Tommy et la Chocolaterie - MACK & TOMMY (18+)

Bien que quelque peu désemparé par ce qui venait de se produire, Mack tentait de garder le contact avec Tommy. Elle continuait de le regarder dans les yeux alors qu’il s’excusait…Mack eut même l’impression que son fameux surnom d’amour allait refaire surface. Mais le brunet stoppa son élan. Un petit sourire au coin des lèvres, Mack continuait de le regarder. Ce qu’elle pouvait l’aimer… et jamais elle n’avait cessée. Ce n’était pas pour rien qu’en six ans, elle n’avait pas eu de relation sérieuse, que des clients. Enfin, Tommy sembla passer à autre chose, planqua sa bouche contre son cou une nouvelle fois. Ce ne prit pas une fraction de seconde que toute cette histoire fut déjà chose du passé et mise aux oubliettes. Mackenzie se laissa guider par Tommy qui sembla prendre les choses en mains puis ferma les yeux alors qu’elle sentait davantage son partenaire qui continuait de l’embrasser à maints endroits.

C’est difficile d’aimer une femme ainsi et d’avoir cette impression qu’il est trop tôt, d’avoir cette impression que si l’on ouvre la bouche pour lui dire cela va tout casser, tout briser. Un peu comme ce CD que vous écoutez et qui semble dérailler à un moment. Il aimerait laisser ses sentiments parler, il aimerait potentiellement laisser sortir quelques marques affectives plus qu’il n’en montre déjà mais cette crainte d’être précipité est bel et bien là. Finalement alors qu’il l’embrassait à divers endroits pour éparpiller un peu de sensations un peu partout, il inversa pour un temps indéterminé la tendance en allongeant la jeune femme laissant sa tête reposé contre un coussin qui tenait lui-même sur l’accoudoir, il posa sa main sur ce même accoudoir et lui murmura à l’oreille. « Tu sais quelle est la huitième merveille du monde Mack ? » Un peu de culture, en pleine acte. Sérieusement ? Mais non bien évidemment ce n’est pas de la culture générale puisqu’il n’y a que sept merveilles du monde. Il regarda la jeune femme et vint l’embrasser en glissant sa réponse entre deux baisers « C’est toi… ». Puis il entreprit de ne former plus qu’un avec cette ravissante blonde et entreprit des mouvements réguliers pour l’instant allant lentement au début et s’accélérant peu à peu.

Alors que le film Charlie et la chocolaterie jouait toujours en fond, Tommy déplaça la belle blonde afin qu’elle se retrouve couché contre le canapé, la tête bien en place contre un coussin qu’il tenait bien fermement. A peine étaler contre le mobilier, Tommy vint la rejoindre, glissant sa tête contre le creux de son épaule pour venir lui chuchoter quelque chose qu’elle trouva franchement merveilleux à l’oreille. Un énorme frisson s’empara de tous ses membres alors que son partenaire ne faisait désormais plus qu’un avec elle. Les yeux ouvert pour bien voir l’homme qu’elle aimait tant, Mack humait l’odeur de Tommy. Il avait beau ne rien porter, il avait toujours cette délicieuse odeur que jamais elle n’avait retrouvé ailleurs…un mélange discret de savon et de sa transpiration…enfin Mack en était folle et de savoir qu’à nouveau elle pourrait avoir le plaisir de sentir ce parfum l’anima davantage. Les deux corps berçaient au rythme que voulait bien donner Tom alors que leurs souffles se mélangeaient l’un à l’autre. Alors que le tempo gagnait en vitesse, Nelson planqua ses mains douces contre le dos de Tommy, y passant de temps à autre ses ongles, puis ses doigts agiles, gémissant et l’embrassant à plusieurs reprises.

Tommy amoureux ? Etait-ce encore possible ? Etait-ce surtout de nouveau possible ? Est-ce que ce pont de six ans lui avait finalement été nécessaire pour comprendre la réelle importance, la vraie valeur de Mackenzie à ses yeux. C’est un peu stupide comme fonctionnement mais il vaut mieux tard que jamais finalement. Mais disons que la question ne se pose plus trop quand on entend le genre de chose que notre cher Tommy susurre à l’oreille de la belle, il ne cherche pas à la séduire en utilisant de belles paroles, ce sont des choses qui lui viennent toutes seules, des choses pensées. Tommy amenait un rythme posé au début mais il ne comptait pas rester sur ce petit bout de balade, le rythme allait évoluer au fur et à mesure pour pouvoir se préparer au changement mais également pour ne pas non plus être fatigué trop rapidement. Il sentit alors les mains de la jeune femme qui parcourait son dos et dont les ongles pénétraient de temps à autre dans la peau de notre cher professeur qui serra la mâchoire à ce geste et courba brièvement le dos. Ce n’était ni désagréable, ni forcément agréable mais dans un moment pareil il n’y avait plus d’importance. C’était disons comme une douleur que l’on aime ressentir car elle nous provient d’un être que l’on aime et qu’on sait que ce n’est pas dans le but de nous blesser. Les petits bruits qui s’échappaient de la bouche de sa partenaire lui montrait combien l’effort, les gestes et le rythme semblait être appréciés tandis que leurs lèvres se retrouvaient comme à leurs habitudes quand elles passaient trop de temps les unes des autres. Les coups de bassin devenaient un peu plus intenses alors que le rythme était beaucoup plus rapide qu’au début. Durant l’un de leurs baisers Tommy sembla vouloir séparément leurs lèvres mais ne les lâcha pas complètement, mordillant légèrement la lèvre de Mack avant de la lâcher et d’afficher un large sourire sans pour autant ralentir le rythme.

Mackenzie ressentait une légèreté l’envahir…elle se sentait comme sur un nuage, à l’abri de tout danger et surtout en sécurité. Tommy avait cette influence sur elle, que personne n’avait été capable d’avoir…elle était apte à ressentir ses sentiments, à le comprendre et ce peu importe la situation. Certes Mack était de nature empathique, mais avec Tommy c’était un autre genre de relation, c’était beaucoup plus fort qu’un simple sentiment de compréhension. Enfin alors que Tommy sembla vouloir se départir des lèvres de la blonde, il resta là un suspens pour ensuite venir les mordiller. Nelson afficha un franc sourire, rouvra les yeux pour constater que son acolyte faisait de même. tu me nargues ? Questionna la blonde avant de lui faire exactement la même chose, alors que la cadence ne ralentissait pas, bien au contraire.

Un large sourire. C’est une habitude chez notre cher Tommy du moins quand il est content ou alors quand il est satisfait de quelque chose qui se passe, quelque chose qui va arriver, une chose qu’il prépare ou une victoire qu’il a sur une autre personne. Disons que ce n’est jamais anodin ce genre de sourire présent sur son visage. La jeune femme a bien trop l’habitude de le voir mais en même temps elle est la cause de ce sourire sur son visage en ce moment-même. Que voulez-vous il préfère rire que pleurer en sa présence. Cette fois ce fut le tour de Mackenzie de s’amuser à lui mordiller la lèvre et cela amusa Tommy en retour. Elle lui demandait et se demandait s’il l’a narguait. « Qu’est-ce qui se passerait si c’était le cas » demanda-t-il joueur. Puis il parvint à capturer ses lèvres alors qu’elle maintenant sa lèvre entre ses dents. Mais il s’en sépara pour faire descendre ses lèvres et ses baisers au niveau du cou, de l’épaule, de la poitrine et du ventre de la jeune femme.

La jeune femme montrait ses dents qui laissaient dépasser quelque peu sa langue, l’ambiance chaude et sensuelle s’était transformer pour laisser place à un terrain de jeux. Mack fronça les sourcils aux dires de l’homme qui la surplombait. Eh bien Monsieur Moriarty je ne sais pas encore… Lui dit-elle alors qu’il disparait pour embrasser son cou, puis sa poitrine. Une sensation plus que délicieuse s’empara de la jeune femme alors que Tommy posait ses lèvres chaudes contre son ventre bien ferme. Mackenzie ressentait un vide immense, des papillons dans l’estomac alors que le brunet continuait de la faire languir. La jeune femme baissa un peu les jambes, les glissants contre le canapé, touchant par la même occasion les jambes de Tommy. Je trouverai bien une façon de te punir… Fini par ajouter la blonde tout en renversant sa tête vers l’arrière, geste poussée par l’envie et l’excitation.

Un questionnement de la part de Mackenzie et une réponse qui se veut provocante ou du moins qui amène le jeu avec la jeune femme. Il faut dire qu’il avait l’habitude d’être ainsi avec elle et les habitudes se retrouvent assez vite du moins cela dépend desquelles. Il semble qu’apparemment celles-ci se récupèrent aussi vite que quand on refait du vélo après des années sans avoir pédaler. Elle avait des pseudos-menaces ou du moins cela pouvait se prendre ainsi alors il était curieux de savoir ce qui pouvait bien lui arriver s’il était bel et bien en train de la narguer cependant la jeune femme répondit qu’elle ne savait pas trop ce qui pouvait lui arriver si jamais c’était le cas. Il remonta aux lèvres de Mackenzie quand elle répondit qu’elle allait bien finir par trouver et l’embrasser avec passion puis il l’amena à se redresser. « Vous feriez mieux de trouver rapidement mademoiselle Nelson car des paroles sans actes ne sont que des paroles en l’air. La provocation marche plutôt bien en général avec elle. Il l’amena à se redresser afin d’inverser les tendances et donc donner le dessus à cette dernière. On peut dire qu’il était peut être un peu maso de lui donner à ce moment là une possibilité de le dominer.

Était-ce des paroles en l’air ? Probablement, mais Mackenzie adorait entrer dans les jeux de Tommy. Alors qu’il remontait à ses lèvres pour l’embrasser passionnément, Tommy l’invita à se redresser à son tour, lui donnant désormais carte blanche sur ce qu’elle pouvait faire. Eh bien tu es très courageux de me laisser tout ce pouvoir après m’avoir dit que ce n’était que des paroles en l’air… La jeune femme repoussa de ses deux mains le torse de Tom qui se laissa tomber contre le canapé. Voyons ce que je peux faire de vous maintenant… La blonde mordilla sa lèvre inférieur avant de passer sa main dans sa crinière, repoussant la majorité de ses cheveux vers l’arrière. Mack porta ses lèvres charnues contre celle de Tommy puis dans un élan de vengeance la belle vint mordre la chair du cou de ce dernier…non pas pour lui faire mal en tant que tel, simplement pour pincer un peu, lui montrer qu’elle pouvait sortir des sentiers battus rien que pour le narguer à son tour.

C’était quitte ou double mais il ne voulait pas avoir forcément tout le temps le dessus et il sait que la jeune femme est capable de maitriser le jeune homme, de dominer pendant un moment si elle le désire mais aussi si elle en a l’occasion. Cependant jusqu’à maintenant c’était Tommy qui menait la danse et ce n’était pas pour lui déplaire. La force de Tommy est plus élevée que celle de Mackenzie par conséquent il est très peu possible qu’elle puisse prendre le dessus sans être trop violente avec lui voilà pourquoi il céda lui-même la place pour pouvoir changer de disposition et puis jouer avec le feu est un peu ce qu’il fait depuis tout à l’heure avec ses paroles mais pourquoi ne pas agir également de manière dangereuse en lui laissant le dessus à présent. Il haussa les épaules et laissa échapper un léger rire amusé par sa remarque. « Je pense que je vais pouvoir survivre… » La jeune Mackenzie repoussa Tommy de ses deux mains et ce dernier se laissa faire pour retomber contre le canapé. « C’est disons…amusant…intriguant. » Sans vraiment qu’il s’y attende et il faut dire qu’elle avait soudainement agit que ce fut tout simplement imprévisible, elle se précipita au niveau du cou et vint le mordre à cet endroit. Il pencha la tête du côté opposé. « Wow…j’ai réveillé la tigresse qui est en toi visiblement ! C’est ça file-moi un suçon et je vais devoir bosser avec une écharpe en pleine sale de classe Mack. » dit-il amusé. Il ne manquait plus que ça, un suçon et une écharpe à l’intérieur.

Le voir rire lui donna de nouveau le sourire. Certes elle savait qu’il faisait ça que pour s’amuser, mais plus le petit jeu avançait et plus la belle blonde prenait courage et confiance en elle…il fallait dire que d’être éloignée de Tommy pendant six longues années avait brisé quelque chose chez la belle escorte. Enfin, c’était comme avant, mais une certaine gêne restait néanmoins toujours présente. Enfin alors qu’elle tirait doucement contre la chair, Tommy vint glisser le scénario du foulard en pleine salle de classe. Ce serait assez amusant en effet ! S’exclama la blonde avant de l’embrasser à l’endroit où elle venait à peine de mordre avant de faire glisser son nez contre l’oreille de Tommy. ça me donne de très bonnes idées en tout cas. Puis elle vint former un O avec sa bouche, juste en bas de la carrure de la mâchoire de son homme, avant de venir faire une succion. Voilà !! Dit-elle victorieuse alors qu’on pouvait voir une petite démarquassions rougeâtre sur la peau de Tommy, évidemment ce n’était rien de flagrant, c’était juste assez pour montrer que Mack pouvait être vilaine à son tour.

Quelle idée il avait eu de l’ouvrir à propos d’un suçon. Ce n’était qu’une remarque par rapport à ce qu’elle venait de faire, la manière dont elle avait sauté au cou de ce dernier pour l’embrasser ou du moins pour le mordre avait fait pensé à un vampire qui vient pour poser ses crocs et en aspirer le sang et ce qui s’en rapproche le plus dans la vie réelle est un suçon par conséquent il pensait vraiment que c’était ce qu’elle avait en tête au départ mais finalement quand elle releva la tête il constata qu’il avait tort. « Amusant ? Bonnes idées ? Dans la même phrase chez toi cela sonne rarement bon Mack ! » Il disait cela en riant car la jeune femme revint auprès de lui, au creux de son oreille et revint près de son cou pour finalement s’exécuter et lui appliquer ce dont ils étaient en train de parler alors que cela n’était que plaisanterie aux yeux de notre professeur de littérature. Il posa sa main à l’endroit où elle avait fait sa marque et reposa la tête en arrière. Il soupira et sourit en même temps chose assez contradictoire mais c’était un peu comme avec les enfants quand on a l’impression de vouloir s’énerver mais d’être amusé. Là il n’était aucunement énervé mais vraiment amusé. « Mademoiselle Nelson je vais vous tuer ! » Suite à ses paroles il tenta de se relever et de mordre la jeune femme cependant elle avait le dessus sur lui et il retomba aussitôt le dos sur le coussin. « Je dis quoi maintenant ? Que j’ai un gros…un moustique super sexy qui m’a rendu visite dans la nuit ? Je suis sûre que ça n’a jamais été vu encore dans le monde de l’enseignement »

« Amusant ? Bonnes idées ? Dans la même phrase chez toi cela sonne rarement bon Mack ! » Il n’avait franchement pas tort….lorsque Mac voulait jouer les vilaines, elle avait tendance à jouer de mauvais tours, comme à ce moment précis alors qu’elle suçait le sang à travers la chair de notre cher Tommy, afin de lui faire un petit suçon. Une fois son crime avoué, la belle posa ses deux mains contre le torse nu de son amant qui venait de la menacer de la tuer alors qu’un immense rire semblait vouloir pointer le bout de son nez. Bien amusée la jeune femme haussa les sourcils avant de rire de bonne foi. Vous me faites peur ouuuuh… Lui dit-elle pleine de sarcasme avant de le repousser alors qu’il tentait de reprendre le dessus. Ce n’étais pas ta meilleure idée de me laisser tout le contrôle, non ? Mac continuait de sourire malicieusement. Je suis certaine que plusieurs de tes étudiants comprendront parfaitement quel genre de moustique s’est pointé dans ton lit… Lui dit-elle le plus sérieusement du monde avant de montrer ses dents, trouvant ça bien drôle. Un peu moins sérieuse, elle glissa ses deux mains contre le corps de Tommy, les remontant jusqu’à son visage pour ensuite venir l’embrasser.

Elle devait savoir que lorsqu’il disait que les termes bonnes idées et amusant ensemble ne pouvaient tout simplement pas aller enfin si pour la jeune femme ils semblent se lier à merveille c’est disons pour notre cher Tommy que cela risquait de se gâter au moment où elle venait de les prononcer et de les associer. Il allait devoir parer une potentielle attaque et malheureusement quand cette attaque arriva il ne fut pas capable d’empêcher cette dernière d’agir et de le « blesser » pendant ce combat. Elle lui demanda alors de manières rhétorique si ce n’était pas la meilleure idée que de le lui laisser précédemment le dessus. Il fit la moue et rétorqua aussitôt. « Même les plus grands hommes ont fait des erreurs mon cœur. » Elle s’amusait du fait que vu l’âge de ses étudiants ils n’allaient pas être compliqué pour eux de deviner quel genre de moustique avait pu être la cause de cette grosse marque. « Oui enfin je suis censé leur enseigné par les faire marrer…tu es infernale. » Les mains de Mackenzie posées sur le torse de Tommy se mirent à glisser petit à petit jusqu’à contenir le visage de notre professeur dans ses dernières et au même moment les lèvres de Mackenzie retrouvèrent celles de Tommy. Il détacha une des mains de son visage pour enlacer ses doigts avec ceux de la jeune femme et déposa l’autre au niveau des reins de cette dernière.

Visiblement il se lâchait, Tommy venait tout juste de dire ce fameux surnom qu’il s’était interrompu de dire quelques minutes auparavant et un sourire se dessina sur le visage illuminée de la jeune femme. Il venait de la traiter d’infernal mais cela ne faisait qu’amplifier son désir de vengeance qu’elle décida néanmoins de garder pour plus tard. Bouche contre bouche, la blonde ferma de nouveau les yeux alors que son amant vint lui entrelacer les doigts, plongeant sa paume de main contre la sienne. La passion…l’attraction qui les avait envahis un peu plus tôt refaisait surface, bien qu’au fond elle n’avait jamais vraiment disparue pendant leur petit moment de jeu. Le silence était revenu, bien qu’on puisse entendre le film en second plan. Les deux adultes consentant s’adonnaient de nouveau à la façon la plus simple de se montrer qu’au plus profond d’eux même, l’amour les gagnait toujours… L’on pouvait clairement sentir que ce n’était pas que physique entre eux. Mac continuait d’embrasser Tommy, main dans la main tout en faisant glisser son bassin de haut en bas.

Il l’avait dit. Il est vrai qu’il n’avait pas réfléchit, qu’il n’avait pas réagis plus que cela mais ce mot sur lequel il avait buté, sur lequel il s’était arrêté précédemment venait finalement de sortir de sa bouche pour pouvoir atteindre le système auditif de la jeune femme. Le silence était de nouveau présent dans l’appartement du professeur de littérature et pour la simple et bonne raison que Mackenzie et Tommy avaient de nouveau les bouches, les lèvres occupaient à se déguster mutuellement, à goûter au plaisir charnel et à la douceur de leurs lèvres. La main de Tommy dans celle de Mackenzie, le seul bruit finalement qui résonnait en plus des bruits de satisfaction de nos deux énergumènes c’était la télévision qui était encore allumé car ils n’avaient pas jugé utile et pressé d’éteindre. Après tout cela n’était en rien gênant. Mackenzie disposée de manière poursuivre ce sport à domicile amener les mouvements nécessaire et les fit à merveilles ravivant ce plaisir dont il était question tout à l’heure. Tommy mêla à son tour un mouvement quasi identique mais qui différait seulement par sa position qui n’était pas la même que celle de Mackenzie. Il accompagnait ses mouvements sans pour autant lâcher les lèvres de sa belle dont il ne pouvait plus se séparer. Après un moment ainsi, il releva la jeune femme sans pour autant la bouger énormément, il se contenta de disposer les jambes de cette dernière autour de sa taille comme s’ils étaient assis tous les deux. Il poussa les cheveux de Mackenzie en arrière et l’embrassa dans le coup continuant ses mouvements de bassin pour l’accompagner puis il l’embrassa sur la joue, dessiner le contour des lèvres son index il revint les embrasser.

Les deux adultes continuaient –ou plutôt reprenaient- ce dont ils avaient commencés…mêlant leur corps l’un à l’autre et les bougeant chacun à un rythme qui se valait pratiquement identique. Lèvres contre lèvres, Tommy osa se déplacer un peu, bougeant par la même occasion Mac afin de lui faire entourer ses jambes contre sa taille de façon à ce qu’ils soient assis l’un sur l’autre. Ils continuaient d’alimenter la cadence alors que Tommy repoussait la longue chevelure blond doré de Mac pour venir y déposer un baiser dans son cou puis sur sa joue avant de dessiner imaginairement sa bouche de son index pour ainsi venir y déposer un second baiser. La jeune femme repoussa par la suite la tête vers l’arrière, mais revint rapidement à la rencontre de la bouche du professeur. Sa respiration beaucoup plus rapide qu’à la normale, Mac alternait entre un baiser et un gémissement, sans toutefois ne jamais se séparer des lèvres de son compagnon. Les yeux clos, une sensation de picotement s’empara de son corps tout entier alors que son bassin vaguait contre les spasmes qui commençaient à faire leur entrées.

Il ne savait plus vraiment si les initiatives de changement de position dérangeant la jeune femme mais la jeune femme n’a pas sa langue dans sa poche du moins avec Tommy elle s’est mainte fois permise de dire ce qu’elle pensait, ce qui ne lui plaisait pas, ce qu’elle voulait changer et voir changer. Par conséquent il songeait que si quelque chose n’allait pas, il allait quoiqu’il arrive finir par le savoir. La jeune femme suivit en tout cas très bien la prise de décision de Tommy et se laissa faire à merveille puis il reprit les petits plaisirs sensuels qu’il offrait à sa partenaire en amenant un peu de chair de poule avec ses baisers sur sa peau et ce contact qu’elle avait toujours apprécié. La respiration de nos deux partenaires se faisait de plus en plus rapide, plus saccadée que précédemment et il faut dire que le rythme était beaucoup plus soutenu, beaucoup plus rapide. Ce n’était plus la cadence posée et tranquille du début. Entre les baisers, il percevait les soupirs, les gémissements de Mackenzie et devina qu’ils étaient proche de la fin de leurs efforts, de leurs possibilités physiques. Un dernier coup de bassin fut donné, le paroxysme de l’effort physique venait d’être atteint pour ce soir et il l’embrassa tendrement avant de se détacher de Mackenzie et de s’étaler sur le canapé, l’invitant à s’allonger sur lui ou à ses côtés si elle désirait. Il essaya de retrouver une respiration calme et posée mais il allait surement falloir un peu plus de temps. Il tendit la main vers la couverture tombée au sol pendant leurs ébats et attendit avant de l’étaler.

Le coup fatal fut donc donné. Les deux amants s’abandonnaient complètement l’un à l’autre alors que leur corps s’entrechoquait. Mac avait atteint le summum de l’effort physique et psychologique, sa tête ne suivait plus et le néant s’était créé alors que finalement les mouvements se ralentissaient pour finalement s’arrêter complètement. Complètement vidée, Mac ouvrit les yeux alors que Tommy vint déposer un baiser beaucoup plus chaste contre ses lèvres. C’était terminé, tous les deux semblaient épuisés, mais fortement satisfaits. Tommy entreprit donc de s’étaler de nouveau contre le canapé, Mac suivit le pas, s’appuyant complètent nue contre le corps brûlant de son amant, déposa sa tête contre son torse pour écouter les battements de son cœur qui redevenaient peu à peu réguliers. La blonde sourit de satisfaction lorsque Tom vint déposer la couverture jadis au sol, contre leurs deux corps l’un par-dessus l’autre, puis se replongea dans le visionnement du film qui était désormais à la moitié du visionnement. toujours aussi bon ce dvd… lui dit-elle en riant, faisant référence plutôt à ce qu’ils avaient fait, qu’au contenu du film.

C’est dommage de n’être que de simples humains car l’activité est si bonne, si passionnante, si forte qu’ils auraient sans doute envie de passer des heures et des heures à s’adonner à ce genre d’efforts physiques. A vrai dire le sport en général ne dérange pas Tommy mais il pourrait bien être capable d’abandonner tous les sports existants pour exercer celui-ci avec sa partenaire de jeu actuelle. Les mouvements rapides et synchronisés avaient fini par ralentir et devenir inexistants pour que les deux partenaires puissent se défaire l’un de l’autre. Tommy s’allongea dans et sur le canapé invitant sa partenaire à en faire de même ce qu’elle fit sans trop de se faire prier et sans réfléchir des heures. Elle vint s’étaler sur Tommy et posa sa tête contre son torse. C’est à ce moment-là qu’il étala la couverture sur eux. Ils venaient de faire des efforts considérables, leurs corps étaient chauds, brulants de plaisir, humide et afin de ne pas commencer à claquer des dents dès que la température de leurs corps aura baissé, Tommy préférait anticiper le coup en les couvrant maintenant. Et puis l’un contre l’autre ils devraient pouvoir avoir chaud avec la chaleur corporelle. La respiration de Tommy tentait de s’apaiser peu à peu et il semblait y parvenir au fil des minutes qui passaient. Ils reposèrent de nouveau leur regard sur la télévision bien qu’ils furent à présent dans une autre position que celle qu’ils avaient au début du film et Mackenzie répliqua que ce film était vraiment toujours aussi génial.  Il entendit le rire cristallin de la jeune femme et ne put s’empêcher de pencher la tête pour tenter de voir ce beau sourire et ce regard, il rentra dans ce petit jeu en confirmant ses propos. « Tu m’étonnes…je crois que c’est celui-ci mon préféré parmi ceux que j’ai gardé de notre stock enfin en dessin-animé du moins…je pense que je vais songer à le regarder plus souvent ce DVD. » laissa quelques secondes passer et reprit « Enfin en ta compagnie bien entendu. » Il caressa alors le dos de la jeune femme du bout de ses doigts.

La jeune femme glissa sa main contre le torse de son amant, dessinant des petits cercles imaginaires du bout des doigts alors qu’elle continuait de fixer l’écran comme une automate. Elle sourit néanmoins lorsque Tommy lui avoua préférer ce film davantage maintenant et qu’il le qualifierait de son préféré, en sa compagnie bien évidemment. Tommy et la chocolaterie, oups mais quelle bourde Charlie ! La jeune femme tira doucement sur les poils de son amant alors qu’elle faisait mine de s’être trompé de titre de DVD. Il fallait dire que la mousse au chocolat les avaient fait dérapé du film, jamais la blonde n’aurait pensé cela possible…franchement elle ne l’avait pas vu venir celle-là alors qu’ils quittaient le restaurant. Certes elle s’attendait à un petit ‘’rapprochement’’ puisque jamais la blonde n’aurait regardé un film dans un silence complet, à un mètre de distance de celui qu’elle aimait passionnément, mais de se retrouver à ce stade, complètement nue sous la couverture qui les recouvraient tous les deux…probablement pas. Mackenzie haussa les épaules, s’étirant quelque peu avant de recoller la paume de sa main sur le corps brûlant de Tommy. Faudra demander la recette de cette mousse…je ne sais pas ce qu’ils mettent dedans, mais c’est puissant ! Finit-elle par ajouter tout en agrandissant ses yeux et en mordillant sa lèvre à la fin de sa remarque.

Il laissa échapper un rire quand elle mit son prénom à la place de celui de Charlie dans le titre du film. Il essaya de calmer son rire assez rapidement étant donné que la jeune femme se trouvait sur lui et qu’elle avait sa tête sur son torse cela ne devait pas être très agréable d’avoir sa tête secoué par des spasmes provoqués par un fou rire. Ceci dit il avait été déclenché par cette dernière. « Arrête…si j’ai une chocolaterie un jour cela risque d’être le beau bordel surtout si j’y traine avec toi. » Il avait également le regardé dirigé vers la télévision sans pour autant être très concentré dessus, il faut dire qu’il était plutôt concentré sur sa respiration, sur la jeune femme qui était allongé et au contact de sa peau à la sienne. Hum…c’est une très bonne idée…quoique on peut aussi tenter de la faire nous-même cela peut être aussi très drôle…qu’en penses-tu ? » Il laissait aller sa main le long de la colonne vertébrale de la jeune femme montant jusqu’à la nuque de cette dernière, redescendant et remontant au fur et à mesure.

Alors que le brunet riait, la tête de Mac rebondissait sous les spasmes occasionnés. Évidemment ça ne lui faisait absolument aucun mal, même qu’à être aussi près de lui, lui donna un sentiment divin. Son sourire se transforma à son tour en un rire alors que Tommy lui avouait que s’il aurait une chocolaterie, que ce serait un bien beau bordel, surtout si Mac était de la partie. C’était à son tour de créer des petits coups avec son corps alors qu’elle riait, étalée sur le corps tout entier de Tom. Tu nous vois, à travers les litres de chocolat ? Dit-elle rhétoriquement alors qu’elle leva le regard en sa direction, quittant la télévision des yeux pour l’observer. Ce que la vue d’un simple DVD pouvait vous faire rêver…évidemment Mackenzie était loin de vouloir se partir en affaires, surtout pas dans un tel domaine, elle n’y connaissait absolument rien, hormis le fait qu’elle adorait en manger, surtout en compagnie de Tommy. Hmm je ne suis pas certaine que ce sera aussi appétissant…quoi que… La blonde mordilla sa lèvre inférieure en s’imaginant dans la cuisine, un bol rempli de chocolat en main, prête à attaquer le brunet. Je t’imagine bien avec un chapeau de chef…et rien d’autre, non ? De nouveau un sourire se pointa sur son visage encore un peu collant.

Il se mit à imaginer une chocolaterie dans laquelle il serait en train de travailler enfin du moins dans laquelle il devrait être en train de travailler si on suit l’idée de la jeune femme en ayant cité Tommy et la chocolaterie. Il pensait réellement que cela devrait être un sacré bordel parce que bon il n’est pas non plus un pro de la cuisine mais alors imaginer avec le chocolat. Et surtout quand on voit qu’avec un simple récipient ils ont réussi à faire des conneries autant de ne pas tenter d’imaginer le bordel que cela pourra être si jamais ils ont toute une chocolaterie pour eux. « Ah bah clairement…oui je nous vois mais dans un état carrément similaire si ce n’est pire que ce qu’on a réussi à faire là. Ça sonne chaotique du coup vu le bordel qu’on a foutu. » Il s’imaginait mal avec une toque de cuisinier contrairement à la jeune femme et réfléchit tout de même à la possibilité puis il imagina la jeune femme avec ce même accessoire. « Mouais…je risque d’attraper froid avec juste le couvre-chef…je te passe la toque et moi je prends le tablier et rien d’autre. Comme ça tu auras le plaisir d’en défaire le nœud. » Il arqua un sourcil en attendant une quelconque réaction de la jeune femme à ce propos et il lui donna même un baiser furtif pour répondre à l’envie qui venait de le saisir.

Étendues l’un contre l’autre, Mack regardait Tommy de temps en à autre avant de replonger sa tête confortablement contre le torse nue de l’homme. Visiblement ils seraient nuls en tant que chocolatiers, même comme chefs –même si le chapeau leur donnerait un air franchement professionnel !-. Alors que Tommy citait une fois de plus l’était bordélique de leur petite activité, Mack examina la scène du regard. Ce n’est quand même pas si pire, y’a que nous qui sommes vraiment touchés par cette excès d’art comme tu dis ! La jeune femme planqua son index contre la joue de l’homme, y démontrant une petite trace de chocolat qu’elle avait visiblement oublié de nettoyer. ohh mais quel honneur ! Répliqua-t-elle sur le fait de pouvoir défaire le nœud du tablier que porterait Tommy, alors qu’elle se retrouverait dans le scénario qu’elle avait elle-même proposé. Son sourcil arqué la fit sourire malicieusement. tu sais que ça me rend folle de te voir avec cette tronche ? Lui dit-elle le plus sincèrement du monde. Il avait ce regard…enfantin, mais sexy…un homme qui aime jouer, ça l’a faisait craquer.