Tommy et la Chocolaterie - MACK & TOMMY (18+)

Une chose est sûre pour la survie d’une chocolaterie il vaut beaucoup mieux ne pas songer une seule seconde à leur passer le flambeau du moins si vous désirez que votre chocolaterie tourne encore dans les années à venir. Après si le plan est de détruire cette dernière ou de foutre le bordel dedans pour ne plus être dans la capacité à subvenir aux besoins de la vente alors là ils peuvent être les meilleurs dans le domaine en y faisant n’importe quoi ou du moins en prenant le chocolat pour un tout autre usage que la vente. « Hum…on va dire que j’ose pas regarder l’état du canapé et la possibilité qu’on en est foutu dessus ou un peu à côté. Mais bon je pense que je ne vais pouvoir constater les dégâts que demain matin avec la lumière du jour pour m’aider. » Il essaya de comprendre ce que la jeune femme voulait dire par « cette tronche » et puis finalement il amena ce petit air innocent sur son visage pour faire celui qui ne comprenait pas de quoi elle était en train de parler. Il vit ce sourire malicieux sur le visage de Mackenzie et sourit à son tour. « Et moi c’est ce petit sourire sur ton visage, ce regard plein de malice qui me rends fou, qui me rends dingue. Je suis peut être tout simplement dingue de toi c’est une option comme une autre aussi. »

La jeune femme émit un petit sourire alors que Tommy évoquait la très grande possibilité que le sofa et les alentours soient touchés eux aussi par le carnage de la mousse au chocolat. Je t’aiderai à nettoyer, tu verras ça ira plus vite ! La blonde mordilla sa lèvre, ne pensant pas un instant qu’elle ne serait probablement plus là le lendemain au matin…quoi qu’ils passaient un agréable moment et personne ne l’attendait chez elle…dans son grand condo vide. La jeune femme était libre de ses mouvements tout comme semblait l’être Tommy qui ne se pressait pas à la mettre dehors. Mack se mordilla le bout de la langue alors que l’homme faisait mine de ne pas comprendre ce qu’elle venait de lui dire. Arrête de faire l’idiot ! Lui répliqua-t-elle tout en montrant un énorme sourire avant de retrouver celui qu’elle affichait juste avant de lui indiquer que son visage, sourcil arqué, l’aguichait. Néanmoins elle fit mine d’être gênée –ou bien elle l’était véritablement- alors qu’il disait à son tour, aimer ce visage et la manière qu’elle avait de lui sourire…elle le fixa un instant alors qu’il venait de lui dire être peut-être fou d’elle. C’était réciproque, mais Mack n’ajouta rien, préférant savourer ce moment, entourant l’homme de ses deux bras pour le sentir bien contre elle.

« Tu m’aideras à nettoyer ? Si tu restes sage surtout…sinon ça risque d’être encore plus le bordel. » Ah bah oui, après tout là ils devaient se contenter de manger la mousse au chocolat et regarder le film en même temps et ils ont réussi à en foutre de partout alors en essayant de faire le ménage ensemble ou du moins de ranger les dégâts qu’ils ont causé ils peut très bien être capable de faire autant de connerie que ce soir. « Pardon ? Moi faire l’idiot ? Comment oses-tu ?! Je ne sais pas ce qui me retient de bouder ! » Il fit la moue et se retint de faire le chieur en faisant mine de bouder. Il resta avec la jeune femme sur lui et contre lui et profita de la chaleur corporelle qu’il dégageait, de la douceur de son corps, de sa peau. « Je crois que je pourrais rester ainsi toute une éternité. »

Mack hocha la tête en signe d’approbation alors que Tommy lui demandait si réellement, elle l’aiderait à tout nettoyer. Évidemment ils avaient semés la pagaille à cause de cette envie soudaine de s’aimer l’un l’autre, mais la belle blonde savait aussi quand s’arrêter pour pouvoir faire ce qui était important. Enfin le ménage faisait-il parti des choses que Mack considérait comme importante ? Surement pas, mais le faire en compagnie de son ex était tentant. Bah alors boude si c’est ce qui te fait plaisir ! Lui répliqua l’escorte les bras tout contre lui alors qu’il faisait semblant de se vexer pour le commentaire qu’elle avait fait lorsqu’il faisait mine de ne rien comprendre…Visiblement Tommy adorait toujours autant faire semblant ! La blonde lui tira la langue, comme elle en avait l’habitude de le faire lorsque quelqu’un la faisait marcher puis lui sourit tendrement. « Je crois que je pourrais rester ainsi toute une éternité. » Mackenzie replongea sa tête contre le torse bouillant de Tommy. mais on aurait sacrément envie de pipi… Lui dit-elle pour rire à son tour, avant de défaire ses bras autour de lui pour venir planquer sa main droite contre la joue du brunet. mais je crois comme toi… Ajouta la blonde, un peu plus sérieuse cette fois.

Dire oui encore faire oui de la tête c’est une chose mais ensuite tenir sa promesse ça par contre c’est tout une autre histoire. Non pas que la jeune femme soit une menteuse mais disons que là ils étaient censé être calmes et regarder le film et ils n’étaient pas vraiment trop prévus de coucher ensemble alors qui dit que demain le ménage sera bel et bien fait alors qu’ils ont dit qu’ils allaient le faire tous les deux car ce n’est surement pas maintenant qu’ils vont avoir envie de le faire. Il afficha une mine outrée quand elle lui dit qu’il n’avait qu’à bouder si c’est ce qu’il avait envie. Il fronça le regard et rétorqua quelque chose à ce propos. « Mais qu’est-ce que tu es méchant mademoiselle Nelson…han lala ! Genre sans cœur quoi ! » Il se mit à rire par la suite et mêla son rire à celui de la jeune femme. Ce moment de joie avait été créée parce que la jeune femme venait de répondre à Tommy en disant qu’ils auraient surement beaucoup envie d’aller faire pipi si jamais ils restaient coller ainsi sans jamais vraiment bouger. C’est assez bête mais totalement amusant de penser à ce genre de détail dans un cas pareil. Le film avançait alors que ces derniers ne le suivaient plus trop et qu’ils passaient plus de temps à parler et rire qu’autre chose. Il demanda alors à Mackenzie « Tu passes la nuit ici avec moi ? »

La jeune femme montra les dents une fois de plus, démontrant qu’elle était plus qu’amuser par la situation et par le fait que le professeur devrait bouder, si vraiment c’était ce qu’il voulait. Évidemment Tommy rentra dans le jeu sans trop de problème, venant même dire à Mack qu’elle était méchante et sans cœur, ce qu’elle n’était évidemment pas, ça elle le savait tout autant que lui. Les deux adultes riaient maintenant avec synchronisme, cela faisait un bien fou à Mackenzie qui avait été un très long moment sans rire des choses bêtes de la vie alors que Tommy venait de l’abandonner…c’était loin tout ça et la blonde préféra chasser ses idées moroses de son esprit. Hmm pourquoi pas ? Rétorqua la jeune femme à la question de Tom, qui demandait si elle passerait la nuit chez lui. L’escorte sourit une nouvelle fois alors que ses yeux brillaient probablement de mille feux. Le film avançait à une vitesse folle…fallait dire qu’ils ne le regardaient pas réellement, préférant parler, rire et déconner plutôt que d’y prêter attention, mais heureusement ils l’avaient déjà vu et ce, plus d’une fois. Tu devras par contre me prêter des vêtements pour le reste de la soirée…ma robe doit baigner dans le chocolat à l’heure qu’il est ! tout en pesant ses mots, la blonde porta son attention sur les vêtements au sol. Tu sais ce vieux t-shirt, celui que je portais pratiquement plus que toi, ce serait parfait ! Lui répliqua ensuite la blonde, faisait référence au temps où ils étaient ensemble.

Cela devait normalement être assez bizarre comme proposition après ce qu’ils ont vécu, son abandon de la jeune femme et puis finalement ce malaise puisqu’ayant couché ensemble à l’hôtel peu de temps après la jeune femme avait décampé de la chambre le plus rapidement possible. Laissant bien évidemment comprendre qu’elle regrettait ou du moins qu’elle pensait avoir fait une erreur. La jeune femme semblait être pour l’idée de dormir chez lui mais ce ne fut pas une réponse si catégorique qu’il l’aurait pensé mais bon c’était déjà une réponse positive. « Si tu préfères rentrer je comprendrais mais j’ai difficilement envie de te laisser partir. » Effectivement la robe que la jeune femme avait sur le dos tout à l’heure ne devait pas vraiment être dans le même état qu’au début de leur soirée. Il se mit à rire de nouveau quand elle fit référence à un tee-shirt qu’elle portait souvent à l’époque où ils étaient encore ensemble et qu’elle portait disons beaucoup plus que Tommy. « C’est vrai qu’il était carrément plus souvent sur toi que sur moi. Mais tu sais j’ai d’autres tee-shirt que celui-ci. Et puis je te préfère largement sans rien tu sais. » Il lui fit un clin d’œil dès qu’elle avait le regard tourné vers lui mais bien évidemment qu’il allait lui donné quelque chose si elle le désirait. « Dis…la dernière fois qu’on a…que l’on a couché ensemble dans cet hôtel, tu le regrettais n’est-ce pas ? »

Mais non, ici fera parfaitement l’affaire et de toute manière personne ne m’attends à la maison…je te promets que ma mère m’a donnée la permission de découcher ce soir ! La blonde venait d’évoquer sa mère rien que pour une fois de plus embêter Tommy. Il était évident qu’elle voulait rester à dormir…rentrer toute seule, dormir dans le silence une fois de plus la ferait probablement craquer, après la soirée qu’elle venait de passer…enfin l’escorte leva les sourcils en signe d’approbation. Elle se foutait bien du morceau de linge qu’elle porterait, mais de savoir qu’il appartenait à Tommy la sécurisait et ça avait toujours été le cas. Peut-être, mais je ne crois pas que les passants demain matin seront du même avis que toi, surtout les petites vieilles aux cœurs plus fragile que le tien ! Mack rit une fois de plus à l’idée d’effrayer des mamies par son manque de vêtements mais cessa de rire lorsque le brunet évoqua la dernière fois qu’ils s’étaient vu…la dernière fois et donc la première en six ans. Maddison baissa le regard, quelque peu troublé d’y repenser. Je ne sais pas… Lui dit-elle en toute franchise. Je pense surtout que j’ai eu peur… Lui dit-elle à la suite d’une petite minute de silence entre sa première phrase et celle-ci.

« Hum…c’est plutôt bon à savoir au pire on aurait rejoué une scène de Cendrillon sauf que mademoiselle ne serait pas du tout rentrer chez elle-même après minuit. » Il sourit à la jeune femme et écouta ses propos surtout quand elle précisa qu’il y avait des personnes qui ont un cœur plus fragile que le sien enfin plus particulièrement les personnes âgées. « Ah bon ? Il y a des gens avec un cœur plus fragile que le mien ? C’est plutôt bon à savoir ! » Il ne voulait pas ôter toute la joie qui était présente depuis le début et pourtant en évoquant la dernière fois c’est plus ou moins ce qu’il avait fait. Il amena alors la jeune femme à se relever et se retrouva assit sur e canapé. Il prit la main de la jeune femme. « Désolé je ne voulais pas mettre un malaise entre nous, je ne reparlerais plus de ce jour-là…a part pour dire que tu es le plus beau cadeau d’anniversaire que je puisse avoir. » Il se pencha alors sur le côté et attrapa son boxer qu’il enfila puis il se saisit de sa chemise et la tendit à Mack pour qu’elle puisse l’enfiler. Il prit ensuite l’intégrale des vêtements dans les bras, il tendit la main à Mackenzie et lui fit signe de la suivre. « Tu viens on va dans ma chambre on y sera déjà beaucoup mieux. »

L’histoire de Cendrillon fit bien rire la jeune escorte alors qu’elle s’imaginait sans un soulier, Tommy au petit matin venant lui faire essayer, la nommant ainsi sa princesse…enfin elle s’égarait du sujet comme une petite gamine, mais revint rapidement à la réalité avec le sujet des cœurs fragiles. Mieux valait en rire qu’en pleurer et puis d’après ce qu’elle pouvait bien voir Tommy n’en souffrait pas plus qu’il ne le fallait…certes cela restait quelque chose de grave en lui-même, mais en rire apaisait l’atmosphère et rendait la chose beaucoup moins critique pour la blonde. Mais oui, tu sais il n’y a pas que toi dans la vie Tomtom ! Elle lui tira la langue tout en se repositionnant sur le canapé. C’était évidemment à ce moment-là que les choses devinrent un peu plus lourd dans la pièce, qu’une ambiance sérieuse s’installa un court instant. Le brunet comprit rapidement qu’elle préférait ne plus en parler et lui promis que ça n’arriverait plus. De nouveau la blonde se senti mieux…surtout avec le compliment que venait de lui lancer Tommy. Hey bien je suis contente que tu ais apprécié mon cadeau, j’hésitais entre ça et un gros ballon de baudruche inscrit 40 ans déjà ! Mackenzie se mordilla la lèvre tout en enfilant la chemise du professeur avant de se lever pour le suivre à la chambre. Elle savait pertinemment que ce fameux cadeau n’était pas d’elle, mais préférait en rigoler.

La scène à la Cendrillon est tout à fait faisable surtout quand on admire le beau bordel qu’ils ont foutu c’est simple, il suffit que notre cher Tommy ou encore que la jeune femme ne parvienne pas du tout à mettre la main sur ses chaussures afin que ce dernier puisse revenir vers elle un peu plus tard et lui faire essayer le soulier afin de le lui rendre et de l’aider à l’enfiler. Un peu comme il est question dans Cendrillon sauf que c’est pour vérifier qu’il est bien à la taille de son pied. « Je sais que j’ai dit que je ne mettrais pas de malaise mais je repense à tout à l’heure…tu disais que tu m’aurais supporter dans le bon comme dans le mauvais mais tu penses vraiment ce que tu disais…tu aurais réellement supporté de me voir à plusieurs reprises dans l’état dans lequel tu m’as vu tout à l’heure ? » Il lâcha un sourire quand cette dernière dit avoir hésité entre son cadeau ou alors un ballon de baudruche où il aurait été inscrit 40 ans dessus. « Ah bah oui c’est vrai que me rappeler mon jeune âge c’est une brillante idée. » Il lui prit la main alors qu’ils se dirigeaient vers la chambre de Tommy. Notre cher professeur défit le lit et posa les mains sur la taille de la jeune femme et vint l’embrasser. « Tu veux aller te doucher ou te nettoyer un peu maintenant ou demain matin ? »

La jeune femme écoutait son amant lui demander si réellement, elle pensait ce qu’elle lui avait dit un peu plus tôt dans la journée concernant son état de santé. Serait-elle restée à ses côtés ? Bien évidemment que si, Mack aimait plus que tout au monde Tommy et pour notre escorte, l’amour voulait aussi dire accepter et s’aimer dans la santé comme dans la maladie, une forme de mariage non officiel au final. Enfin elle hocha posément la tête avant de lui répondre avec franchise. Bien sûr que si…je ne dis pas que ça aurait été tous les jours facile et que cela me ferait plaisir de te voir souffrir ! Seulement il faut prendre en considération les bons comme les mauvais jours, on en a tous, même si on est pas malade… La blonde espérait que Tommy comprendrait son point de vue. L’amour c’est comme le mariage, il faut s’épauler et s’aimer, dans l’amour comme dans la maladie… au final il n’y a qu’un minuscule bout de papier qui vient le rappeler ! Elle lui sourit avec compassion avant de le regarder défaire le lit. L’idée du ballon lui redonna le sourire, mais n’ajouta rien à ce sujet, préférant tout de suite répondre à Tommy concernant le nettoyage de la mousse au chocolat sur leurs deux corps. Hmmm j’avoue que je préférerai me nettoyer tout de suite, je sais que je dormirai mieux sans chocolat dans les cheveux ! L’escorte tourna son regard pour croiser celui de Tom.

Il écoutait la jeune femme avec attention, il ne voulait pas remettre de problèmes entre eux mais juste parler un peu avec elle, il espérait ne pas avoir à éviter tout le temps le sujet. Après tout ils devraient bien pouvoir parler de tout comme c’était le cas auparavant. « Je suis d’accord avec tes propos seulement je ne voulais pas que tu me vois ainsi…que tu vives un calvaire avec un homme malade et aussi impuissant que c’était le cas tout à l’heure, que tu te farcisses des heures d’attente chez les médecins ou encore aux urgences. » Il avait la jeune femme au bout des bras, sa peau au bout des doigts. « Tu n’as qu’à aller dans la salle de bain, je te rejoins pour aller me nettoyer le visage, te ramener une serviette. » Il s’exécuta d’ailleurs après lui avoir embrassé le front. Il saisit une serviette dans le placard, un tee-shirt et se dirigea dans la salle de bain. Si la jeune femme était en train de se nettoyer, Tommy fit couler l’eau du lavabo et prit de l’eau dans ses mains pour se nettoyer le visage et les cheveux.

Mackenzie pouvait parfaitement comprendre la crainte de Tommy face à ce qu’il aurait pu lui faire endurer avec cette soit disant maladie au cœur. La blonde avait cette facilité à comprendre, de se mettre dans la peau des autres, même des gens qu’elle ne connaissait pas. Comme elle le lui avait déjà dit, elle ne lui en voulait pas…enfin si un peu, qu’il ne l’ait pas laissé choisir par elle-même si elle devrait rester à ses côtés…mais aucunement parce qu’il était malade. Enfin elle hochait la tête aux propos de Tom, lui démontrant qu’elle comprenait parfaitement puis sourit tendrement alors qu’il déposait ses lèvres contre son front. Entre eux c’était pratiquement redevenu à la normal. Mack ne se sentait plus coupé de lui, comme si les six ans qui les avaient séparés, s’étaient envolés. Jamais je ne perdrais mon temps avec toi Tommy. Cette simple phrase voulait tout dire pour la blonde qui se dirigea vers la salle de bain pour ensuite faire couler l’eau de la douche. Une fois la température assez chaude, Mack plongea les pieds dans l’eau et laissa couleur l’eau brûlante le long de sa colonne. L’escorte releva la tête en direction du lavabo alors que Tommy faisait son entrée dans la salle de bain.

« Tu es tellement adorable…tellement parfaite. Je suis le con de l’histoire et je te promets que je vais être l’homme le plus exemplaire et adorable au monde…juste pour toi. » Il sourit à la jeune femme, il ne parvenait pas à ne pas en avoir un sur son visage à chaque fois qu’il croisait son regard ou simplement à chaque fois que son propre regard tombait sur le visage de la jeune femme. Les traits de son visage, son sourire, ses mimiques, tout cela l’amenait à avoir ce large sourire sur son visage ou même juste un sourire en coin. La jeune femme était en train de se doucher dans la douche dans la salle de bain et ce dernier s’occupa avec le lavabo pour retirer les saletés ou du moins la présence de chocolat présente sur son visage ou encore sur ses cheveux. Une fois propre, il prit une serviette et s’essuya les cheveux regardant la jeune femme dénudée dans la douche. Il prit alors l’autre serviette destinée à la jeune femme et l’ouvrit lorsqu’elle sortit de la douche pour lui permettre de s’enrouler dedans. « Ton corps de rêve m’avait manqué Mack…surtout tes lèvres en fait. Je t’ai pris un tee-shirt mais tu peux venir en prendre un autre dans mon placard…ceci dit tu sais que dormir en sous-vêtement ne me dérange pas ma petite huitième merveille du monde. »

L’entendre parler de la sorte la fit sourire à pleines dents. Leur relation avait toujours été simple, idyllique…pas comme un conte de fée avec une princesse et son preux chevalier, mais tout simplement parfaite et confortable. Jamais ils n’avaient eu de gros soucis, l’entente était bien –certes comme dans tous les couples l’un avait tendance à hausser le ton de temps en temps, mais rien d’alarmant- la chimie entre eux était au meilleur, sans parler de leur pulsion et leur passion physiquement. De voir que ça n’avait pas changé le moins du monde réconforta la belle blonde qui maintenant lavait ses cheveux avec son éternel sourire planqué sur le visage. Tommy semblait beaucoup plus confiant qu’avant…bien plus…attentionné ? Était-ce la maladie qui l’avait changé ? Mack ferma les yeux et n’y pensa plus alors qu’elle coupait l’eau de la douche pour ensuite sortir et attraper la serviette et l’enrouler autour de son corps avec l’aide de Tom. Une teinte rosée décora ses joues suites aux compliments de son amant. Une touche gênée la belle mordilla sa lèvre avant d’enfiler le t-shirt que venait de lui refiler le prof. ça ira parfaitement merci. Lui dit-elle tout en plongeant ses yeux dans les siens alors que ses cheveux tombants, mouillait l’unique morceau de vêtement qu’elle portait. C’est l’heure du dodo maintenant si j’ai bien compris ? La jeune femme enroula sa tignasse dans la serviette avant de s’accourir jusqu’au lit défait et d’y sauter rapidement. C’est moi qui prend le côté gauche ! Mack s’appropria le côté du lit, comme autre fois.

Il se demandait si le tee-shirt qu’il lui avait ramené dans la salle de bain allait lui convenir tout en sachant que quoiqu’il arrive il en avait bien d’autres dans son placard d’où le fait qu’il lui avait précisé que si le tee-shirt ne lui convenait pas elle pouvait aller jeter un œil dans la chambre. Finalement Mackenzie fit signe que cela lui allait tout à fait et de son côté il prit le temps de défaire une serviette afin de lui permettre de s’enrouler dedans alors que précédemment il en avait pris une autre pour se sécher les cheveux. Elle avait donc enfilé ce bout de tissu et à présent elle avait les cheveux qu’elle avait plus ou moins essorés comme elle le pouvait et ces derniers retombaient sur ses épaules et son dos en faisant quelques tâches de mouillé dessus. « On est pas obligé de dormir maintenant mais je trouvais que le lit pouvait être plus confortable que le canapé puisque l’on est tous les deux. » La jeune Mackenzie se précipita vers la chambre et sauta sur le lit en allant bien du côté gauche tout en prévenant Tommy que c’était à cet endroit qu’elle allait dormir. Il lâcha un léger rire et regarda la jeune femme tout en allant du côté droit. « Mademoiselle ne perd pas les habitudes à ce que je vois…je vais m’habituer à reprendre le côté droit dans ce cas. »

Mackenzie savait très bien qu’ils n’allaient probablement pas dormir tout de suite, enfin la blonde ne réussirait probablement pas à fermer l’œil de toute manière, bien trop excité d’être dans cette appartement, dans ce lit et avec Tommy, mais elle préféra aller tout de suite se plonger dans les couvertes, monopolisant par le même fait, le côté favori du lit. Pourquoi perdre une bonne habitude ? S’indigna la belle blonde tout en ramenant ses jambes vers sa poitrine, adossant son dos humide contre la tête du lit. Il devrait se réhabituer à dormir du côté droit, cela voulait-il dire qu’ils dormiraient de nouveau ensemble, plus d’une fois ? L’escorte souriait bêtement comme une gamine. D’un côté une certaine crainte l’envahissait toujours, comme le fameux soir où elle avait promptement quittée la chambre d’hôtel après avoir couché avec Tommy…mais d’un autre sens elle se sentait tellement bien, comme avant que tout ça n’arrive, avec lui elle pouvait être elle-même et ça lui faisait un bien fou.

Pourquoi perdre une habitude ? C’est une très bonne question mais c’est surtout comment reprendre des habitudes ? Est-ce que cela est facile ou justement est-ce que cela reviens assez rapidement parce que ce sont des choses que l’on a pas cessé de faire pendant très longtemps et en l’occurrence pour notre duo pendant des années de manières ensuite machinales. Alors que la jeune femme avait pris sa place du côté gauche du lit, notre professeur de littérature lui se contenta de prendre le côté gauche comme cela était déjà le cas auparavant quand il vivait encore avec la jeune escorte. Il avait pris place auprès de cette dernière dans le lit et il s’engouffra sous la couette où il fut à présent bien au chaud. Il tendit le bras pour que Mackenzie puisse venir dans ses bras et il s’adressa de nouveau à elle. « On ne va peut-être pas mettre la télé pour peu qu’on lui porte de l’intérêt ce soir…tu veux que l’on parle un peu avant de dormir ? »

Bien adossée contre la monture de la tête de lit, Mack suivait Tommy du regard. Un petit sourire en coin elle agrippa la couverture qu’il remonta contre lui afin d’en avoir à son tour. Toujours les cheveux humides, la blonde frissonna. La chaleur des couvertures venaient de faire un énorme contraste avec sa peau encore froide suite à sa douche, mais rapidement elle se sentie bien. Voyant son amant lui désigner une place dans ses bras, Mackenzie émit un mince sourire. Il y avait si longtemps qu’elle n’avait pas dormi enlacé dans les bras de quelqu’un…la dernière fois était la veille de leur rupture…avec Tommy bien évidement. Elle n’avait jamais eu d’autres relations depuis, ni même eut le cran de se rapprocher de qui que ce soit…l’amour l’avait brisée et jamais elle ne voulait connaitre de nouveau cette douleur immonde. Pesant le pour et le contre pendant une demi-fraction de seconde, la blonde fini par se glisser le long du matelas pour ensuite s’enrober dans les bras de Tom. De nouveau leur position semblait être parfaite, comme s’ils ne faisaient qu’un. D’accord…et de quoi voulez-vous parler monsieur le professeur ? L’escorte plongea sa main dans sa chevelure, la déplaçant par la même occasion vers l’arrière.

S’il tenait à se couvrir maintenant qu’il s’était installé sous la couette, ce n’était pas sans compter que la jeune femme allait pouvoir profiter de ce morceau de tissu qu’il venait d’amener un peu plus contre lui. Il n’est pas du genre égoïste et possessif du moins cela dépend avec quoi. Par exemple avec la jeune femme, avec notre charmante Mackenzie il a plutôt tendance à être du genre possessif et même jaloux mais bon ce n’est pas le genre de chose que l’on s’amuse à montrer à tout bout de chant. On tente surtout de garder au maximum son calme mais bon pour les personnes comme Mackenzie qui connaissent bien notre cher professeur, il est impossible de cacher que Tommy est certes du genre patient ou tout du moins je prends mon mal en patience mais une fois que les autres poussent le bouchon trop loin, il peut être prêt à éclater à tout moment. « Oh…je ne voulais pas spécifiquement parler mais je ne sais pas je n’ai pas envie de dormir…en fait j’ai envie de profiter de ce moment avec toi…dormir serait perdre ce moment avec toi et je n’ai pas envie de m’en rendre compte demain matin au réveil. ». Il était certes bien avec la jeune femme et cela semblait être le cas mais il avait peur qu’elle lui fasse comme la dernière fois et qu’elle puisse partir à tout moment. Que cela soit demain matin comme en plein milieu de leur nuit de sommeil. Il l’aime et il a confiance en ce qu’il semble émaner de la jeune femme mais cela fait six ans qu’ils ont été séparés par la faute de Tommy alors il a peur d’avoir un peu perdu la main vis-à-vis de la jeune femme.

Tommy n'avait visiblement aucune idée derrière la tête en demandant à la belle blonde si elle désirait parler plutôt que de se coucher ou bien de regarder la télévision. Elle fut néanmoins soulagée par cet aveux, craignant qu'il ne veule reparler de cette soudaine prise de panique qu'elle avait eu dans la chambre d'hôtel du Casino de San Diego, lors de son anniversaire. Que craignait elle réellement? Qu'il comprenne pourquoi elle avait mis les voiles et qu'à son tour, une peur l'envahisse. Le voir partir à nouveau serait probablement quelque chose de douloureux pour l'escorte...même voir plus. Désormais qu'elle avait goûtée de nouveau à ce bonheur, elle ne le laisserait filer pour rien au monde et se retrouverait probablement dans un piteux état s'il venait à la quitter, ou bien si quelque chose venait briser ce petit conte de fées. Mackenzie ne faisait pas partie des filles qui rêvait d'un prince charmant, d'un grand mariage en blanc et d'un monde féerique, simplement elle tenait énormément à ce petit bout de douceur. Enfin elle replaça une mèche de ses cheveux qui venait de lui tomber dans le visage avant de prendre la parole à son tour. Faudra bien dormir un jour, sinon bonjour les conneries ! Lui dit-elle, surtout pour ce qui était de son boulot. Corriger des copies en rafales quand on manque de sommeil, ça doit être franchement impossible à réaliser! La blonde rit doucement avant de serrer le bras de Tommy. Mais je vois absolument ce que tu veux dire... le temps passe tellement vite... Cette note se valait bien plus nostalgique...

Il est vrai qu’on aurait pu penser que notre cher professeur avait une idée derrière la tête en proposant à Mackenzie de parler plutôt que de se mettre à dormir ou à tenter de rejoindre les bras de Morphée. C’est juste que ce qu’il disait était vraiment son ressentit. Il n’avait pas envie de perdre du temps à dormir quand il songeait au fait qu’il pouvait profiter de ce temps, de ce moment à ne pas dormir pour pouvoir passer du temps avec la jeune femme à parler, à rire comme c’était le cas autrefois. Cela lui a manqué pendant toutes ces années être loin d’elle-même si au fond cet éloignement est essentiellement de sa faute. « Oui je sais qu’il faudra bien dormir un jour mais je voudrais profiter au maximum de ce moment. » Il sourit quand elle lui fit remarquer que corriger des copies avec très peu d’heures de sommeil aller être assez fou et elle n’avait pas tort sur ce point. S’il se mettait à bosser sans avoir énormément de nuit de sommeil cela risquait d’être du grand n’importe quoi. « Je te laisse t’endormir et je te suivrais dans les bras de Morphée si tu veux. »

Je n'ai jamais dit que je voulais dormir! S'exclama la belle blonde aux propos de son amant, tout en ouvrant bien grands ses yeux qu'elle posa dans ceux de Tommy. Elle se sentait bien trop...sur un nuage pour réussir à fermer l'oeil. Elle savait pertinemment que ça ne donnerait rien de fermer ses yeux et de tenter de rejoindre le merveilleux monde des rêves puisqu'elle rêvait déjà éveillée. L'escorte glissait sa main contre le bras du brunet, montant et redescendant, lui faisant une petite caresse avec automatisme, comme si elle flattait un chat. Mackenzie souhaitait de tout son coeur que des moments comme celui-là il y en ait à la tonne, mais elle ne pouvait pas en parler ouvertement pour le moment. Certes elle voyait bien que Tom faisait des efforts, il tentait à sa manière de lui montrer qu'il l'appréciait toujours, mais était-ce de l'amour véritable, était-il prêt à reprendre là où il avait laisser sa vie, il y avait six ans de ça? La blonde devint songeuse, son visage se ferma peu à peu alors qu'elle mordillait l'intérieur de sa joue.

La jeune femme s’était tourné un peu plus vers Tommy afin de le regarder surtout de lui montrer avec les yeux grands ouverts qu’elle n’était pas fatigué et qu’elle n’avait pas le moins du monde dit qu’elle voulait dormir immédiatement. En réalité elle voulait simplement dire qu’il allait bien falloir à un moment donné se mettre à rejoindre le monde des rêves mais simplement pas tout de suite. Il avait le regard de cette dernière porté sur lui alors que pendant ce temps-là elle lui grattait le bras, montant et descendant du pli au niveau du coude jusqu’à son poignet ce qui n’était pas du tout désagréable. Bien au contraire. Mais il vit alors le regard de la ravissante blonde se perdre soudainement alors qu’elle était pleine de vie et de force juste avant. Elle paraissait songeuse. Il posa sa main sur la joue de cette dernière, inquiet. « Mackenzie qu’est-ce qui se passe ? »