Speak to me - Cassia

Matteo avait-il raison en soutenant que rien n’était de ma faute ? Que c’était la faute de personne ? Peut-être, mais c’était difficile d’accepter ça. Car parfois je ne cessais de me dire que ce soir-là, jamais je n’aurai du sortir. Mais rien ni personne ne pouvait faire en sorte de retourner en arrière. Mais ça restait difficile  accepter quand même.

j’étais partit sur tout autre chose, car oui Matteo m’avait appelé Cassy, encore. Et ce surnom sonnait divinement bien venant de lui. C’était plaisant, c’est ce que je venais de lui dire. Je fus un peu surprise quand le jeune homme m’avoua qu’il essayait justement de ne pas m’appeler ainsi. Mais pourquoi ? En fait, la raison paraissait évidente après coup. « Tu peux…enfin ce que je veux dire c’est que si ça t’échappe je ne t’en voudrais pas » parce que lui voulait peut-être justement ne plus m’appeler ainsi. « C’est drôle, avant il n’y avait qu’une personne qui s’autorisait à m’appeler ainsi. On peut dire que tu es un privilégié » dis-je en esquissant un léger sourire. Oui à part ma mère personne ne m’appelait ainsi. Sauf Matteo apparemment qui le faisait avant cet accident. Et bien sûr ce que je dis après était juste une petite plaisanterie, rien de plus. Parce qu’il avait dû avoir mon entière autorisation pour me surnommer ainsi. J’imaginais ô combien c’était agréable pour moi d’ailleurs.

Et puis quand Matteo me répondit qu'il ne savait pas, quand je vins dire que je ne devrais peut-être pas lui dire ce genre de chose. Je ne su pas trop quoi dire. En fait, moi non plus je ne savais pas trop. Par contre je savais qu'une fois encore je me noyais littéralement dans son si beau regard, et que je n'arrivais pas à en décrocher. C'était incroyable cette attraction que je pouvais percevoir entre nous. Comme ce soir à l'hôtel pendant l'infiltration. On parle, on se regarde encore et encore, jusqu'à se rapprocher. J'avais l'impression de vivre la même chose ce soir.

Cassia lui expliqua que ce n'était pas grave si ça lui échappait encore, visiblement elle ne lui en voudrait pas. Bon, il restait privilégié malgré tout, tout comme il l'était déjà avant et ça il le savait. Du moins, pour avant c'est clair. "- Je l'étais." c'est tout ce qu'il trouva à répondre. Mais il est clair que ce n'était pas sa faute s'il ne pouvait pas s'empêcher de l'appeler avec ce petit diminutif affectueux, c'était comme ça depuis tellement longtemps qu'il était difficile pour lui de toujours penser à utiliser son prénom et non ce diminutif. Et puis Cassia comptait tellement à ses yeux, mais Matteo savait qu'il devait faire plus attention malgré ce qu'elle venait de dire. Certes c'était plaisant pour elle, mais pas spécialement pour lui, ça le ramenait à des moments qu'il aimerait parfois pouvoir oublier.

C'était dure de ne pas la regarder, surtout quand elle le regardait ainsi. Matteo n'avait pas l'habitude de baisser les yeux ou de fuir lorsqu'il n'avait rien à se reprocher. Et puis Cassia c'était Cassia, ça restait la seule et l'unique dans le coeur de Matteo. Il faudrait que l'un des deux baisse les yeux ou cesse ce petit jeu, mais là Matteo n'en avait pas la force, pas pour le moment du moins et pas après ce qu'elle venait de lui dire.

Rare étaient les personnes qui pouvait me surnommer ainsi. Alors oui Matteo devait énormément compter pour moi. Et je le savais, on m’en avait déjà beaucoup parlé après l’accident. Et je commençais à comprendre pourquoi j’avais craqué, pourquoi je semblais si amoureuse de lui. Quoi qu’il en soit, Matteo me répondit qu’il l’était. Etait, le passé donc. Cela me rappelait à quel point cet accident avait bouleversé nos vies à tous les deux.

Mais pour autant, je ne baissai pas les yeux, et Matteo non plus d’ailleurs. Peut-être que l’un de nous devrais le faire. Et je sentais bien que le regard qu’il avait sur moi avait le même effet que la dernière fois. Ça me déstabilisait complètement. Surtout que ce soir, j’étais submergés par beaucoup d’émotions. La joie, l’excitation de savoir que ce que j’avais rêvé était vrai, et donc que cela constituait un premier vrai souvenir. Mais aussi la déception d’avoir malgré tout déçu Matteo et la tristesse une fois encore quand je réalisais tout ce que j'avais pu perdre suite à cet accident. Parler avec Matteo de ce que j'avais vu m'avait fait du bien, m'avait soulagé dans le fond. Mais j'avais l'impression que je voulais plus. « Je te remercie de m’avoir écouté, j’avais vraiment besoin de parler de tout cela » et par tout cela je parlais de mes rêves étranges. Et sur ces mots, je m'approchai de lui pour venir déposer un tendre baiser sur sa joue. Sauf que là le baiser se déposa davantage au coin de ses lèvres. Si bien que l'effet de sentir de façon très minime la douceur de ses lèvres me rendit un peu stoïque pendant quelques secondes. Levant les yeux vers les siens, j'espérais que Matteo ne réagisse pas mal à cela.

Matteo ne savait pas s'il pouvait s'estimer heureux d'être toujours privilégier par rapport à ce petite détail. Sans doute que oui, mais dans le fond il aurait préféré être au même niveau que les autres, au moins comme ça il aurait su exactement où était sa place dans la vie de Cassia. Parce qu'elle avait beau dire, entre eux tout était du passé, même ce qui s'était passé dans le présent était aussi devenu du passé l'instant d'après, alors il faut bien dire que Matteo était bien perdu dans toute cette histoire. Il faisait de son mieux pour ne pas montrer que tout cela l'affectait, c'était sans doute plus facile pour lui de cacher ça mais dans le fond il était totalement perdu quand il était seul avec Cassia. Essayant de faire bonne figure à longueur de temps, mais il souffrait de la situation. Il voulait garder espoir mais plus le temps passait et moins il espérait alors c'était compliqué tout était compliqué.

D'ailleurs cela se sentit sans doute dans la réponse qu'il fit à Cassia "- Je t'en prie, au moins que je sois utile à quelque chose." ce n'était pas méchant, d'ailleurs il l'avait dit tellement peu fort. Mais ce qu'elle fit ensuite le laissa totalement perdu là, la regardant sans vraiment savoir ce qu'il devait faire. Matteo ne pouvait pas lui résister, il n'y avait qu'à voir la façon dont il la regardait, est-ce qu'elle l'avait fait exprès ? est-ce qu'elle attendait quelque chose de lui ? difficile à dire et surtout difficile de savoir ce qu'il devait faire à son tour. L'envie de l'embrasser, de gouter à nouveau ses lèvres était bien là, mais la prudence était de mise, après tout elle ne l'avait peu être pas fait exprès.

Ça me rendait triste, presque nostalgique de me rendre compte ô combien Matteo était un homme génial, et ainsi de me rendre compte de ce que j’avais perdu à cause de cet accident. Et encore une fois Matteo m’avait écouté, et avait accepté de parler de certaines choses. Cela m’avait soulagé et fait du bien. Alors je l’avais remercié tout en déposant un tendre baiser sur sa joue. Du moins ça c’est ce qui avait été prévu avec que mes lèvres ne dévient légèrement vers le coin de ses lèvres. Un geste voulu ou totalement incontrôlé ? Je ne saurais le dire. Tout ce que je sais, c’est que ses lèvres étaient encore si douces et chaudes, comme la dernière fois. Comment y résister ? La réponse de Matteo me surpris un peu, pensait-il qu’il était inutile ? Comment pouvait-il penser cela ? « Ne dis pas ça… » dis-je simplement à voix basse.

J’avais levé les yeux vers Matteo, afin de guetter une quelconque réaction de sa part. Allait-il m’en vouloir ou ne pas en tenir compte du tout ? Rien. Etait-ce une bonne chose ? Quoi qu’il en soit, avec ce que venait de dire Matteo, et toutes les émotions que je ressentais à ce moment, mes lèvres vinrent finalement se poser sur celles du jeune homme.

Matteo était présent pour elle, mais il ne voulait pas être là uniquement pour répondre à ses questions et bosser avec elle. Il avait envie de pouvoir espérer qu'un jour tout redeviendrait à nouveau comme avant, tout reprendrait sa place et tout serait à nouveau normal. Seulement, il le savait, cela pouvait aussi ne jamais arriver. Refaire sa vie, pour le moment c'était impossible, Cassia était encore trop présente dans son coeur et vu la manière dont ils se regardaient à présent cela prouvait bien qu'elle comptait encore beaucoup pour lui, même trop si l'on regarde bien.
Il entendit très bien ce qu'elle lui murmura mais le hic c'est qu'il était comme hypnotisé par le fait qu'il était en train de se demander si le geste qu'elle avait eu était volontaire ou non et il n'allait surement pas lui demander, pas question, il aurait eut trop l'air con si elle lui répondait que non.

Cassia s'approcha à nouveau de lui et finit par poser ses lèvres sur celles de Matteo et là s'était impossible qu'elle ne l'ait pas fait exprès. Alors, étrangement Matteo ne fit pas marche arrière, ne la repoussa pas. Il aurait du pourtant, sachant très bien ce que cela signifiait et comment ça allait tourner s'il ne la repoussait pas. Mais c'était tellement doux, ce contact était tellement agréable, c'était meilleure qu'une caresse, qu'un murmure dans son oreille, c'était ... inexplicable, c'était juste ce qu'il aimait et appréciait. Alors il répondit à son baiser, venant poser sa main sur la joue de Cassia et la caressant du bout des doigts. De toute façon si elle regrettait son geste ou si elle voulait y mettre fin il était encore temps. Et vu l'état dans lequel était Matteo il ne dirait rien et la laisserait simplement partir en silence, reprenant ensuite ses esprits.

Comment Matteo pouvait-il penser qu’il ne servait à rien ou presque. Car c’est ce qu’il venait de sous-entendre, non ? Je n’étais pas du tout d’accord avec lui. Et je venais de le lui faire comprendre d’ailleurs. Avec quelques mots prononcés à voix basse. Si seulement je pouvais savoir ce qu'il se passait dans sa tête, ce qu'il pensait exactement. Caserait tellement plus simple.

Et puis, sans vraiment rien contrôlé, sans doute avec les différentes émotions que je pouvais ressentir, et l’envie, je vins déposer mes lèvres sur celles de Matteo. Je ne devrais sans doute pas faire cela, mais c’était trop tard. Et alors que j’allai dire à Matteo que je n’aurais peut-être pas dû justement, ce dernier prolongea le baiser. Et quelle douceur. Et que dire quand il vint poser délicatement sa main pour caresser du bout des doigts cette dernière ? Whaou ! Impossible de faire marche arrière, il faudrait être dingue pour vouloir le faire. Continuant de prolonger tendrement le baiser, je passai une main derrière la nuque de Matteo, caressant cette dernière avec une extrême douceur. A chaque fois qu'on s'embrassait ainsi, j'avais l'impression d'être sur un véritable nuage, d'être complètement ailleurs.

Cassia n'aurait pas du faire cela, elle ne savait que trop l'effet que cela pouvait avoir sur Matteo. Et bien entendu Matteo ne la repoussa pas, comment il pourrait le faire ? elle comptait tellement à ses yeux qu'un baiser de sa part c'était comme un encouragement au fait qu'il devait encore et toujours espérer.
Son coeur s'emballa comme à chaque fois qu'ils s'embrassaient depuis qu'elle avait quitté la maison. C'était trop agréable, c'était ce qu'il voulait dans le fond et pourtant il savait que ça ne signifiait rien de plus que de la curiosité et un besoin de savoir qu'elle lui plaisait. Et malgré cela il prolongea le baiser, se laissant embarqué par toutes ses émotions qu'il ressentait dans des moments comme celui-là. Donc quand elle passa sa main derrière sa nuque Matteo se sentit emporté dans un tourbillon et son autre main se posa dans le bas du dos de Cassia et il la serra contre lui tout en continuant à l'embrasser encore et encore. C'était vraiment trop plaisant pour y mettre fin et son souffle était court et on voyait bien à quel point un simple baiser pouvait le transporter.

Après avoir déposé mes lèvres sur celles de Matteo, je pensais que le jeune homme allait m’arrêter ou quelque chose dans le genre. Mais il n’en fit rien, au contraire il se mit à prolonger le baiser. Un baiser tendre, délicat, tout comme ses gestes d’ailleurs. Alors prolongeant moi aussi ce doux baiser j’avais déposé une de mes mains derrière sa nuque pour caresser celle-ci tendrement. C’était dingue l’effet qu’il pouvait avoir sur moi, c’était indescriptible. Et alors que le baiser se prolongeait, je sentis l’autre main de Matteo se poser en bas de mon dos, cela me fit me rapprocher encore davantage de lui. Passant ma seconde main derrière son dos, je passai cette dernière sous son t-shirt pour pouvoir sentir sa peau contre la mienne. Ma main vint alors changer de place, passant de son dos à son torse, et bientôt sans rompre le baiser, mes deux mains vinrent se placer sur le torse de Matteo, profitant de ce doux contact. Je me ensuite fin au baiser, déjà pour pouvoir reprendre un peu mon souffle, mais aussi pour en profiter pour retirer le t-shirt de Matteo. Parce que oui ce simple baiser m'avait donné envie de bien plus, tout comme la dernière fois. Je n'y pouvais rien, c'était indescriptible, tout comme la situation.

C'était impressionnant de voir à quel point il pouvait être faible si Cassia venait à l'embrasser. Ce soir bien plus que les autres soirs et pourtant il savait que ça ne signifiait rien puisqu'elle n'avait pas donné suite l'autre fois. Il savait qu'il serait à nouveau déçu et pourtant il ne pouvait pas s'en empêcher, c'était plus fort que lui. Ces moments qu'ils partageaient tous les deux étaient tellement intense qu'il ne pouvait tout simplement pas se le refuser.
Il répondit à son baiser et quand elle y mit fin il en profita lui aussi pour respirer un peu, ne la quittant pas des yeux et la laissant lui retirer son haut pour se retrouver torse nu. La manière dont elle le regardait était plaisante et Matteo ne pu retenir un léger sourire avant de poser à nouveau ses lèvres sur celles de Cassia, posant ensuite ses mains sur le dos de la jeune femme pour relever à son tour son haut. Après tout, c'était ce qu'ils voulaient tous les deux alors pas la peine de tourner autour du pot pendant des heures, autant aller à l'essentiel. Et quand se fut fait il l'entraina jusqu'au canapé, c'était ce qu'il y avait de plus confortable et de plus proche mais si elle préférait aller dans la chambre aucun soucis, elle n'aurait qu'à lui faire savoir.

Le baiser qui au début était si doux, si délicat c’était légèrement intensifié au fil des secondes. Et quad ce dernier fut rompu, j’en avais profité pour retirer le t-shirt de Matteo. Et cette vue me plaisait énormément. J’avais envie d’être proche de lui, chose complètement paradoxale car c’est moi-même qui avait quitté cette maison il y a quelques semaines. Mais j’avais sans doute commis une erreur, agis sur un coup de tête, sur le coup de la mauvaise nouvelle du médecin. Quand j’étais avec Matteo j’étais bien, mais je savais aussi que lui n’étais pas vraiment heureux depuis cet accident je le voyais bien. Difficile comme situation. Matteo revint alors m'embrasser et je ne me fis pas prier pour prolonger ce nouveau baiser. Et ce fut ensuite autour de Matteo de venir retirer mon haut, et sentir ses mains sur mon corps était encore mieux dans dans mes souvenirs de la dernière fois.

Par la suite, Matteo m'entraina avec lui. Je le suivis, je n'avais pas de raison de ne pas le faire. Et une fois près du canapé, je vins m'asseoir sur ce dernier, entrainant avec moi Matteo délicatement. Reposant mes lèvres sur les siennes, je vins me coller contre lui, tout en passant mes mains dans ses cheveux.

Tout ceci était plus qu'agréable, Matteo savait où cela les mènerait et malgré le fait qu'il savait qu'ils passeraient un super moment, ça n'en restait pas moins une erreur, une lamentable erreur. Et pourtant malgré cela il continua, se laissant juste emporter par tout ce qu'il pouvait ressentir en étant dans ses bras, en l'embrassant, en caressant sa peau.
Maintenant qu'elle était assise et lui aussi il la poussa délicatement afin qu'elle s'allonge sur le canapé et qu'il fasse de même, venant se mettre sur elle, la caressant avec envie et douceur à la fois, l'embrassant encore et encore jusqu'à ce qu'il ne puisse plus respirer et qu'il doive s'arrêter. Il en profita d'ailleurs pour poser ses mains sur le pantalon de Cassia et commencer à lui défaire, le faisant ensuite glisser pour lui retirer, le but étant de la déshabiller afin de se retrouver à nouveau comme l'autre fois. Se donner l'un à l'autre, ne faire plus qu'un c'est tout ce à quoi Matteo pensait là. Et quand il remonta à ses lèvres après lui avoir retiré son haut il prit quelques secondes pour embrasser sa peau, son ventre et caresser son corps avec ses lèvres, effleurant certaines parties sans pour autant s'y arrêter.

Une fois installés sur le canapé, et à moitié dénudés, j’avais repris possessions des lèvres de Matteo. Etait-ce une bonne idée de céder une nouvelle fois l’un à l’autre ? La dernière fois après ce moment la discussion avait été assez houleuse, et je crois que nous ne nous étions pas compris à cent pour cent. Alors réitérer l’expérience était-elle une bonne chose ? Peut-être que non, mais je n’avais pas la force de tout arrêter. Et apparemment Matteo non plus. Matteo vint ensuite me pousser délicatement afin que je m’allonge sur le canapé, et je ne résistai pas une seule seconde. Une fois allongée, Matteo vint se positionner délicatement sur moi, caressant mon corps. Et que c’était divin. C’était également divin de pouvoir toucher et caresser son torse sans retenue.

Par la suite, je sentis que Matteo était en train de retirer mon pantalon, je le laissai donc faire, lui donnant même un léger coup de main en relevant légèrement mon bassin afin que ça soit plus facile. Et quand ce fut fait, je continuai à caresser le corps du jeune homme alors que lui embrassait différentes partie de mon corps. Toujours en évitant soigneusement le bas de mon ventre. Etait-ce fait exprès ? Quoi qu'il en soit j'appréciais qu'il évite cette partie, pour des raisons qui me paraissais évidente. Malgré ce qu'il m'avait dit l'autre jour sur cela, je ne savais pas comment je réagirai si il venait à s'y attarder, ou à la toucher tout simplement. Et dans cet élan, je vins à mon tour défaire le pantalon de Matteo, toujours en profitant pour caresser chaque partie de son corps.

Matteo faillit caresser la cicatrice de Cassia, mais au dernier moment il ne souvint que maintenant elle n'appréciait plus du tout cette imperfection et qu'il ne valait donc pas mieux s'y attarder ou même tenter quelque chose. Il essaya de ne pas y penser pour ne pas gâcher ce moment, parce que ça lui rappelait inévitablement le fait qu'il l'avait perdu et que même ce qu'ils étaient en train de faire là n'y changerait rien et forcément ça gâcherait tout. Matteo revint à ses lèvres et sentit qu'elle faisait à son tour glisser son pantalon alors il l'aida comme il pu pour ensuite finir par s'en débarrasser tout seul, abandonnant quelques secondes Cassia mais y revenant aussi vite que possible. Une fois revenu à ses lèvres, Matteo s'attaqua au haut de sous vêtement de Cassia, faisant doucement glisser la première bretelle pour pouvoir avoir accès à une partie de sa poitrine et la caresser voir même l'embrasser si c'était possible. L'espace de quelques minutes, Matteo retrouvait la femme qu'il aimait même si dans le fond il savait très bien qu'elle n'était pas tout à fait celle qu'il aimait. Il ne voulait pas y penser, pour ne pas gâcher ce moment qui semblait tellement magique, après tout rien ne faisait penser qu'en venant ce soir pour parler les choses se termineraient de cette façon.

Je ne me lassai pas des baisers que l’on pouvait échanger. Doux, sensuels, fougueux, c’était à chaque fois le même effet indescriptible. Et alors que je commençais à défaire le pantalon de Matteo, je fis glisser ce dernier, avec l’aide du jeune homme qui finit par s’en débarrasser avant de revenir à moi. Et quand il revint justement, il ne perdit pas de temps pour venir faire glisser une première brette de mon soutien-gorge. Mordillant légèrement ma lèvre inférieure pour ne pas perdre pied, et me contrôler un minimum, je profitais cependant de cet échange incroyablement doux et sensuel.

J'avais tout de même du mal à croire que nous étions en train de faire une telle chose. Quand j'étais venue ici ce soir, c'était juste pour lui parler de quelque chose qui me pesais depuis quelques jours. En aucun cas je ne pensais que ça finirais ainsi. A croire qu'on ne pouvait pas résister. Mais malgré tout j'avais l'impression que Matteo était un peu pensif, était-ce la réalité ou juste une impression ? Je verrai bien d'ici quelques minutes. Passant une main dans mes cheveux de Matteo, je vins nicher mon visage au creux de son cou afin de l'embrasser délicatement, le laissant continuer ses douces caresses.

Matteo profitait de chaque nouvelle seconde auprès d'elle et manqua même à un moment donné de lui murmurer ô combien il était amoureux d'elle mais se ressaisit avant de faire une énorme boulette. Malgré le fait que le moment était génial ça n'en restait pas moins douloureux même pour lui. Il l'aimait et cela se ressentirait dans sa manière de lui faire l'amour d'ici quelques minutes et sans doute qu'elle ne le remarquerait même pas. Quoi qu'il en soit Matteo revint à ses lèvres après lui avoir finalement retirer son haut tandis que ses mains descendaient à ses fesses pour lui retirer sa culotte, le dernier vêtement qu'elle avait encore. Matteo la désirait et cela se sentait à présent à sa manière d'être, de respirer, de la regarder, la caresser ou encore l'embrasser. Il n'avait qu'un désir, la posséder.

Ce moment était très agréable, comme la dernière fois d’ailleurs. Et ça me plaisait aussi de me dire qu’à chaque fois que nous étions intimes avant l’accident ; c’était toujours aussi bien. Mais penser cela me faisait un peu mal au cœur, car je repensais au fait que j’avais perdu ma vie d’avant. Une vie géniale selon mes proches. Mais bien vite, les baisers et les caresses de Matteo me firent penser à tout autre chose. Bien vite, le jeune homme se débarrassa de mon dernier sous-vêtement.

J'avais follement envie de lui. Alors posant mon regard sur lui, j'esquissai un léger sourire avant de venir poser ma main sur sa joue et de venir déposer un énième baiser sur ses lèvres. Puis ce fus à mon tour de venir retirer son boxer. Et pour cela, je fis glisser mes mains le long de dos dos jusqu'à ses fesses pour les passer sous son sous-vêtement avant de le faire glisser doucement pour le lui retirer complètement. Et une fois fais, je passai mes mains derrière le cou de Matteo, enroulant mes jambes aux siennes, afin de rapprocher mon bassin du sien. Cette proximité me rendait complètement dingue, mon cœur battait beaucoup plus vite que la normale. Mais c'était plaisant.

Matteo avait juste envie de lui murmurer de rester cette nuit mais il savait aussi que cela ne servirait à rien si ce n'est à gâcher le moment présent alors il se laissa simplement emporter par ce qu'il ressentait. C'est à dire par l'envie qu'il avait d'elle et les échanges qui étaient de plus en plus intenses et passionnés. Sentir les doigts de Cassia sur ses fesses le fit frissonner et lorsqu'elle fit glisser son caleçon celui-ci l'aida comme il pu pour finir par la laisser faire ce qu'elle voulait. La sentant désireuse d'aller plus loin, il ne pu faire autrement que lui donner ce qu'elle voulait puisqu'il voulait exactement la même chose. Ils n'avaient même plus besoin de se parler pour se comprendre.
Matteo entra en elle avec douceur tout en laissant échapper un soupire de plaisir et de satisfaction mêlé. C'était ce qu'il désirait depuis qu'elle avait posé ses lèvres sur lui et il avait envie ce qu'il désirait. Il pouvait la posséder l'espace d'une seconde ou quelques unes de plus et il ne s'en priva pas. Se laissant totalement aller par ce plaisir qu'il ressentait tout en espérant que c'était pareil de son côté, Matteo se donna à elle comme à chaque fois qu'ils faisaient l'amour c'est à dire sans retenu. C'était divin et Matteo ne pouvait pas faire autrement que le faire savoir par quelques gémissements, tout en venant l'embrasser pour lui montrer qu'il appréciait ce qui se passait entre eux.

C’est dingue. Au travail, je réussissais à garder mes distances, à me focaliser sur le travail et uniquement sur le travail. Mais quand j’étais seule avec Matteo, c’était complètement différent, il y avait cette attraction que je ressentais clairement. Et ce soir encore, j’y avais céder. Je brûlais littéralement de désir pour lui, et cela devait se ressentir avec mon regard, où simplement les gestes que j'avais pour Matteo.

Et quand Matteo entra en moi, je laissai échapper un long et léger soupire qui traduisait mon entière satisfaction. Prenant ensuite possession de ses lèvres, je vins lui donner un doux et sensuel baiser alors que mes mains elles, se promenaient sur le corps de mon partenaire. Chaque coup de reins de la part de Matteo décuplait mon plaisir, à tel point que j'avais du mal à retenir quelques gémissements. Me blottissant contre Matteo, je vins mordiller très légèrement le lobe de son oreille puis son cou, murmurant d'une voix saccadée son prénom, mais aussi lui avouant à quel point ce moment était bon et merveilleux. Puis je vins enrouler mes jambes autour de lui, l'accompagnant au mieux dans chacun de ses mouvements.

Matteo partageait avec elle des moments exquis et même s'ils n'étaient qu'éphémères ça n'en restait pas moins agréable, divinement agréable même. Et pour le coup il ne pensa pas qu'il ne voulait pas de ça, qu'il voulait qu'elle reste et qu'elle ne parte plus, mais ça il ne pouvait pas le dire et donc encore moins le penser.
Lui aussi appréciait chaque instant dans ses bras et ressentait aussi à quel point elle pouvait apprécier, autant en l'écoutant lui murmurer son propre prénom ou bien encore quelques mots qui l'encourageaient à continuer encore ce qu'ils faisaient. Ne pouvant s'empêcher de murmurer à son tour ce magnifique surnom qui lui allait tant. Habituellement Matteo était assez réservé dans ce genre de moment, disons qu'il parlait rarement mais là il ne pouvait pas faire autrement, c'était un peu comme un appel à l'aide, afin qu'elle comprenne à quel point il tenait à elle tout en espérant qu'un jour elle aussi tiendrait à lui.

Les mouvements de Matteo se faisaient de plus en plus intense, tout comme son plaisir et il fit en sorte que ce soit la même chose pour elle, espérant que tout coeur qu'il lui offrait bien ce qu'elle désirait. Sentant à quel point elle pouvait être réceptive il continua encore jusqu'à atteindre le plaisir ultime, n'en pouvant plus il le laisse simplement aller après s'être assuré qu'il en était de même pour elle.

En plus d’être un homme gentil, attentionné, et j’en passe, Matteo était un amant formidable. Jamais je n’avais eu autant de plaisir avec un homme et jamais je n’avais été aussi à l’aise avec un homme aussi rapidement dans ce genre de moment. Même si techniquement ce qui était en train de se passer nous avions dû le faire de nombreuses fois avant l’accident. Mais je ne m’en souvenais pas. Je profitai de ce moment pleinement, veillant à ce que Matteo aussi prenne un maximum de plaisir. Et lorsque j’entendis Matteo murmurer ce doux surnom, un sourire se dessina sur mon visage avant que je ne l’embrasse avec envie.

Et quand les mouvements de Matteo se firent de plus en plus intense, je peinai à contrôler mon plaisir. C'était divin, et c'est donc tout naturellement qu'à un moment donné je ne pu rien contrôlé, et que je laissai mon plaisir exploser, alors que j'essayai d'étouffer mes gémissement tout en embrassant Matteo. Encore une fois, ce moment avait été merveilleux. Passant une main dans les cheveux de Matteo, je posai mon regard sur lui « Dis-le encore une fois » je voulais bien entendu parler de mon surnom, je voulais l'entendre dire encore une fois, j'en avais besoin. Oui c'était un besoin, et pas une envie pour le coup.

Matteo avait passé un moment plus qu'agréable, même si celui-ci était sur le point de se terminer, Matteo ne rompit pas le contact une seule seconde. Préférant rester comme ils étaient pour le moment, et donc l'embrasser encore un peu et profiter aussi de sa présence. Caressant tendrement la visage de Cassia il ne pu s'empêcher de sourire lorsqu'elle lui demanda de le redire encore une fois. Bien entendu il compris de suite de quoi elle voulait parler et lui murmura "- Cassy.." tout en se retenant de lui dire autre chose, comme par exemple ô combien il l'aimait parce que c'était vrai mais ça n'avait pas sa place ici. Il le savait bien et pourtant il manqua de le dire, tout simplement parce qu'il le pensait et qu'après un moment pareil c'était plus que normal de lui dire. Alors il ajouta simplement "- Cassy" tout en plongeant son regard dans le sien et en reprenant son souffle.

Après ce moment merveilleux passé avec Matteo, je restai là contre lui, ne voulant pas rompre le contact trop tôt. Et sentir la main du jeune homme sur mon visage me plaisait au plus haut point. Et puis je venais de faire une demande particulière à Matteo. Je voulais l’entendre dire encore une fois ce doux surnom. J’en avais besoin. J’observais alors Matteo, et le vit sourire après ma demande. Et quel beau sourire. Matteo le fit, il prononça ce fameux surnom. Et ce fut à mon tour de sourire, heureuse qu’il le fasse. Mais Matteo ne s'arrêta pas là puisqu'il prononça une seconde fois mon surnom. Et qu'est-ce que ça pouvait me faire d bien sur le coup. Je souris alors de plus belle, et tout en posant mon regard dans le sien , je vins poser ma main sur la joue de Matteo alors que mon pouce vint caresser doucement ses lèvres. « Ça sonne si bien venant de toi… »Et comme pour le remercier je vins déposer un doux baiser sur ses lèvres. J'étais si bien ainsi, je voulais être près de lui encore un peu.

Il l'avait dit deux fois alors qu'elle voulait simplement qu'il le répète une nouvelle fois, c'est à dire une seule fois. Mais il avait fait cela pour éviter de laisser quelques mots qui n'avaient pas leur place ici, de sortir. Il voulait lui dire qu'il l'aimait ou tout simplement lui suggérer de rester là cette nuit, mais ce n'était pas la peine, cela ne servait à rien. Au contraire, ça rendrait les choses encore plus compliquées et difficiles ensuite alors autant éviter. Mais il est clair que ça lui avait brulé les lèvres l'espace d'un instant.
Il adorait la voir sourire ainsi et encore plus l'entendre lui dire ce genre de chose. Il ne répondit rien, se contentant de sourire et de la regarder et répondant à son baiser quand elle vint l'embrasser. Il sentit son coeur s'emballer une nouvelle fois et appuya un peu plus ce baiser, juste histoire de ne pas se laisser aller à dire quelque chose qu'il ne fallait pas. Au moins pendant qu'il l'embrassait il ne disait pas de bêtises.
Mais il est clair qu'on ne donne pas ce genre de baiser à une personne qui ne compte pas pour vous. Matteo ne pouvait s'en empêcher, d'ici quelques secondes il devrait à nouveau avoir un comportement normal, celui d'un collègue de travail et d'un ami proche et non celui d'un amant comme il était actuellement. Il fallait donc qu'il se reprenne mais là pour l'instant il profitait encore parce qu'il n'avait tout simplement pas envie qu'elle reparte maintenant.

J’étais vraiment bien. Déjà parce que je venais de passer un merveilleux moment avec Matteo. Et aussi parce que ce dernier venait de prononcer à deux reprises ce doux surnom. D’ailleurs je venais de lui avouer que ça donnait si bien venant de lui, tout ça avant de venir déposer un baiser sur ses lèvres. Baiser que Matteo prolongea un instant.

Ce moment avait été génial, mais il n'était pas éternel je le savais. Mais que faire ? Devais-je partir ? Ou bien parler ? La dernière fois ça avait été plus simple, nous étions dans une chambre d'hôtel alors la question ne c'était pas posé. Et puis la dernière fois on avait parlé et ça n'avait pas été à cent pour cent une réussite non plus. Alors je restai encore ainsi, posant ma main dans le dos de Matteo, caressant sa peau avec douceur un peu perdu dans mes pensées. Tout se mélangeait sur le coup. Il y avait beaucoup de choses qui me traversaient l'esprit, trop de choses. Et ça m'empêchait même de prendre une décision. Mais je commençais à avoir quelques frissons, il faut dire que la température avait baissé d'un cran depuis quelques minutes. Mais j'étais si bien à.