Petite course de dernière minutes

Cela ne faisait très longtemps que j'étais arrivé dans le coin. Et je n'avais pas encore pris le temps de faire de course ou simplement d'aménager mon chez-moi. J'aimais beaucoup me balader, connaître le moindre coin et recoins de tous les endroits de cette ville.

Lors de l'un de mes nombreux périples, je tombai dans cette boutique. Du bio ? Pourquoi pas, après toute vue l'état de mon corps un peu de naturel ne lui fera pas de mal. Donc, je une fois à l'intérieur, je fis mes deux ou trois courses et je sortis ma carte bleue pour payer. Le caissier qui se trouvait aussi être le gérant pris ma carte et lut mon nom.

Il commença à me faire des éloges sur ma famille, sur le fait que Grâce à mon père son fils avait trouvé un travail à l'hôtel et à quel point sa l'avait rendu fier. Bref, je me sentis presque mal à l'aise et il insista lourdement pour me faire cadeau de ces produits les plus demandés. "Prenez le parfum que vous voulez Mlle Carpenter, c'est offert" crier, il a tut tête dans le magasin. Moi qui voulais être discrète, c'étais raté.

En sortant un homme, grand, balaise, m'interpella. J'eus un petit geste de recul. La peur, la surprise, le passé qui remonte à la surface, aucune idée. Puis il commença à me parler de Kaylie, ma soeur. Oh ! bonne blague, tient. Cela, dit-il, semblait charmant et nullement méchant.

-Enchantée, je suis Maureen. Et vous êtes ?


Demandais je poliment. Puis j'esquissai un sourire. Le fait qu'il dise que Kaylie était ma soeur était très amusant, mais je ne sais pas si j'irai le lui répéter.

-Et heu je ne sais pas si c'est elle qui fait jeune ou moi qui fait vieille mais Kaylie et ma tante. La soeur de mon père. Mais c'était très amusant de parler d'elle comme de ma soeur.

Oh j'étais quand même un peu vache de me moquer, ce n'est pas très cool.

-Désolé je ne voulais pas me moquer, ce n'est pas gentil, mais tout le monde ici connaît la famille Carpenter par coeur alors trouvé quelqu'un qui se trompe, c'est amusant. Et pour répondre à vôtre question initiale, elle semble aller bien. Vous vous êtes connu comment ?

J’esquissai un sourire en l’entendant puis-je l’arrêtai tout de suite je ne voulais pas du tout qu’il puisse penser que je me moquais sincèrement. Je veux dire évidemment que c’était normal. On se ressemblait beaucoup et mon père avait enchaîné ces enfants de façon assez rapide et il les avait fait assez jeune.

-Oh non ce n'est pas ça je suis tout à fait d’accord avec on est proche côté âge mon père à un peu enchaîner les enfants. Bref ce n'était pas pour me moquer c’était juste la blagounette. Mais je me moque pas. Mais c’est vraie qu’on n'avait jamais fait la confusion.

Puis il me parla cuisine. Alors comme ça il cuisine, sympa. Un homme qui cuisine c’est la classe. Et à c’est ma tante qui donner des cours ? Il y aurait il eut un rapprochement entre les deux .

-Ah d’accord c’est elle qui vout apprend. C’est mignon. Et vous et elle vous sont … ?

Demandais-je avec un sourire. Oui j’étais une petite fouine curieuse mais c’était pas nouveaux ça.

Je le regarder se défendre il ne semblait pas du tout intéressait par kaylie, elle était jolie pourtant. Peut être avait il quelque un ou peut être n aimait il pas les blondes je ne sais pas. Dans tout les cas il ne sentait pas intéressé par elle. Puis je vis des gens qui passait on était de toute évidences au milieu du chemin et il l avait remarqué. Donc il était prêt a partir mais je n avais pas fini j avais encore des choses a lui demandé.

- Vous voulez pas venir boire un café?

Demandais je avec un sourire. Le but était de le convaincre de venir.

Je le regardai, il semblait pressé, apparemment mon offre n'était pas suffisamment alléchante. Ce qui m'embêtait vue que j'avais quelque chose à lui demander et que c'était mal parti s'il refuser mon offre. Je comptais demander dans les formes mais je n'avais plus vraiment le temps.

-Ok je vois que vous êtes pressé, je vous laisse aller tranquille mais avant j'aurais juste une question.

Je le regardais des pieds à la tête puis je repris.

-Vous n'êtes pas né comme ça, j'imagine. Vous avez dû faire de la muscu pour vous entretenir. Vous faite des sports de combat aussi ?

Il répondit à ma question et alors qu'il avait une attitude prête à partir, un pied déjà tourner dans la direction opposée et son torse prêt à faire de même, il se remit face à moi pour me répondre. Une réponse assez détaillée. Avez il comprit pourquoi je lui avais demandé ça ? Sa réponse me rassura et m'intéressa bien plus encore. Peut-être allez t'il put m'aider. Puis il reconcidera mon offre de café; Aurait-il changer d'avis ?

-Si vous avez des choses à faire je ne veux surtout pas vous retarder.

Dis-je de façon polie. Après tout s'il s'apprêtait à partir s'était peut-être pour une bonne raison, je n'avais pas le droit de la retenir pour mes petits soucis personnels

J'avais beau essayer de rester évasive il semblait non pas m'avoir percé à jour mais être sur le point d'y arriver. Il m'escorta à l'extérieur du magasin et insista pour que finalement je l'accompagne pour ce café. Café que j'avais quand même à la base demander. Il ne me laissait pas vraiment le choix de le suivre. Alors je m'installai, je m'asseye à une table et je l'écoutais.

Il n'allait pas lâcher l'affaire et il semblait comprendre ce que je voulais, ce que j'attendais de lui. Il m'expliqua qu'il était prêt à m'aider seulement si j'avais de bonnes raisons.

-Vous êtes loin d'être idiot et vous avez un très bon sens de l'observation.

Que pouvais je dire . La vérité ? En entier ? Non c'était trop risquer bien trop risquer. Alors je déciderai de dire ce qu'il fallait, mais juste le nécessaire.

-Ce n'est pas une question de statistique. À vraie dire je sais me défendre et si un petit voyou m'agresse dans la rue il s'en mordra les doigts. Et non je ne suis pas en réel danger. Je n'ai pas était clairement menacé. Mais disons que je me suis mise à dos la personne qui m'a appris à me battre. Et l'élève dépassera un jour le maître n'est pas une phrase faite pour moi. Le problème c'est que je ne sais pas ce qu'il va faire et que s'il s'en prend à moi je vais perdre.

Je ne savais pas si j'en avais dit trop ou pas assez. Si son aller l'effrayait ou pas ni s'il allait m'aider ou pas. Mais je n'allais pas tarder à le savoir.

Je l'écoutais me parler, me dire à que les arts martiaux n'étaient pas la solution. Me dire que je devais aller voir la police ou parler à mes parents. Ce n'était clairement pas la réponse que j'attendais. Seulement je ne pouvais certainement pas le convaincre ou lui forcer la main.

-Je ne suis pas venue pour des conseils. Je pense que c'est pour mon bien que vous dites ça sincèrement seulement ce n'est pas ce que je veux. Je sais pourquoi je ne préviens ni la police ni les parents, je sais ce qu'il en est dans ma tête. Après je comprends que vous ne vouliez pas vous n'engagez ni prenez ne la responsabilité de ce que je pourrais faire.

Je finis également mon café. Ce n'est pas grave s'il ne veut pas m'aider je ferais autrement et Tan pis après tout il faut que je commence à me débrouiller seule.

-Vous êtes quelqu'un de bien, de responsable et de sérieux sincèrement. Et je suis heureuse d'avoir pu vous rencontrer. Mais je trouverai une autre solution.

Ce rendez-vous n'a pas été concluant; J'aurais pu essayer de passer par ma tante pour qu'elle lui demande un coup de main pour moi. Mais j'étais quelqu'un de fier et par principe je ne lui redemanderai par je me débrouillerai autrement. Après il avait surement raison mais il ne savait pas tout et peut-être qu'il aurait vu les choses autrement si je lui avais tout dit. Bref je ferais autrement. Je me levai et ma tour est partie espérant qu'il garde pour lui ce qu'il savait de moi. Sinon j'inventerai bien une excuse crédible

TOPIC TERMINÉ & VERROUILLÉ