard ! Bouge de là !!! Elle hurlait. Lâche là. Tu vas mourir pour ce que tu as fait... Elle ne réfléchit pas et tira sur ce gars sans trop savoir où elle l'avait touché. Choquée, elle se laissa tomber au sol, elle tremblait comme une folle. Elle réalisait que pour faire cela elle n'avait jamais été prête. Elle espérait l'avoir assommée, pas tué.

Jane ne voyait que du blanc à l’instant même. Tout semblait au ralenti, elle ressentait la pénétration du psychopathe meurtrier qui abusait de son corps comme s’il lui appartenait. Elle tentait de se débattre, de le mordre, de le frapper, mais elle n’y arrivait pas. L’individu était imposant et plutôt fort. À l’instant même, Wellington se trouvait à sa messie. Fermant les yeux, ne souhaitant plus vivre ce terrible instant, la brune sentit soudainement l’homme se retirer. Sans attendre, elle attrapa ses bras pour se trainer dans le sable du parc pour enfant et ainsi se délivrer des griffes de l’homme. Jane leva le regard vers l’escorte qui était revenue pour la sauver. Les larmes perlèrent le long de ses joues, elle se sentait sale, elle n’avait jamais vécu une situation aussi humiliante. Elle remonta son pantalon avec rapidité échangea un regard face à la brunette debout qui menaçait et finit par envoyer une balle en plein ventre du salaud. Venait-elle de le tuer ? Jane ne le savait pas, mais un côté d’elle espérait qu’il crève dans d’atroce souffrance. Elle tremblait, son cœur palpitait, ce qui lui donna aussitôt une envie de régurgiter, ce qu’elle finit par faire. Leva le regard, passant une main sur sa bouche pour retirer les morceaux de vomis, elle vit Abi tomber au sol. Que c’était-il passé ? Elle fixa l’homme au sol terrifiée. Elle était flic, mais la situation qu’elle venait de vivre était hors de son contrôle.

Abi était choquée de ce qu'elle venait de voir... Jane, cette flic qu'elle haissait, venait de se faire violer. Ce n'était même pas à souhaiter, pour n'importe quelle femme. Même si la policière était dure, elle ne méritait pas un tel sort. La droguée avait mal au cœur. L'envie de pleurer la gagna mais elle prenait sur elle. Elle devait se faire violence et l'aider. L'homme était concentré sur son action. Il avait un visage affreux et le pire était qu'on voyait sur ses traits qu'il prenait un plaisir fou... C'était un vrai salaud. JJ pleurait. Elle se releva quand elle put et se rhabilla rapidement. Quelle sensation... Elle devait se sentir si mal, si honteuse. La délinquante ne rit pas ou ne montra pas une once de méchanceté , au contraire elle se montra amicale et compréhensive, prête à sauver la femme en danger. Il avait eu ce qu'il voulait en tout cas... La brunetteétait partie, jamais elle n'aurait du. Elle ne s'en voulait pas car elle ne pouvait pas savoir. Elle était droguée et son jugement était altéré. C'était à Jenkins d'abréger les souffrances de son ennemi, ici et maintenant. Elle devait agir et vite. Elle avait tiré sur l'homme. Elle avait commis l'irréparable, une chose qu'elle n'aurait jamais cru faire. Elle se sentait mal à présent mais soulagée pour Jane. Le mec fou hurla. Jane, elle, vomit. Quel dur moment ! Abi était au sol, tremblante, terrifiée. Elle se releva et vint vers Jane W. Tu veux que j'appelle tes collègues pour toi ? Je suis désolée pour toi. Je... Je.

La douleur qui l’envahissait était moins forte que le choc qu’elle vivait suite à son agression. Jamais elle n’aurait imaginé vivre une relation sexuelle avec un homme, encore pire, violée. Elle côtoyait des criminels à longueur d’années, elle avait croisé plusieurs femmes violées depuis ses débuts, mais d’être à leur place, c’était fou. L’homme criait, il souffrait, il semblait même perdre beaucoup de sang. JJ fixa en pleure la prostituée qui suggéra qu’on appelle quelqu’un. « … appelle Mack…enzie » Elle se doutait bien que les deux femmes se connaissent d’après leurs métiers respectives. C’est à ce moment qu’elle tourna la tête et fixa l’homme qui se releva rapidement. Malgré la douleur suite à sa blessure, l’homme prit course et réussit à disparaitre dans la forêt danse. Jane se mit à hurler. « Putain d’merde AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH ! » Elle pleurait, elle criait, son visage se déforma par la douleur. Elle était détruite, elle n’arrivait même pas à aller rejoindre Abigail ou même l’arme pour se défendre.

Voir Jane souffrir ainsi était insoutenable... La jeune femme se sentait si démunie, si mal. Ele ne comprenait pas tout ce qui lui arrivait. Elle avait l'impression de jouer dans un film dramatique. La délinquante se réveillerait un jour mais là elle jouait un rôle principal dans l'action et elle se devait d'être la plus exemplaire possible. Elle n'avait plus le choix. La brunette avait même su tirer sur ce taré. C'était un réflexe pour sauver JJ qui aurait sûrement fini à la morgue après tout cela. Il allait peut être trépasser mais l'instinct de survie et le reste fit que Abi se reprit. Elle demanda à la policière qui appeler ? C'était étrange que deux âmes si opposées, deux côtés de la loi contradictoires, se retrouvent ainsi liés. Jane W demanda Mack. Ce choix surprit la jeune qui se demandait pourquoi elle et pas des collègues. Elle bafouilla :

- Ouais.. Euh ok.... Mack mais... pour...pourquoi ? Pas le temps de quoi que ce soit, le fou se releva et s'enfuit net. Jenkins eut le temps de se permettre un sms et elle courut avec le flingue qu'elle avait avec elle. Elle allait tenter l'impossible : le rattraper ! Jane était mal et elle ne pouvait faire plus. Abi était la seule possibilité. Dans sa course, elle lança son portable sur JJ pour lui montrer qu'elle avait su envoyer un message texto. Il était encore sur la page de ce dernier. Wellington pourrait même l'appeler si elle le désirait mais le moment était plus à la course. Ce dingue allait trouver le moyen de disparaître.

Pourquoi Mackenzie ? La question parcourut l’esprit de la jeune lieutenante qui se trouvait dans une situation des plus déplorables. Elle faisait partie du corps policier de la ville et possédait un répertoire complet en cas de drame dans ce genre-là. La réalité, c’était qu’elle courrait après ce cinglé depuis des semaines pour aider Mackenzie. D’aller directement à la police sans en aviser son amie dont le secret qu’elle venait de découvrir à son sujet risquerait de compromettre sa couverture. JJ tenait beaucoup à sa grande amie et elle voulait la voir avant de faire quoi que ce soit. En plus, à Sidebay, il s’agissait surement d’une des personnes qu’elle avait le plus confiance et savait qu’elle pourrait la comprendre d’une certaine manière… JJ soupira en lâchant avec le peu de force qui lui restait. « Parce que… » Elle ne tenait pas à développer pour le moment. La rage de voir l’individu fuir était déjà assez puissante. Levant les yeux vers le ciel, elle comprit que Abi tentait de se reprendre, elle prit course pour le retrouver, mais Jane jugeait que ce serait difficile. Elle fixa le portable qu’elle lança plus tôt. Ce dernier atterrit directement dans le sable. Elle voyait les textos, mais n’avait pas la force de tendre le bras, tremblant de tout son être.

Maddison se sentait soudainement anxieuse… il fallait dire qu’elle venait à peine de recevoir un message texte des plus inquiétant ; «URGENCE ... JANE ... MOI ... UN FOU ..» Tout de suite une petite cloche s’était mise en marche dans sa tête, sonnant sans arrêt depuis maintenant dix minutes. Que faisait Abi avec Jane ?! Qui était le fou…était-ce Chad ? Mille et une questions sans réponses pour l’instant. Dès que possible la belle blonde se mit en route, avança plus haut que la limite permise par le code de la route et arriva en trombe à l’adresse donnée par son amie et collège. Un parc…Maddi coupa le contact de sa voiture et se mis à courir pour finalement être un peu plus soulagée de voir les deux femmes l’une à côté de l’autre…bien que Jane semblait franchement déboussolée. L’escorte voyait que quelque chose d’anormal s’allumait dans le regard de la lieutenante de police qu’elle connaissait depuis maintenant plusieurs années. Son visage était marquée par du sable et des larmes semblaient s’être créées un chemin contre ses joues. Désemparée Mack s’élança vers son amie pour la prendre dans ses bras. Elle n’avait aucune idée de ce qui s’était passée, mais savait pertinemment qu’elle en avait besoin, là, maintenant.

Mack arriva sur les lieux, elle avait reçu le texto. OUF. Mais Abi n'en resta pas là, elle se mit à la poursuite de ce fou. Elle savait que ça serait peine perdue mais elle tenta quand même. Elle voulait venger JJ et aussi mettre tout le monde en sécurité. Le temps qu'elle démarre, lui laissa une avance. La jeune aperçu une ombre. Elle se mit à courir le plus vite possible pour le choper mais personne... Le stress monta, elle se sentait traquée comme dans un film d'horreur. C'était comme ci l'assassin était là et qu'il savait que sa proie était toute prête pour lui. Jenkins se reprit et se dit que c'était elle la chasseuse. Elle ferma les yeux un instant pour écouter les sons. Il était trop tard, plus rien... Elle était dégoûtée. Puis elle devint rassurée dans un sens car face à lui, qu'aurai-elle pu faire ? Rien certainement. Elle n'était pas une policière ou autre, juste une simple femme. C'était trop pour elle. La pression l'aurait déstabilisée. Elle revint vers Jane et prit Mack dans ses bras : Merci, dit-elle sincèrement. Après, elle se permit d'annoncer à la flic que ce dingue était en fuite et impossible à trouver. Elle était désolée... Mais elle n'avait pas su le rattraper.

Les minutes passèrent et JJ fut prise d'un moment de néant avant le retour de Abigail et l'arrivée de Mackenzie. Elle fixait l'horizon sans vraiment bouger les traits de son visage. Elle souffrait, d'avoir été violée de la sorte lui faisait déjà mal, mais le plus difficile, c'était la souffrance intérieur. On avait saccagé son corps, cet homme avait profité de sa vulnérabilité et elle regrettait tellement de chose face à cette soirée. Fixant son amie qui s'approchait d'elle pour la prendre dans ses bras, Jane resta molle, ne trouvant à peine la force de répondre. La salope de Abigail lui informa qu'elle n'avait pas réussis à le retracer, c'était une sacré merde. Jane se mit à pleurer, de chaudes larmes perlèrent le long de ses joues. « .... je...» elle n'arrivait pas à ajouter quelque chose.

Mack opina aux remerciements de son amie de boulot qui vint à son tour la prendre dans ses bras. Elle lâcha son emprise de sur Jane qui semblait aussi molle qu’une poupée de chiffon. Quelque chose d’épouvantable s’était produit, mais quoi ? Jamais Mack n’avait vu JJ aussi ébranlée…cette fille qui en temps normal si forte, même lorsqu’on lui avoue être une escorte… ? La blonde lui attrapa la main, cherchant son regard vide. Qu’est-ce qui s’est passé pour l’amour du ciel ? Qui est-ce que tu cherchais ? Questionna-t-elle à l’égard d’Abi pour tenter ensuite, une fois de plus, de trouver le regard de son amie Jane. Pourquoi vous m’avez appelé moi au lieu du renfort de la pol… Puis son cerveau surchauffa, elle venait de comprendre. Chad ? C’était lui ?! Son timbre de voix venait de franchir les aigues… s’il avait osé lui faire du mal à elle aussi…

Abi se sentait à présent plus spectatrice car elle ne pouvait plus et Mack était là pour Jane. La jeune avait envie de partir et de les laisser. La blonde était très rassurante et présente pour tous, une vraie héroïne pour le coup. JJ pleurait c'était si triste à constater mais la brunette ne pouvait la réconforter. Elles n'étaient pas amies loin de là, la blondinette ferait l'affaire. Abi se mit quand même à parler un peu. La policière allait si mal, elle devait se faire soigner, avoir un suivi. Il faudrait aller à l'hôpital les filles... Jane va mal! Bougeons de là. Tu veux bien ? Elle tenta une approche quand même pour aider la flic. Ensuite, elle répondit à Mackenzie du mieux possible. C'était un taré, il a violé Jane et apparemment, il lui en voulait grave... Il a disparu, je voulais le rattraper mais il s'est enfuit... Chad ouais sûrement. Un conseil, faites le arrêter car il reviendra. Il est fou, un vrai malade mentale. Je comprends pas ce qu'il veut mais Jane il l'apprécie étrangement... Elle m'a dit de te contacter. Tu saurais pourquoi. Vous lui avez fait quoi à ce délabré ?

Jane continuait à fixer l’horizon telle une morte-vivante. Elle ne se sentait plus la force de parler, elle avait du mal à bouger ses membres tellement le choc avait été grand. Comment allait-elle continuer avec cet horrible acte à l’esprit. Elle bouillonnait intérieurement, elle ne pouvait pas laisser cette pourriture courir les rues de Sidebay. Elle craignait de le recroiser, mais elle allait devoir se montrer forte. Pour le moment, elle souffrait trop pour réagir, mais ça allait venir. Le regard perdu se plongea un moment dans les yeux de Mack sans répondre. Au moins, Abigail agit et lui expliqua un peu ce qui s’était passé. Elle craignait déjà le regard de Mackenzie.

L’hôpital? Pourquoi devait-elle aller là-bas…elle ne semblait aucunement blessée…puis lorsque la brunette lui expliqua que Jane venait tout juste d’être violée par le taré qui avait tenté de faire pareil avec elle, Mack se retenu pour ne pas vomir alors qu’elle tentait de déchiffrer le regard de son amie, qui elle ne parlait aucunement. Abi, visiblement aucunement au courant de la situation passée avec ce malade, tenta de les inviter à le faire coffrer…qu’il était un vrai dérangé et qu’elles étaient toujours en danger puisqu’il finirait par revenir…Maddison ravala sa salive avant d’attraper son amie par l’épaule, tentant de la soutenir du mieux qu’elle le pouvait. «Vous lui avez fait quoi à ce délabré ?» Cette question était de trop et si la jeune femme aurait fait partie d’une série animé, il aurait été fort probable que de la fumée lui aurait sorti des narines. C’est lui qui nous a fait quelque chose ! S’exclama la blonde en fronçant les sourcils. Il a essayé de me faire la même chose lors de notre rendez-vous…j’ai fini par m’en sortir puis il s’est sauvé avant que Jane n’arrive à mon appartement… Elle lui expliqua les faits, le plus calmement possible avant de soupirer. D’accord, on va à l’hôpital Jane, on peut pas te laisser comme ça…

- Merde mais c'est un malade ce gars là et vous n'avez pas la possibilité de vous affecter une protection rapprochée ? Il va recommencer si il est fou comme ça, ça sera un plaisir pour lui... Il faut en parler les filles. Vous risquez gros. Mack, ça va toi ? Il t'a aussi fait du mal... J'aurai du le tuer. Pourquoi vous. Il s'en prend à d'autres gens vous pensez ? La jeune s'arrêta de poser des questions ou autre et elle se pencha vers son ennemi Jane, elle lui tendit une main. Elle flippait pour ces filles qui allaient peut-être le revoir un jour et puis elle avait la peur de le revoir elle aussi... Elle connaissait sa bouille maintenant et l'histoire aussi. C'était un réel malade mental... Il n'y avait pas d'autres mots. Il fallait voir si la policière n'avait rien de spécial avec ce qu'avait fait ce taré de première. On y va ma belle ?