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Le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé.

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Mar 22 Mar 2016 - 13:46
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Sidebay. Tout ce que je connaissais de cette ville, je l'avais entendu de la bouche de Lenalou. C'était un belle endroit, certes, il fallait être aveugle pour ne pas le voir. Néanmoins, cette beauté n'avait rien à voir avec celle d'Honolulu. Les palmiers étaient moins verts, le sable moins doré, le soleil moins chaud. C'était la première fois que je quittais le pays pour plus ou moins long terme. L'acclimatation n'allait pas être simple. Loin de là.Je n'avais jamais vraiment prit le temps de voyager, bien trop occupé à joindre les deux bouts. Le tourisme ne faisait pas partie de mes hobbies bien qu'il fut l'élément principal de mon revenu tous les mois. Honolulu ne survivrait pas sans son flux de touristes. Et moi non plus d'ailleurs. Un jappement me sortit de mes pensées. Moana, ma chienne me regardait fixement, balançant sa grande queue de droite à gauche. La langue pendante, son expression semblait interrogative, comme si elle se demandait ce à quoi je pensais. Avec un léger sourire je tendis la main et passais mes doigts dans ses longs poils roux. Elle frotta immédiatement sa tête contre ma paume.  Est-ce que tu crois que j'ai eu raison de faire ça ma belle ? On aurait peut-être dut rester à la maison finalement .. murmurai-je en soupirant. Elle jappa de nouveau et me donna un grand coup de langue. Un rire m'échappa. Sa façon a elle de me rassurer peut-être. Ce chien semblait doté de plus d'intelligence que certain humains de ma connaissance. Allez va Moa, amuse toi Et comme si elle attendait mon autorisation, elle se mit à courir vers les vagues. Je fus obliger de rire tant sa joie était communicative. Cette chienne portait remarquablement bien son nom.

Mon regard se tourna vers l'horizon, le soleil commençait juste à pointer le bout de son nez. C'était le meilleur moment pour surfer. Et je me fis la promesse de sortir en mer dès le lendemain. Le contact de ma planche me manquait. Je m'assis confortablement dans le sable, sortant un cigare de ma poche que je laissais pendre au bout de mes lèvres. Un briquet plus tard et son extrémité rougeoya sous mon inspiration. Le bruit des vagues me fit fermer les yeux. Je n'étais pas apaisé. J'étais nerveux, incertain. Si je m'écoutais je prendrais le premier avion pour rentrer à la maison. Mais cela aurait été stupide. J'étais ici pour une raison précise et je n'allais pas faire machine arrière aussi facilement. Il fallait que je le fasse. D'une façon ou d'une autre, cette situation était en train de me tuer et je me devais de mettre les choses au point. Pour moi. Pour tourner la page et recommencer ailleurs. Pour apprendre à aimer quelqu'un d'autre peut-être. Si j'en étais capable. Moana se mit soudain à aboyer joyeusement et j'ouvris les yeux.
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Anonymous
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Mar 22 Mar 2016 - 15:41
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Il y a 5 mois ils s'unissaient...
...aujourd'hui la plage les réunis, mais plus sur celle de mère patrie.
 





Cela faisait 5 mois jours pour jours que Lenalou était rentrée d'Honolulu, 5 mois qui lui paraissaient une éternité. Son île lui manquait atrocement, elle tentait d'y aller le plus souvent possible mais ce n'est jamais évident entre son métier et une famille oh combien complexe.
Pas une seconde ne s'écoule sans qu'elle ne pense à Kaï. Il y a une quinzaine de jours environ, Nanou' lui a écrit un email afin de lui expliquer la raison si précipité de son départ. Elle y avait formuler des excuses, tentant de lui faire comprendre ses craintes tout en sachant très bien que cela ne serait jamais suffisant. Mais c'est bien connu, Lou n'a jamais été doué pour gérer ce genre de sentiments. Elle et les relations amoureuses, ça fait deux. Sûrement parce que le mâle durant toute sa vie n'a fait qu'être synonyme de souffrances et déceptions.
Le mail n'était pas forcément le bon choix pour dialoguer, elle qui aurait d'avantage user d'une plume sur papier si le courrier ne peinait pas autant à arriver sur leur île. Tandis que le mail lui est instantané, avec accusé de lecture. Et Kaï en avait bien pris connaissance à peine 10 mn après son envoi. Depuis silence radio, aucunes nouvelles. Cela la rendait folle, déjà que d'ordinaire il lui était difficile de rester en place, alors sous le stress et enceinte qui plus est; c'est du mission impossible.
Lena faisait les cents pas dans son chalet, repassant en boucle ses 5 derniers mois, cette fameuse nuit. Elle enfila rapidement un petit ensemble de sport noir et fushia, mis ses écouteurs dans ses oreille, sortit de chez elle et se mit directement à courir sur la plage. Le soleil se levait doucement, encore une belle journée qui s'annonçait sur Sidebay.
Elle courait sans s'arrêter, savourant l'air de Hula de son île à ses oreilles. C'est alors qu'elle aperçu un gros nounours aux reflets roux courir à toute allure dans sa direction. Elle le regarda perplexe, continuant son chemin. Puis en deux temps trois mouvements, la grosse peluche sauta sur ses genoux, la couvrant de léchouilles.

" Moa? "

S'écriait t'elle interloquée, prenant cette merveilleuse boule de poil dans ses bras. Elle la caressait, l'examinant. Non il n'y avait pas de doute possible, c'était bien Moana. Des chiens il en existe sur cette terre, mais une comme Moana il n'y en a qu'une seule et elle vit sur son île avec Mokaï.
Prenant conscience de qui elle était, Lenalou sortit de ses pensées et se mit à regarder autour d'elle, le souffle court: il était là, assis dans le sable, fidèle à lui même et terriblement beau comme à l’accoutumé.
Les pas jusqu'à lui étaient un vrai supplice, Moa était derrière elle, la poussant avec son museau pour la faire avancer plus vite en direction de son maître.

" Il y en a une qui est pressée que je te vois "

Dit elle timidement se retrouvant quasiment pousser sur Mokaï avec l'aide du toutou. Fort heureusement, Lenalou avait reculer juste à temps pour éviter la collision. C'était pas vraiment le moment qu'il sente son ventre un peu rond contre lui.

" Aloha Kaï ! "

Ajouta t'elle en soutenant son regard avec grande difficulté. Habituellement en plus du salut affectueux de chez eux, elle l'aurait couvert de bisous sur son front et ses joues et l'aurait pris dans ses bras. Mais aujourd'hui les choses avaient évoluer autrement, aujourd'hui Kaï était en colère, elle le connaissait trop bien, un simple regard avait suffit.

.pinklemon
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Mar 22 Mar 2016 - 16:19
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Il n'était pas rare pour Moana d'aboyer. C'était généralement lorsqu'elle était heureuse. J'ai ouvert les yeux mais je ne suis pas tellement poser de questions. Après tout, Moa n'était pas une chienne capricieuse. Elle était heureuse la plupart du temps. Heureuse de courir après une mouette, heureuse de sauter dans les vagues, heureuse de jouer avec d'autres chiens. Heureuse de vivre je pense. Ces cris de joie ne m'ont pas alerté plus que ça. Mais quelque chose me disait que ce n'était pas comme d'habitude. Elle réagissait beaucoup trop fort pour un simple amusement. Alors j'ai analysé la situation. Je l'ai cherché dans les vagues, sur ma gauche, sur ma droite. Elle n'était pas là. En entendant sa respiration je courbais le dos, prêt à encaisser le choc si jamais il lui prenait l'envie de me bondir dessus. Mais je crois que rien ne m'aurait préparé à ce choc là. Cette voix. Je la connaissais par cœur. Je l'avais entendu toute ma vie. Elle m'avait rassurée, engueulée, elle m'avait fait rire, elle m'avait fait pleurer. Cette voix symbolisé presque toute ma vie. Qu'on se le dise, j'étais à Sidebay pour avoir des explications de Lenalou. Mais j'étais là depuis ce matin. J'étais seulement là depuis ce matin. J'avais espéré avoir quelque jours histoire de me préparer un peu pour cette confrontation. Pour réfléchir à quoi dire, à quoi faire. Je repris une longue inspiration, inconscient du fait que je l'avais coupé depuis quelque secondes. Me bouger les fesses fut le fruit d'une concentration herculéenne. Je me remis debout, lui tournant toujours le dos. Je fermais les yeux brièvement puis lui fit face.

Lenalou était aussi belle que dans mon souvenir. Elle avait noué ses cheveux mais quelque mèches folles balayé son visage. Elle avait toujours ce teint halé, propre aux gens de chez nous. Ces jambes fuselés, ses bras fins, ses petites mains... Elle était pareille que dans mon souvenir. Rien n'avait changé mais au fond de moi je savais que c'était le cas. Tout avait changé cette nuit là. Nous ne pouvions plus dire que nous n'étions que de simple amis. Nous étions plus que ça. Et même s'il n'y avait pas de mots pour décrire notre relation, nous n'étions pas amis. C'était beaucoup plus complexe. Et y penser me donna le tournis. Quand je braquai mon regard dans le sien, je fus happé par l'océan. C'était toujours ce que je ressentais quand je la regardais droit dans les yeux. Ils étaient d'un bleu... si bleu. Personne n'avait des yeux comme les siens. Je clignai des paupières, conscient que j'étais en train dans la fixer comme un idiot. Et puis la réalité repris ses droits et je me souvins de ce qu'elle avait fait. Elle était partie sans mots après la plus belle soirée de ma vie et je n'avais eut droit qu'à un mail en guise d'explication. La  frustration repris sa place sur l'admiration et mon regard se durcit aussitôt. Je fronçai les sourcils et sifflait Moa. Elle me rejoignit aussitôt et se posa à côté de ma jambe. Elle leva la tête et je la chatouillais entre ses oreilles pour la rassurer. Non, ce n'était pas elle qui avait fait quelque chose de mal.

Salut Lena... murmurai-je assez froidement.

Le simple fait de prononcer son nom me fit mal. J'avais essayé de l'oublier pendant si longtemps. Le tatouage avec ses initiales sous mon bras gauche sembla brûler comme un fer chauffé à blanc. Je ne pus m'empêcher de poser ma main dessus, caressant ma peau douloureuse. Je laissais retomber mon bras et pour me donner une contenance remis un bouton à ma chemise grande ouverte. Le look hawaïen par excellence bien entendu. Moa jappa pour attirer l'attention sur son adorable bouille. Je me penchais vers elle et elle se rapprocha de mon visage automatiquement. Elle colla son museau sur mes lèvres et je rie. Elle faisait toujours ça quand elle sentait que j'étais triste. Je ramassais un bâton au sol et le lançai en l'air. Je n'eus même pas le temps de la regarder qu'elle décampé déjà en direction de son nouveau jouet. Avec un soupir je reposais mon regard sur Lenalou.

- J'ai faillis t'envoyer un mail pour te prevenir de mon arrivé, mais je me suis dit que ce serait une blague de mauvais goût. Même venant de moi
claquais-je acide en détournant le regard vers l'océan.
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Mar 22 Mar 2016 - 16:58
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Il y a 5 mois ils s'unissaient...
...aujourd'hui la plage les réunis, mais plus sur celle de mère patrie.
 





Bien que Mokaï ne quittait jamais ses pensées & ses nuits, Lena était bien loin d'imaginer qu'elle tomberait nez à nez sur lui en ce levant ce matin. La voici qui maintenant était comme piégé de cet homme qui connaissait quasiment tout d'elle, dans les moindres détails. Piégé par son regard qui capturait le sien avec force, d'abord doux et aimant, puis tel les abysses: noir et terrifiant. Lena en avait le souffle coupé, Mokaï énervé avait le don pour la stresser et lui donner des frayeurs. C'était une facette sombre de son meilleur ami d'enfance que Lena avait déjà souvent cotoyer, mais habituellement cela n'était pas diriger contre elle. Il sera difficile cette fois de le temporiser, surtout que plus il aime une personne, plus sa ranceur peut être forte voir sans pitié. Elle ne bougeait plus, regardant discrètement Mokaï rappeler sa chienne contre lui, un peu comme si elle était devenue la personne "non grata ". Observatrice, elle vit très clairement qu'il cachait presque leur tatouage, comme s'il en avait honte. N'appréciant pas le pic à glace lancer dans son cœur, elle releva la manche, le laissant contrairement à lui bien visible.

" Tes blagues sont souvent de mauvais goût, surtout venant de toi. Mais bon faut prendre l'autre comme il est "

Même si d'un regard extérieur, Lenalou avait mérité ce coup de froid venant de Mokaï, il était hors de question qu'elle se laisse intimider. Surtout par ce genre de phrase qui blesse, ne servant à rien si ce n'est attiser la flamme des problèmes.
Lenalou avait voulu être un peu taquine, sans être désagréable. Juste ce qu'il fallait pour lui montrer que certes, elle avait peut être ses tords, mais que s'il continuait sur cette voix, il ne tirerait rien de bon d'elle.
Lena regardait Moana courir après le bâton, un sourire caché au coin de ses lèvres.



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Mar 22 Mar 2016 - 17:12
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Mokaï n'était pas un garçon du genre énervé. Je veux dire par là, que je ne suis presque jamais énervé. Je suis plus le genre de gars qui essaie de relativiser et qui fait tampon. Je n'aurais jamais crut m'énerver un jour contre Lenalou. Bien au contraire. D'aussi loin que je me souvienne, on ne c'est jamais disputé. Ou alors légèrement mais jamais rien d'égale à la situation que nous vivons aujourd'hui. J'avais beau me dire : c'est Lena, comment peux-tu être en colère contre Lena ? Je ne pouvais pas m'en empêcher. C'était plus fort que moi. Je lui en voulais. Parce que je ne l'avais pas forcé. Quand elle était partie pour Sidebay le jour de ses 19 ans, je l'avais laissé partir sans rien dire. J'en avais souffert mais je l'avais laissé partir. Parce qu'elle m'avait fait comprendre que c'était ce qu'elle avait besoin. Quand elle était revenue, j'avais profité d'elle au maximum, conscient que le temps nous était compté et qu'elle repartirait bientôt loin de moi. Alors non, ce soir-là, je ne l'avais pas forcé à coucher avec moi. Nous l'avions fait, peut-être alcoolisés mais je me rappelais de tout et je suis presque 100% sûr que c'est également son cas. Quand j'avais retrouvé la place à côté de moi vide, je m'étais dit qu'elle était partie se doucher chez elle. Naïf moi ? Non ! Alors j'étais allé chez elle pour qu'on en discute. Après tout ce n'était pas un geste anodin et j'avais besoin de savoir ce que cela voulait dire pour elle et si ce que je ressentais pour ma part était à double sens. Je voulais simplement lui demander si j'étais le seul idiot qui avait réussi à tomber amoureux de sa meilleure amie de toujours. Quand sa grand-mère m'avait dit qu'elle venait juste de partir pour l'aéroport, j'ai cru que j'allais m'évanouir. Sans blague. J'ai eu l'impression que la réalité me frappait avec sa fatalité. comment une fille aussi extraordinaire que Lena pouvait aimer le paumé que j'étais ? Elle avait tout pour réussir. Elle était belle, elle était forte, elle était douée et magnifique, elle était riche et sympa. Elle était géniale et moi je n'étais que... moi. Je n'étais que Kaï, l'orphelin, le garçon un peu sauvage mais gentil. C'est ça. Je suis gentil. Trop gentil pour m'aimer comme je le mérite. Et c'est peut-être à moi que j'en veux plutôt qu'à elle. Parce que je ne suis que Kaî et qu'au plus profond de moi même je sais que je ne la mérite pas. Il n'empêche que le fait qu'elle me le balance en pleine figure... ce n'est pas franchement ce que je méritais.

- Au moins on est deux à avoir un mauvais sens de l'humour. J'ai pas tellement apprécié la tienne. claquais-je en la fusillant presque du regard.

Je passais une main furtive dans mes cheveux, les serrant plus que nécessaire. Je jetais un coup d'œil à son tatouage, clairement visible. Je fronçai les sourcils. Cela me faisait mal de voir ça. Mal de voir ce tatouage. Mal de me souvenir de cette journée magnifique. Et mal de voir ce que nous étions devenus.

- Je ne suis pas venue foutre ta vie en l'air. Je suis juste là pour comprendre d'accord ?. Alors je sais, j'aurais put et avec le recul j'aurais simplement dut téléphoner mais ce n'est pas mon genre de fuir. Tu peux en dire autant ?
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Mar 22 Mar 2016 - 18:07
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Il y a 5 mois ils s'unissaient...
...aujourd'hui la plage les réunis, mais plus sur celle de mère patrie.
 





Je suis plutôt du genre dure dans mes paroles lorsque l'on me blesse. Mes proches le savent, Kaï également. Il est difficile pour moi de réagir autrement, quand bien même je le souhaiterais de toute mes forces. Enfin c'est bien connu, on attends et on en demande toujours un peu trop des gens que l'on aime. Cette nuit résonnait quotidiennement dans mon coeur & dans ma tête, je le revis encore comme si c'était hier. Il m'arrive d'ailleurs d'en trembler parfois, ressentant sa peau nue & musclé contre la mienne, son souffle chaud entre mes lèvres. Notre moment ensemble avait été si violent émotionnement, si intense,que j'ai même du faire un petit tour à l'hôpital en arrivant à Sidebay. Rien d'étonnant qu'avec un coeur en si mauvais état que le mien, avait eu du mal à suivre cette nuit là.
J'ignore encore comment gérer cette situation, moi qui ayant eu le coeur briser à maintes reprises par les hommes, passait mon temps maintenant à fuir toute histoires sérieuses. Mais je ne pouvait pas fuir Mokaï, jamais je ne le pourrais, du moins pas longtemps. Certes, je l'avais fait en quittant Sidebay il y a 5 mois, mais par crainte uniquement, pas dans le but de le sortir de ma vie comme je le fais avec tous les hommes en général.
Kaï n'est pas "tous les hommes", aucun ne pourra jamais lui arriver à la cheville d'ailleurs. Il est le seul homme en qui j'ai une confiance quasi aveugle & je n'hésiterais pas une seule seconde à échanger ma vie contre la sienne si c'était pour le sauver d'une fin tragique.

" Bien tu sais quoi..on a qu'a dire qu'on a déteins l'un sur l'autre. "

Me contentais-je de lui répondre. J'avais plein d'autres phrases en tête, mais elles n'auraient pas bien été perçues. En réalité, j'était blessée, blessée qu'il puisse insinuer que je me sois jouer de lui. Comme si cela faisait partie de moi. Lui qui est censer me connaitre par coeur.
Je fronçais également mes sourcils, mimant ses réactions, furieuse que la vue de mon bras lui donner limite la nausée. Ne pouvant me contenir, je me rapprochait, face à lui. J'avais deux larmes liés aux nerfs qui commençaient à glisser sur ma joue, sans m'en rendre réellement compte j'avais fermer les points.

" Quoi notre tatouage te dégoûte maintenant? que tu ne puisse même pas le regarder sereinement? "

Comment pourrais je seulement m'expliquer avec autant de négativité et de portes fermés de son côté?

" Depuis quand ta venue ficherais ma vie en l'air hein? enfin, c'est bien la première fois que tu débarque à Sidebay en 5 ans. "

Je reculais d'un pas, me trouvant bien trop proche de ce regard si énervé qui m'impressionnait.
Il était évident qu'il ne mentionnait pas uniquement la nuit qu'on avait passer ensemble, mais pour lui quitter l'île à mes 19 ans avait été en quelque sorte une fuite également.

" Pour que tu puisse comprendre il faudrait déjà que tu calme tes nerfs..car là tu obtiendra aucune réponse de ma part en m'envoyant coups de bâtons par coups de bâtons. "

Lui lançais-je agacé. Je n'étais pas préparer à une telle confrontation. Mon coeur s'emballait un peu trop..bien trop.

" Accorde moi 2 minutes "

J'en avait mal à la poitrine, mais je ne laissait rien paraître. Au lieu de cela et afin d'éviter une crise, je sifflais Moa qui vint rapidement à moi. Je me mis alors en tailleur dans le sable et vint coller mon front contre le sien. Elle me léchait doucement le bout du nez ce qui me fit sourire. Je pris quelques inspiration et expira doucement. Moa avait réussit l'espace de quelques instants à calmer les battements de mon coeur, cela avant de repartir courir après les vagues.


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Mar 22 Mar 2016 - 18:44
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Je ne savais plus tellement quoi dire ni quoi faire. Tout ce à quoi je pouvais penser c'était qu'elle était partie et qu'elle était partie comme une voleuse sans laisser de lettres, sans rien pour expliquer son geste. J'avais tous les droits d'être en colère et encore plus de demander des explications. C'était mon droit et je comptais bien l'utiliser qu'elle le veuille ou non. Je n'étais pas en train de lui demander de m'aimer comme je l'aimais moi. Je voulais juste comprendre histoire d'en finir une bonne fois pour toute. Je n'avais aucune envie de m'éterniser ici et de toute façon Noma n'allait pas resté chez notre tante toute sa vie, il fallait bien que je retourne au pays m'occuper de lui. Je le lui avait promis et je n'avais qu'une parole. Je voyais bien que je l'avais vexé. Mais qu'est-ce qu'elle avait imaginé ? Quand la voyant fuir à toute jambe après notre soirée mémorable, je me dise simplement qu'elle avait une envie pressante de rentrer chez elle aux Etats-Unis ? Non ! J'avais beau l'aimer et lui faire confiance, n'importe qui aurait pris la mouche. Elle y compris.

- Mets toi 5 minutes à ma place et tu comprendras ma réaction. Tu m'as planté là comme une merde et tu t'es barrée sans rien dire. Comme si tout ça n'avait pas d'importance. Comme si moi j'avais pas d'importance. Tu t'es barrée et t'a rien trouvé de mieux que de m'envoyer un putain de mail à la con. Alors ne me fait pas des yeux de chiens battus Lena ! Le seul qui a le droit d'être en colère ici, c'est moi !


Elle était si proche de moi maintenant. Son parfum me frappa de plein fouet et je ne put m'empêcher d'inspirer à fond. Qu'est-ce que ça m'avait manqué aussi. Cette odeur. Cette fragrance n'appartenait qu'à elle. Personne ne pouvait sentir aussi bon que Lena. Et le pire c'est qu'elle n'en avait même pas conscience. Sa proximité me chamboula totalement et je clignais des paupières. Je ne savais pas quoi faire. Dans un sens j'avais envie de la repousser aussi loin de moi que possible, d'un autre côté j'avais envie de la ramener contre moi et de la serrer de toute mes forces. Mais je n'en fis rien. J'étais là, debout comme un cretin à la fixer sans rien dire. Incapable de trouver la force de lui dire. Incapable de trouver les mots susceptibles de lui faire comprendre le mal qu'elle m'avait fait en partant comme ça.

- Ce n'est pas notre tatouage qui me dégoute. C'est ce que tu as fait. Je pensais avoir plus de valeur à tes yeux qu'un pauvre coup d'un soir.
murmurai-je glacial en approchant davantage mon visage du sien.

Elle recula légèrement et j'en fis autant, observant Moana, insensible à la scène en train de se passer à côté d'elle. Elle était en train de s'arroser. Elle était heureuse au moins. Une sur deux c'est déjà ça.

- Ma place n'est pas ici. Tu as voulut rencontrer ta famille, tu l'as fait. Je pensais que c'était moi ta famille, je me suis trompé. J'ai rien à foutre ici.

Son premier départ m'avait déjà ébranlé à l'époque et je ne pensais pas en souffrir encore aujourd'hui. En réalité je ne comprenais pas pourquoi elle avait voulut venir ici. Sa mère n'en avait jamais été une. J'étais certain qu'elle ne se rappelait même pas qu'elle avait une fille. Toutes les femmes naissent avec l'instinct maternel parait-il. Et bien pas elle. Ou il était simplement situé dans le porte monnaie bien remplis des milliardaires qu'elle rencontrait je ne sais où. Et son père. Il avait beaucoup d'enfant. Et c'était un homme d'affaire. Il n'était pas proche de ses gosses et encore moins de Lenalou. Alors qu'est-ce qu'elle avait voulut découvrir en venant vivre ici ? C'était une perte de temps. Point finale.

- Et on peut savoir à quoi tu t'attendais Lena ? On a couché ensemble et tu t'es barrée. Tu pensais que j'allais te courir dans les bras et faire la danse de la joie ? Excuse moi, mais je pensais valoir mieux que ça.

Avec un soupir agacé je m'éloignai jusqu'à ce que mes pieds touchent les vagues. Elles léchèrent mes orteils et le contact de l'eau me fit le plus grand bien. Elle me demanda de lui accorder quelque minute. Malgré moi je tendis la main vers elle, inquiet pour son cœur. J'étais un des seuls au courant de ses problèmes de santé et c'était toujours une source d'angoisse pour moi. Ma main retomba tout doucement alors que Moana lui léchait le visage pour la réconforter. Moa n'était pas méchante mais elle n'aimait que moi. Moi et Lenalou. Sans raison particulière.
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Mer 23 Mar 2016 - 8:44
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Il y a 5 mois ils s'unissaient...
...aujourd'hui la plage les réunis, mais plus sur celle de mère patrie.
 





Cela risquait d’être assez compliqué pour moi de briser ma carapace pour lui dire tout ce que j’ai sur le cœur depuis longtemps. Déjà qu’il m’est difficile en temps normal de me confier, alors dans ce genres de circonstances, face à un Mokaï en colère, cela semblait perdu d’avance. Certes je mérite qu’il n’est pas apprécié et qu’il m’en veuille mais au point de réagir avec une telle violence ? En fait non il n’y a rien d’étonnant dans son comportement, c’est du Kaï tout craché, rancunier et très dur avec les personnes qu’il aime. Cela dit il n’avait jamais agis de cette manière avec moi, et c’est quelque chose qui me terrifie.  Je sous-estime sûrement l’affection qu’il a pour moi depuis tout ce temps,  nous avons toujours été proches, fusionnel.  Sa réaction n’en était que plus légitime. Toutefois il allait un peu trop loin dans sa colère, c’est évident qu’il veut me faire mal en retour pour me faire comprendre, me faire réagir.  Comment gérer cette situation sans gâcher notre relation qui a toujours été avec Leilani, la plus précieuse pour moi. Il va falloir que je trouve la force de me calmer, de m’ouvrir à lui quitte à lui révéler certains secrets que je juge depuis un moment risqué.

" Je t’ai laissé une lettre que j’ai glissé sous ta tête alors que tu dormais encore. Certes j’aurais dû rester pour qu’on discute, mais à ce moment-là j’en étais incapable.  "J’avais beau me dire qu’il fallait que je maitrise mes émotions, c’était compliqué, j’implosais : " « Tu as raison tu as le droit d’être en colère, mais moi également. Ont étaient deux dans l’histoire, j’ai le mauvais rôle pour avoir pris le premier avion par trouille, mais toi aussi tu aurais pu tenter quelque chose. »

Me rapprocher ainsi de lui avait été difficile, je ressentais le besoin de le toucher. Même avant cette fameuse nuit, nous avions toujours été très tactile l’un envers l’autre. Ne pas pouvoir me serrer contre lui, attraper sa main ou déposer des baisés sur ses joues me rendait folle. Mon corps, mon cœur ressentaient comme un manque alors qu’il se trouvait physiquement cette fois, juste en face de moi.

" «  J’ai l’impression d’avoir en face de moi quelqu’un qui ne me connais pas, comment oses tu dire et surtout penser une chose pareille ? Moi te prendre pour un coup d’un soir ? »

Je lui faisais face fixement, j’avais haussé la voix tellement ses mots étaient un coup de poignard. Et encore mes propos étaient contenus par rapport à ce que je ressentais en cet instant.

«  Oui tu es ma famille…tu l’a toujours été et tu le seras toujours. Mais j’ai la chance d’avoir un père encore en vie, ne serais ce que par respect pour le tiens que tu as perdu, je me devais d’apprendre à le connaitre. Si tu crois que cela a été facile pour moi de quitter notre île…»

Je comprenais à mesure de ses réactions « violentes » le vrai fond du problème. Cela remontait à 5 ans en arrière. Je l’aurais pris dans mes bras si je n’avais pas en tête ses paroles qui lui faisaient croire que je le prenais pour un coup d’un soir. De ce fait, je préférais maintenant me taire, mes paroles ne serviraient strictement à rien, il était trop borné en cet instant pour écouter et moi plutôt blessé & agacé. Je restais donc là, assise dans le sable, fixant l’horizon en continuant à respirer doucement.


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Mer 23 Mar 2016 - 16:47
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Elle n'était quand même pas sérieuse si ? Elle était vraiment en train de me dire que j'aurais dut y faire quelque chose ? Que j'aurais dut, j'en sais rien, la retenir ? l'appeler ? Ou carrément débarquer ici - comme j'avais finis par le faire finalement - ? Non mais qu'est-ce qu'elle croyait ? Elle avait fuit après cette nuit là. Qu'est-ce que j'étais censé penser ? Oh c'est rien elle a juste peur. Comme si j'étais censé le deviner. Les femmes avaient toujours cette manie là. Cette manie de penser que nous sommes télépathe et que nous allons faire exactement ce qu'elles veulent que l'on fasse. Sauf qu'il n'y a qu'une seule façon de faire ceci : le dialogue bordel de merde. Et qu'est-ce qu'elle croyait aussi ? Que je n'avais pas peur moi aussi ? Que je n'étais pas terrifié à l'idée que cette soirée gâche notre amitié vieille comme le monde ? Tout avait changé cette nuit là et oui, j'avais peur, j'étais terrorisé d'avoir chambouler mon train train quotidien. Mais je m'étais dit que nous étions plus fort que ça. Que ce que nous vivions au jour le jour pouvait nous aider à surmonter ça. A en discuter comme des adultes et trouver une solution même si ce n'était pas forcément celle que j'aurais voulut. Juste en parler aurait été suffisant.

- Et qu'est-ce que tu aurais voulut que je tente ? Tu m'as abandonné à moitié à poil sur la plage et tu as pris ton avion pour rentrer chez toi. Qu'est-ce que tu voulais que j'y fasse ? Pour moi ton choix était fait. Qu'est-ce que j'aurais dut faire Lena ? Tout ce à quoi je pouvais penser c'était que tu regrettais. Et moi non. Alors forcément que j'ai pas appelé. Je suis pas suicidaire au point de me prendre un vent en pleine face.


Et voilà. J'étais le méchant de l'histoire aussi apparemment. Comme si c'était moi qui m'étais servie de quelqu'un pour assouvir des pulsions. Comme si c'était moi qui avait laissé mon meilleur ami face à une situation compliqué. Comme si c'était moi qui avait fuit. Je n'avais absolument pas à m'excuser. Je n'avais pas à faire le premier pas. Je n'avais pas a faire quoi que ce soit. Elle avait fuit.

- Oui Lena, je te connais. Je te connais par cœur. Je connais ta musique, ta couleur, ta plage, ton paysage, ton plat, ta danse, ta planche préféré. Je te connais plus que je me connais moi même. Et malgré ça je n'aurais jamais imaginé que tu puisses me fuir moi et me laissé face à cette situation. Alors oui, excuse moi de m'imaginer que tu ai couché avec moi juste comme ça. Qu'est-ce que tu veux que je pense d'autre ? Qu'est-ce que tu m'as laissé penser d'autre à ton avis ?


Elle avait haussé la voix. Grand bien lui fasse. Je pouvais monter grimper dans les tours aussi. J'en avais envie. J'en avais tellement envie. J'avais envie de crier, d'exploser, de lui hurler dessus. Et pourtant au lieu de ça, je serrais les poings et la mâchoire au point de m'en faire mal. C'était Lena. Et malgré cette merde, je ne pouvais pas être désagréable avec elle outre mesure. Je ne l'avais jamais été et je ne pourrais jamais l'être. C'était Lena. Je l'aimais malgré moi. Même avec tout ça. Je l'aimais encore. Comme je n'avais jamais aimé personne.

- Oh je t'en prie. Je ne t'ai jamais demandé de te jeter à corps perdu dans une relation perdu d'avance parce que mon père est mort. Il n'y a pas de respect à avoir pour qui que ce soit. Mon père n'existe plus et le tiens n'a jamais vraiment existé non plus. Alors oui, il est vivant. Mais il n'a jamais été là pour toi comme le miens l'a été pour moi.


Je ramassai des coquillages et me mit à les jeter dans la mer pour évacuer ma colère et ma frustration.

- Etre un père ça ne s'apprend pas Lena. Est-ce que Garrett était là lorsque tu as perdu ta première dent ? Quand tu as danser ton hula pour la première fois ? Est-ce qu'il a été là pour chaque rentrée scolaire ? Pour t'aider à faire tes devoirs ? Pour te lire une histoire avant de t'endormir ? Pour te rassurer lorsque tu étais inquiète ? Pour sécher tes larmes lorsqu'un garçon te brisé le cœur ? Est-ce que Garrett t'a appris à conduire ? Est-ce qu'il est venu te chercher au travail ? Parce que, je me trompe peut-être, mais il me semble bien que cette personne c'était moi. Et jusqu'à preuve du contraire je ne suis pas ton père. C'est ta vie, tu fais ce que tu veux. Mais tu ne pourras pas dire que je ne t'ai pas prevenu. Tu vas être malheureuse comme la pierre ici. A cause de lui. A cause d'eux. Tu vas être malheureuse.
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Mer 23 Mar 2016 - 17:28
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Il y a 5 mois ils s'unissaient...
...aujourd'hui la plage les réunis, mais plus sur celle de mère patrie.
 





Oui il aurait pu me retenir, bouger...mais il ne l'a jamais fait car cela n'est pas dans ses principes d'une certaine manière, il est pour le libre arbitre. Un peu le contraire de moi sur ce point, car quand j'aime quelqu'un, je suis prête à aller au bout du monde pour le retrouver. D'ailleurs certes j'avais quitté l'île, mais je tentais d'y aller environs tous les 2 ou 3 mois au moins une dizaine de jours. Et cela rien que pour passer du temps avec lui & Leilani.
Je trépignais sur place, jouant avec mes doigts sous le coup du stress. Je transpirais légèrement et cela n'était pas du à mon petit sport matinal non, je n'avais pas assez couru pour en être à ce stade.
A l'entendre parler, il n'avait pas dû trouver sa lettre sur cette plage. J'expirais, ah quoi cela aurai il servit de toute manière, j'avais pris mes jambes à mon coup pour revenir sur Sidebay. Mais comment lui faire comprendre que j'avais préféré partir plutôt que risquer de le perdre. Car oui des amis qui deviennent amants, si sa foire, c'est le massacre assuré. Et perdre Kaï, jamais je ne pourrais le supporter, jamais.

" Oui tu aurais pu tenter n'importe quoi...je suis pas entrain de me justifier, mais ont étaient deux. Je suis partie, ça on l'a compris.."

J'aurais eu tellement d'autres choses à répondre, mais les mots n'arrivaient pas à sortir de ma bouche de la meilleure des manières. Il voulait frapper fort et c'était réussit. Qu'il pense que j'aurais pu lui faire du mal en le repoussant s'il m'avait contacté me faisait du mal. Mais c'était très certainement mérité.

" Et bien oui c'est arrivé, j'ai fuis ce qu'il c'était passé. Appelle cela de la faiblesse ou de la lâcheté si tu veut...mais il n'y a aucun sens caché derrière tout ça, aucune préméditation ni de vices.."

Je me relevais, tournant en rond en faisant traîner mes pieds dans le sable. Puis je vint me positionner devant lui, je le fixais avec intensité, prenant sur moi pour ne pas éclater en sanglots tant ses paroles me perçait le coeur à vif.

" Nan mais tu t'entends sérieusement??? okay déteste moi d'être partie, insulte moi, va casser des objets chez moi si sa peut te défouler...mais ta pas le droit de dire que j'aurais pu coucher avec toi juste comme ça, on a été élevé ensemble, tel un frère & une soeur..tu fais partie de moi et il en sera toujours ainsi. "

Quelques larmes avaient perler sans que je ne m'en rende compte. J'avais un peu crié sous le coup de l'émotion. Puis d'un ton un peu humoristique j'ajoutais:

" Certes tu est canon, mais si j'avais voulu ton corps, il y a bien longtemps que je t'aurais sauté dessus. A croire que tu me prends pour une nymphomane...si tu veut savoir, tu est la dernière personne à m'avoir vu nue. "

Il avait perdu ses parents bien trop tôt et j'avais été présente pour lui à chaque moments. Je pensais qu'il aurait compris ce besoin que j'avais de connaitre la famille de mon père, mais il fallait croire que non en fin de compte.

"C'est parce que tu as eu cette chance justement avec ton père, je voulais tenter de connaitre cela moi aussi. En tout cas il a été là bien plus souvent que celle qui m'a mise au monde. Que tu le comprenne ou non peu importe, que j'en souffre un jour, c'est mon problème. Mais au moins j'aurais essayé. "


.pinklemon
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Mer 23 Mar 2016 - 17:42
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Je savais que je venais de lui asséner le coup de grâce. Elle semblait si triste tout à coup. La culpabilité me fit serrer les poings encore plus. Je m'en voulais de lui faire subir ça. Je m'en voulais d'être la personne qui la faisait souffrir à cet instant. Parce que je m'étais juré de ne jamais lui faire de mal. J'avais juré être toujours là pour elle. Et aujourd'hui j'étais celui qui cassé tous ces espoirs. J'étais nul comme ami. Et avec le recul, elle avait peut-être eut raison de partir sans explications. J'aurais été aussi nul comme amant. Et j'aurais été encore plus nul en petit ami.

Le seul véritable amour que j'avais vu, c'était celui que mes parents se vouaient tous les jours. Ils avaient un regard particulier quand ils se parlaient. Ils étaient toujours près l'un de l'autre, se touchant presque. Comme si le fait d'être dans la même pièce mais séparé de quelque centimètres était trop dur à vivre. J'ai toujours voulut vivre un amour similaire. C'était si beau à voir que cela devait être tout aussi beau à vivre. Je m'étais fait des illusions. Je n'étais peut-être pas prêt pour ça. Ou alors ce n'était tout simplement pas pour moi.

- Ecoute, je veux juste savoir pourquoi. Je ne te demande rien d'autre. Je veux que tu sois honnête. Je veux des mots qui forme une phrase et pas juste : j'avais peur. Je veux juste comprendre. J'en ai besoin. Cela fait 5 mois que j'attends ça. Et tu ne peux pas dire que je n'ai pas pris les choses en main. Je suis ici non ? Donc j'ai fait quelque chose.


Je me relevai lentement et me tournai vers elle. Des larmes coulaient sur ses joues. Involontairement ou volontairement, je n'en savais rien mes idées étant toutes chamboulés, je m'approchai de Lena. Son souffle caressa mon visage et je plongeai mon regard dans le sien. J'étais perdu et mon regard en était le parfait miroir. Ma main se leva lentement et je caressai sa joue, sa larme se glissant sur ma peau.

- Je n'aurais jamais pensé être celui qui te ferait pleurer un jour.

Un soupir m'échappa de nouveau. A croire que je ne faisais que ça depuis nos retrouvailles. Un mouvement à droite attira mon attention. Moana était assise sur le sable et nous fixait silencieusement. Quand elle vit que je la regardai, elle se releva et trottina jusqu'à se coller entre nous deux. Et elle posa son museau sur le ventre de Lena. Je fronçai les sourcils. Moa n'avait jamais fait ça auparavant. Jamais. Pas une seule fois.

- Et si je ne veux pas que tu souffres ? répondis-je en relevant mes yeux vers les siens. Je sais que tu t'es toujours posé énormément de questions sur ta famille mais la vérité c'est qu'ils ne te méritent pas.
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Mer 23 Mar 2016 - 18:19
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Je me sentait de plus en plus coupable, j'avais blessé le seul homme qui comptait dans ma vie ainsi que dans les autres à venir. Car oui sur notre île on croit en la vie après la mort et en différentes réincarnations. J'avais envie d'hurler tout ce qu'il y avait enfoui au fond de moi, mais ce n'était pas le moment. Si je n'étais pas enceinte, je me serais volontiers taper la tête contre un mur, j'avais été si conne...oui très conne de le quitter ainsi, lui avec qui j'avais tout partager. Mais ne dit on pas qu'on apprends de ses erreurs? espérons le, il ne faut pas redessiner le même schéma au risque de tout perdre.
Qu'adviendraient ils de nous en tant que couple? jamais nous n'en avions encore discuter et c'est pas faute d'y avoir plusieurs fois songé. L'idée m'avait toujours terrifier, peur de tout perdre, peur de me lancer. Il faut dire aussi que je n'ai jamais eu de modèle en tant que couple sur qui me caler, enfin pas depuis le mariage de Leilani avec son amour de jeunesse.

" Je peut te l'expliquer mais tu est loin d'être un idiot, d'ailleurs je suis sûre que tu as une partie de la réponse. C'est tellement évident. Toi & moi on est comme deux jumeaux, élevés ensemble tel un frère et une soeur. On est comme qui dirais la moitié de l'autre, notre amitié est sincère, nous sommes unis et notre lien est fort depuis notre naissance. Difficile donc de prendre conscience au lendemain, après la plus magnifique des nuit,qu'on à dépasser la limite avec son meilleur ami de toujours. Quoi de plus normal que d'être terrifié à l'idée de perdre l'autre partie de soit en se jetant dans le grand bain?  " j'ajoutais ensuite: " Mais tout cela, je suis sûre que tu en a pris conscience déjà...j'aurais beaucoup de choses à te dire, mais pas maintenant, pas quand j'ai en tête toutes tes paroles récentes. Je ne veut pas te dire toutes ces choses importantes alors que tu est dans un état d'énervement et de colère "

Les beaux discours doivent être prononcés dans la joie et la paix. Pas dans les cris, les points fermés.
Je frémissais au contact de ses doigts sur ma peau si bien que j'en sursautais légèrement. Bébé semblait apprécié, puisque des papillons vinrent valser dans mon bidou. Je contenais son regard difficilement, essayant du mieux que je pouvais de rester calme.

" Moi non plus, mais c'est certainement en grande partie mérité, tu ne dira pas le contraire "

Avais je répondu un peu amère mais sans être froide ou désagréable. C'est alors que Moana vint se coller entre eux, histoire de les câliner. En sentant son museau contre mon ventre, je pris peur mais n'y laissa rien paraître. Il est vrai que les chiens ressentent tout. Pour masquer les apparences, j'esquissais un sourire et me baissa pour déposer un bisou sur le bout de sa truffe.

" Pourquoi ne me mériteraient ils pas? après tout j'ai pas l'impression que tu est une bonne image de moi après ce que je viens d'entendre. "

Je le regardais calmement, soupirant légèrement. Il y avait trop d'émotions et de tensions dans l'air et cela me perturbait.

" Excuse moi "

Je savais qu'au fond il voulait me protéger.


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Ven 25 Mar 2016 - 14:32
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Je m'en voulais un peu d'avoir réagis si violemment. Après tout, je me m'étais souvent en colère mais jamais contre elle et l'avoir blessée, me faisait mal aussi. Je m'étais toujours dit que je ne lui ferais jamais ça, elle en bavait suffisamment avec sa pseudo famille américaine. Mon rôle était de la protéger et de la rassurer pas de l'enfoncer davantage. Mais après tout j'étais un être humain. Et les êtres humains ressentent. J'avais estimé que son geste était comme une sorte de trahison pure et simple envers moi. Et j'avais réagis de la façon que j'exigeai normale. J'aurais peut-être dut le faire différemment. Plus calmement. Après tout la colère ne mène a rien mais en même c'est ce que je suis. Je me mets en colère rapidement et je me calme tout aussi rapidement. Le seul problème entre les deux c'est que je suis rancunier. Mais pouvais-je vraiment l'être avec Lena ? La réponse est oui.. mais pas autant qu'avec les autres.

- Et moi j'aimerai mettre les choses au claire maintenant. Je suis en colère certes. Je t'en veut, encore une fois bingo. Mais ça fait 5 mois que j'attends des explications et c'est le moment. Alors dit ce que tu veux mais cette histoire se termine maintenant et pas dans 3 jours ou 3 semaines. Maintenant.


Elle frissonna à mon contact et je ne su comment interpréter cette information. En faite j'étais perdu. Perdu sur ce que je savais être vrai et ce que je savais être faux. Sur des choses dont j'étais sûre et sur des choses sur lesquelles je n'étais plus sûre du tout. Et je naviguai à travers tout ça. Lena n'avait jamais eu de secret pour moi et aujourd'hui j'avais l'impression qu'il n'y avait plus que cela. Des incertitudes aussi. A une certaine époque je savais quoi dire, quoi faire, quoi penser. Tout ça n'étais qu'un lointain souvenir.

- Je ne vais pas te mentir, oui, tu l'as mérité.

Malgré son ton je lui avais dit ce que je pensais. Elle avait mérité de souffrir comme elle m'avait fait souffrir auparavant. Ce n'était pas une histoire de se rendre la balle ou une vengeance personnel. C'était comme ça c'est tout. Je n'allais pas m'excuser d'être sincère et honnête sur ce que je ressentais. Je n'étais pas ce genre de type là. J'étais droit. Je ne mentais jamais ou vraiment très rarement et je n'étais pas connu non plus pour mâcher mes mots. Tout ce que je disais je le pensais et je mettais rarement de hola. C'était comme ça et que cela plaise ou pas je m'en contrefichais.

- Arrête Lena. Tout le monde fait des erreurs. Ce n'est pas parce que tu en a fait une, que tu ne mérite pas le meilleur. Et je ne suis pas sûre que c'est ce qu'ils peuvent t'offrir.
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Ven 25 Mar 2016 - 15:16
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Je faisais face à l'un des pires moments de ma vie, car oui en effet, jamais auparavant je ne m'étais brouillé de cette manière avec Kaï. Oui jamais!
Certes nous ne sommes pas toujours d'accord sur tout lui & moi, mais cela n'engendrais aucune tensions. Oui je suis partie il y a de cela 5 ans, oui je l'ai laissé sur cette plage au petit matin: j'ai mes tords et il serait plus dur avec moi que n'importe qui, du fait de notre lien, du fait de notre histoire commune. Il voulait des réponses & moi aussi, car ce n'est pas parce que je suis partie qu'il n'a rien à dire sur notre nuit. J'étais vraiment tiraillé, prise au dépourvu. J'ignorais comment gérer la situation, comment trouver les bons mots.

" Je viens d'être honnête avec toi, je t'est dis ce que j'avais ressenti à l'instant même, la raison de ma fuite, même si ce n'était pas forcément le bon choix. " J'expirais puis ajoutais: " Ecoute j'ai pleins de choses à gérer en ce moment, c'est pas la peine de me mettre la pression de cette manière. Bien d'accord, je mérite de souffrir pour être partie, mais je n'arriverais pas à te parler correctement quand tu est dans cet état, désolé. "

Je lui parlais calmement, avec sincérité. Mon cœur avait envie de lui crier mon amour, mon corps tout entier réclamait d'être contre le sien.

" Peut être y trouvera tu une sorte de "vengeance" mais te quitter cette nuit là m'a aussi fait beaucoup de mal. C'était loin d'être simple comme décision. Même si certes c'était le mien. Dans ton état de colère contre moi, tu ne pourra sûrement pas le comprendre, mais c'est la réalité. "

Je le regardais un instant tout en venant caresser Moana qui passais par là.

" Tant pis si j'offre parfois plus que je ne reçois, ils sont aussi de ma famille. Nos liens ne seront jamais comparable et aussi fort qu'avec toi, Leilani, et tes frères certes..."


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Ven 25 Mar 2016 - 16:53
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Je savais bien que tout ça n'étais pas facile. Pour moi. Comme pour elle. D'une certaine façon, je savais qu'elle avait dut en souffrir aussi. Je ne doutais pas de ses sentiments d'amitié pour moi. Si j'étais bien sure de quelque chose encore aujourd'hui, c'était ça. Elle a toujours été là, quoi qu'il arrive. Elle a toujours été une source de motivation, elle m'a toujours aidé à me dépasser, et soutenue quand les moments étaient dures. Je sais qu'elle souffre aujourd'hui encore. D'avoir pris cette décision peut-être. D'avoir coucher avec moi peut-être aussi qu'est-ce que j'en sais ? Dans un sens je regrette aussi cette nuit. Pas d'avoir fait l'amour avec elle. Parce que malgré tout je le voulais, je l'avais toujours voulut, et même si c'était compliqué à dire ou a assumer pour moi, je l'aimais autrement que comme une sœur. Ce n'est pas l'acte en lui même que je déteste, c'est l'après. Nous n'aurions peut-être pas dut le faire ce soir-là. Alors que nous étions alcoolisé. Nous aurions dut attendre d'être nous même. Peut-être que nous ne serions pas dans cette situation aujourd'hui.

- Je ne te mets pas la pression Lena, mais tu peux comprendre que j'ai besoin de savoir. De tout savoir. Tu n'imagine même pas le nombre de questions que je me suis posé après tout ça. Je mérite de savoir non ?

J'étais triste dans un sens qu'elle pense qu'une vengeance était ce que je souhaitais. C'était loin d'être le cas. Je m'étais énervé certes, et il y avait de quoi, mais je n'étais pas comme ça. Je ne réclamait pas de dédommagement, je voulais juste comprendre. Alors oui, elle avait prit la fuite. Et ses raisons étaient compréhensible. Puisqu'elles étaient les mêmes que les miennes d'avoir pris aussi longtemps avant de la revoir. Elle mis autant de temps avant de m'envoyer ce mail parce qu'elle avait peur. Et ça aussi c'était compréhensible, parce que j'avais peur moi aussi. Peur d'avoir gâché ce que je considéré comme étant le plus beau dans ma vie. Notre relation, c'était ce que je ressentais en faisant du surf. Le bonheur à l'état pure. Et je ne voulais pas tourner le dos à ça. C'était au dessus de mes forces.

- Même si je ne cautionne pas particulièrement, je comprends. Et jamais je ne pourrais t'empêcher d'essayer. Après tout la famille on en a qu'une. Et elle est ce qu'elle est. Je n'ai pas choisis non plus.

Un soupir de tristesse m'échappa et mon regard se tourna vers l'océan et les vagues qui me léchaient toujours les pieds. Je tripotais sans même m'en rendre compte le pendentif de mon père autant de mon cou. Il ne me quitté jamais. Mon père me l'avait légué après sa mort. Il y avait une photo de mes parents à l'intérieur. Le pendentif était simple mais à mes yeux, il représentait tout. Il représentait l'amour. L'amour d'un homme pour sa femme. L'amour d'un père, d'une mère pour ses enfants. Un amour que je ne connaitrais peut-être jamais....

- Je ne veux pas me battre contre toi Lena... tu m'as manqué c'est tout...


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Ven 25 Mar 2016 - 17:59
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J'espère qu'un jour il trouvera la force de me pardonner mais surtout de panser ses blessures. L'idée de lui avoir fait autant de mal me rendait malade. Oui je n'aurais jamais penser pouvoir le heurter autant, je savais notre lien très fort mais pas au point que cela puisse le mettre dans cet état. Décidément je dois sous estimer les sentiments qu'il peut avoir à mon égard. J'osais à peine soutenir ses magnifiques yeux, de peur d'y lire le dégoût mais surtout une infinie tristesse. Comment parviendrais-je a lui annoncer que nous allions devenir parent après cela? pour moi c'est une chose merveilleuse, un don du ciel, mais pour lui? comment réagirais t'il?
Je sais que l'un de ses rêves est de fonder sa propre famille, mais jamais je n'avais été inclus dans ses plans lorsqu'il en parlait. Enfin du moins pas en tant que compagne & mère de ses enfants.

" Si tu ne t'en rends peut être pas compte mais indirectement tu me la met cette fichue pression. Oui je te comprends car je suis dans le même état, tu est loin d'être le seul a t'en poser des questions tu sais. Je viens de m'ouvrir à toi, ta peut être pas bien laver tes oreilles ce matin "

Lui répondis je par un demi-sourire. Bah oui il avait quand même eu des informations importantes & quelques réponses à certaines de ses questions non? m'avait il seulement bien écouter?
Je me tournais alors vers lui, le regardant, émue, tripoter ce pendentif qui représentant tant à ses yeux. Je m'approchais alors de lui, plongeant mes yeux dans ses yeux, posant mon front contre le sien. Je liais alors mes doigts à sa chaîne, doucement.

" Ils seront toujours là peu importe l'endroit où ils se trouvent " Je déposais alors un baisé sur son front, murmurant tendrement à son oreille: " Tu m'a manqué aussi Kaï "



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Ven 25 Mar 2016 - 18:45
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Bon peut-être bien que je la lui mettait cette foutue pression. Mais c'était pas vraiment intentionnelle. Je me sentais davantage rassuré que ce matin. J'avais plus eu peur qu'elle ne me fuit parce qu'elle regrettait notre nuit. Apprendre qu'elle avait juste était effrayée était en quelque sorte un soulagement. Cela voulait dire que cette nuit là était réel et voulut. Comme pour moi. Ma colère était redescendu même si je l'étais toujours légèrement. Surement le contre coup. Comme je l'ai dis je suis rancunier. Quand je contemplai son visage, je ne voyais que nervosité. C'était un sentiment compréhensible mais en même temps je ne comprenais pas pourquoi elle l'était encore. De mon côté, j'étais plus calme et moins inquiet.

- Oui, je t'ai entendu. Il me faudra peut-être un moment pour encaisser tout ça c'est tout.

Lena dut sentir ma tristesse car elle s'approcha davantage de moi et posa son front sur le mien. Je fronçai d'abord les sourcils incertain de ce que je voulais. Puis aussi vite que cette pensée s'imposa à moi, elle s'en alla. C'était Lena après tout. Et nous avions toujours eu ce genre de contact. Alors je fermai les yeux et glissais mes mains sur les siennes, nouant mes doigts au sien par dessus mon pendentif. Je savais que mes yeux étaient humide de larmes trop longtemps versés et maintenant restreintes. Je pris une grande inspiration, gonflant mes poumons d'air marin. Cela me fit le plus grand bien. Sentir ses lèvres sur mon front me fit frissonner et mes lèvres s'entrouvrirent. Tout ce que je voulais c'était l'embrasser et il me fallut tout mon self contrôle pour m'en empêcher.

- Oui je sais.. Mais ça fait toujours aussi mal.. On dit toujours que le temps guérit les blessures mais il nous apprend seulement à vivre avec. Le vide est toujours là. La douleur aussi. Et je ne sais pas toujours comment la gérer. J'ai besoin de toi Lena. D'une façon ou d'une autre.
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Ven 25 Mar 2016 - 19:17
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Il me faudra un moment avant que je ne puisse enlever cette nervosité qui avait pris possession de tout mon être. Le pardon sera aussi long à obtenir de Mokaï que de moi même. Mais j'espère qu'il finira par réaliser que mon départ avait été en quelque sorte nécessaire. & au fond de lui, je suis sûre qu'il comprends, c'est juste qu'il ne veut pas le réaliser. Enfin c'est tout bonnement aussi qu'il n'avait pas bien pris le fait que j'ai quitté notre île il y a de cela 5 ans.

" Oui je sais bien, je te connais par cœur. Tant mieux si tu m'a entendu. "

Le voir dans cet état, aussi mal & perdu me fendait le cœur. Si j'avais le pouvoir de ramener les proches qu'il a perdu, je donnerais ma vie en échange sur le champ, sans aucune hésitation. J'aimerais également pouvoir revenir en arrière, ne pas avoir pris peur cette fameuse nuit en fuyant. J'avais peut être quand même mis notre amitié en péril en craignant que devenir un couple serait également un danger.
Je frémis au sentir de ses doigts qui entrelaçaient les miens. Tout mon corps répondait a ce doux & puissant contact. Mon souffle devenait de plus en plus court et mon cœur ne cessait de faire des bonds dans ma poitrine.

" Le vide sera toujours présent en effet Kaï & même si rien n'y personne ne remplacera tes parents...je ferais mon possible pour panser comme je le peut, ce vide. "  Je déposais un nouveau baisé sur son front et ajoutais d'une voix douce: " J'ai quitté notre île il y a 5 ans, mais je suis là, je le serais toujours Kaï.Je rentrerais s'il le faut "

Quand il disait avoir besoin de moi d'une manière ou d'une autre, il parlait physiquement. Car oui, Kaï tout comme moi; ont est plutôt vie réelle en face à face que relation à distance à travers le téléphone ou internet.
J'était sincère, le voir dans cet état m'avais fait prendre conscience qu'il passerait toujours avant qui que ce soit. Du moins jusqu'à ce que bébé arrive.

" Viens, je sais parfaitement ce dont tu as besoin! " Je l'attrapais par la taille en direction de mon chalet. Moana ne tarda pas à nous suivre en courant autour de nous, visiblement heureuse de nous voir tous les deux.

" C'est ici que je vit " Lui montrais-je en arrivant. Un beau chalet en bois qui me caractérisait fort bien. Je fit signe à Kaï d'attendre dehors et ressortit avec une serviette et une planche de surf entouré d'un gros noeud rouge.

" Joyeux anniversaire en retard ou en avance. " Lui dis je en souriant, lui tendant le gros paquet. " Je l'ai fait faire par un ami en Nouvelle Zélande, modèle sur mesure " Ajoutais-je fièrement. Bien évidemment il y avait quelques dessins typiquement Maori qui signifiaient beaucoup de choses pour nous deux, une partie de notre histoire.

" Allez va l'essayer, je te regarde! " Lançais je en l'accompagnant jusqu'au rivage. Ce petit moment rien qu'à lui parmi les vagues lui ferait le plus grand bien, je le savais. Après je lui parlerais un peu plus de ce que je ressens, il était temps.


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Sam 26 Mar 2016 - 15:03
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Je savais que Lena était sincère quand elle disait qu'elle rentrerait pour moi. Dans un sens, c'est ce que j'attendais depuis le jour où elle avait annoncé son départ mais d'un autre côté, si elle était partie, c'est qu'elle en avait envie. Et ça, je ne pouvais rien y faire. La forcer à rentrer au pays serait égoïste de ma part et on pouvait dire ce qu'on voulait de moi mais je ne l'étais pas. Après tout j'avais sacrifié mon adolescence, j'avais sacrifié mes études pour m'occuper de Noma. Sans me plaindre. Mon petit frère m'a même confié un jour ce sentir coupable de tous les sacrifices que j'avais fait pour lui et il ne savait pas comment me remercier. Je lui avait alors répondu que je n'attendais rien et que si je l'avais fait c'est parce que je le voulais. Il fallait bien que quelqu'un s'occupe de lui et de toute façon je n'avais jamais été doué pour les études. Je n'étais pas très scolaire, et je n'aimais pas beaucoup l'autorité. Forcer Lena à quitter Sidebay n'était pas digne de moi et elle ne méritait pas ça.

- Je m'en sors bien tu sais. Noma m'aide beaucoup et Moana aussi. Je vais bien. C'est juste que c'est parfois compliqué de tout assumer. Noma n'est pas un garçon difficile, c'est un ado c'est tout. J'ai dut mal à trouver du temps pour respirer un peu.

Je n'avais pas vraiment l'intention de me plaindre. Mais Lena avait toujours été là pour m'écouter déballer mon sac quand le moral n'était pas au beau fixe. Et instinctivement j'avais repris notre relation habituel, lui confiant ce que personne d'autre ne pouvait entendre. Elle m'entraina vers une habitation, elle y entra sans frapper j'en déduisis donc que c'était son chez elle. Cela la représentait bien. Déjà le lieu : la plage. quoi de plus naturel pour des surfeurs ? La ville me donnait la nausée. Et Lena était pareil. Je l'attendis patiemment sur le seuil de la porte, regardant à droite et à gauche, ma familiarisant avec l'endroit. Moa se mit à renifler partout et glissa une patte à l'intérieur de la maison.

- Moa, reviens ici, tu vas tout salir avec tes pattes dégueulasses dis-je d'une voix suffisante puissante pour qu'elle comprenne.

Elle se retourna, me regarda et glissa la deuxième patte. Son expression était si drôle que je ne pus m'empêcher de rire. Elle se foutait royalement de ma gueule en plus de ça. Je me penchais, mort de rire, et agrippai ma chienne, me mettant à jouer avec elle comme un gosse. Elle se mit à aboyer et sautiller dans tous les sens, me sautant dessus de temps en temps pour me tester. Finalement elle me sauta littéralement dessus et je basculais dans le sable chaud. Moa me lécha le visage et moi j'étais hilare, tachant de la repousser sans succès. Elle me laissa me relever en entendant la voix de Lena. Elle était là, rayonnante, souriante avec une planche de surf dans les mains. Elle était magnifique. J'en fus bouche bée. Je tendis les bras et prit en main ce qu'il allait devenir ma planche préféré, après celle que mon père m'avait confectionné bien entendu. Je la regardai sous toutes les coutures.

- Tu n'aurais pas dut Lena, elle a dut coûter une blind... C'est juste géniale, elle est géniale, et tu es géniale, merci beaucoup !

Je me penchai vers elle pour l'embrasser sur la joue mais elle tourna légèrement la tête et mes lèvres frôlèrent les siennes. Je relevai les yeux vers les siens. Oups. Je me figeai puis avec un léger soupir je me reculai et partie au petit trot vers la plage. Je me débarrassais de ma chemise et de mon short et plongeai à l'eau. Moa aboya joyeusement et sauta dans les vagues pour me rejoindre. Je m'allongeai sur la plage et nageai. Je fis demi tour et prit la vague de dos. Mes pieds poussèrent sur la planche et je fus debout. La sensation me fit fermer les yeux tant cela m'avait manqué depuis avant hier. J'étais incapable de ne pas surfer. C'était comme respirer. Manger. Dormir. J'en avais besoin pour vivre.
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Sam 26 Mar 2016 - 18:12
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Il y a 5 mois ils s'unissaient...
...aujourd'hui la plage les réunis, mais plus sur celle de mère patrie.
 





Oui j'était sincère. J'était partie car Leilani m'avait offert ce magnifique chalet et cela afin que j'apprenne à connaitre également mon autre famille. Les quitter tous les deux avait été un vrai supplice pour moi. Jamais encore je n'était partie de notre île plus de 30 jours consécutifs. La notion de long terme avait toujours eu tendance à m'effrayé, et c'est ce qui allait se passer car avec une demeure sur place c'était fait pour durer un long moment. Je serais prête à rentrer à la maison sans aucun soucis, qu'il est besoin de moi ou non. Hawaï me manquait atrocement, mais Mokaï plus que tout.

" Oui je comprends, ce n'est pas évident. Je connais un peu cela avec mon demi-frère & les plus petits. Mais je suis certain que tu te débrouilles super bien, tu est génial avec Noma & il te le rends bien."

J'esquissais un sourire doux, sachant très bien de quelle manière Mokaï pouvait se libérer l'esprit: par la mer, sur une planche.
Une fois devant mon chalet, je tendis le cadeau à Mokaï, le fixant du regard comme pour percevoir & enregistrer bien précieusement chacune de ses réactions.

"Bien sûre que je le devais. Je savais qu'elle allait te conquérir & je suis très heureuse de l'effet de mon cadeau. "

Je détestait parler d'argent, de plus je ne comptait jamais pour les gens que j'aime lorsque le geste à une symbolique importante.
Certes je ne manque de rien, mais je reste simple, préférant donner aux bonnes œuvres.
Cette planche a été conçu par un ami que j'apprécie énormément doté d'un talent fou. Je n'hésitais jamais à en faire son éloge lors de mes déplacements & championnats internationaux.
C'est alors que Kaï se pencha pour déposer un baisé sur ma joue, mais ayant sans savoir pourquoi orienter ma tête dans l'autre sens, ses lèvres frôlèrent les miennes. J'en eu le souffle coupé, je frissonnais, osant à peine bouger. Heureusement, il partit rapidement en direction de l'eau. Je restais là, spectatrice et heureuse de le voir dans notre élément. J'allais m'asseoir sur le sable sans quitter des yeux Mokaï. Bon j'avoue je m'étais un peu trop attarder sur ses muscles & ses abdos, sans m'en rendre compte je m'en mordillais ma lèvre inférieure. J'avais subitement chaud tellement il était beau. Ah les hormones de femme enceinte....



.pinklemon
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Dim 27 Mar 2016 - 10:43
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J'avais beau essayer de me débrouiller avec Noma. Je n'étais pas son père, ni sa mère. Il lui manquait quelque chose et ça, j'étais incapable de le lui offrir. Rien ni personne ne pourrait y faire quelque chose et il allait bien devoir s'y habituer. J'essayai d'être plutôt stricte, même si jouer au flic ne m'enchantait pas vraiment. Mais c'était un ado et il fallait que je sois sévère de temps en temps. Je ne savais pas vraiment si Noma me considérait comme son frère ou comme autre chose. Après tout, aucun frère ne prend des décisions du genre : qu'est-ce que je vais lui faire à manger ? est-ce que j'accepte qu'il aille à une fête ? Est-ce que je dois lui faire le sermon sur les filles et la nécessité de se protéger ? Est-ce qu'il fume ? Est-ce qu'il boit ? Est-ce qu'il a déjà fumer de la drogue ? Si oui, qu'est-ce que je dois faire ? Après tout personne ne m'avait jamais dit ce que j'étais censé faire et j'avais tellement peur de mal faire que je me posais toujours des milliers de questions. La plupart du temps je suivais mon instinct. Et puis Noma n'était pas un garçon difficile, la plupart du temps je n'étais pas inquiet. Mais les enfants de nos jours sont parfois si mauvais, et certains sont si influençable. J'avais peur que Noma prenne les mauvaises décisions afin de faire comme tout le monde.

- Oui, c'est un garçon génial. Je ne me rappelle plus la dernière que je l'ai engueulé mais je reste sur mes gardes. Il n'a que 15 ans après tout. A cet âge là, on croit bien faire parce que les autres nous le disent. Je veux qu'il prenne ses propres décisions et qu'il ne suive pas l'effet de groupe tu comprends ?

Cela me fit le plus grand bien de surfer. Comme toujours. C'était ma bouée d'oxygène. Cela me permettait de réfléchir, de me concentrer et de me vider la tête à la fois. J'étais capable de faire n'importe quoi sur une planche. J'étais toujours plus calme. Je fis d'autres vagues avec un grand sourire sur les lèvres et revint au petit trot sur la plage, la planche sous le bras. Je la posais sur le sol et remis mes cheveux vers l'arrière de ma tête. Moana sortit de l'eau également et s'ébroua dans ma direction.

- Elle est juste parfaite. L'équilibre est sublime. C'est une planche de haut niveau !
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Lun 28 Mar 2016 - 10:28
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Il y a 5 mois ils s'unissaient...
...aujourd'hui la plage les réunis, mais plus sur celle de mère patrie.
 





Je me sentais responsable de ne pas être là pour lui, pour l'épauler avec Noma. Depuis toujours j'avais été présente dans leur vies, je les écoutaient, les conseillaient, leur donnaient l'amour maternel qu'il n'avait quasiment pas connu. Leilani en faisait tout autant, leur ouvrant sa maison & son coeur comme s'ils avaient toujours été ses propres enfants. Les repas tous ensembles, les fêtes du pays, nos séances de surf, tout cela me manquais atrocement. Ici les moments comme ceux là n’existaient pas, les Carpenter ne sont pas très unis mais je bossais dure depuis mon arrivée, pour y remédier.

" Je comprends, mais a part être là pour lui & garder un oeil ouvert à distance, il n'y a pas grand chose de plus à faire. Tu dois lui faire confiance et malheureusement il devra faire certaines erreurs. C'est ce que je vis aussi avec mon petit frère ici, je veille sur Kayden à distance. Ne t'inquiètes pas trop, Noma est un garçon intelligent, il s'en sortira très bien dans ce monde & tu sera là pour le guider au besoin. "

J'avais regarder surfer Kaï le sourire aux lèvres, il était si lumineux et heureux dans l'eau. Comme moi, il ne peut pas vivre sans être en contact permanent avec l'océan.
Je l’accueillais donc avec une serviette au sortir de l'eau, l'enroulant tout autour en le frottant tendrement comme je l'avais toujours fait.

" Attends tu doutais de mes talents pour trouver de superbes planches ? " Demandais-je amusée en souriant

.pinklemon
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Lun 28 Mar 2016 - 10:48
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Ce n'était pas vraiment une histoire de confiance envers Noma. C'était plus que je ne savais jamais si ce que je faisais était bien. Mon grand frère était partie sans se retourner, sans même me demander si c'était ce que je voulais. Dans un sens, j'étais heureux pour lui. Heureux qu'il ait trouver l'amour, heureux de son bonheur mais dans un sens il s'était barré sans remords en me laissant tout gérer. Il n'avait pas songé un instant que peut-être, j'allais avoir besoin de lui pour éduquer notre frère. J'avais de la chance d'un autre côté, car la relation que j'entretenais avec Noma était génial. Il me faisait confiance pour régler tout ses problèmes et d'un côté, c'était bon de savoir que quelqu'un avait confiance en moi à ce point là. Il n'avait pas vraiment le choix me direz vous mais il aurait très bien put décider de vivre ailleurs, avec un autre membre de notre famille. Mais quand je le lui avait proposé il avait choisit de rester avec moi. J'adorai mon frère, et il me manquait.

- Il a suffisamment souffert pour son âge, alors si je peux lui éviter de faire la moindre petite erreur, je le ferais. Il est chez ma tante. Je sais qu'elle prendra soin de lui, ces gosses sont des anges. Et il devra également s'en occuper, cela l'aidera à prendre les bonnes décisions. Du moins, j'espère.

Quand je fus sortis de l'eau, Lena m'enroula dans une serviette de bain épaisse et je me pelotonnai à l'intérieur. Elle me frotta doucement et je la regardai de coin. Nos visages étaient beaucoup trop proche et j'avais dut mal à me concentrer sur autre chose.

- On a suffisamment parlé de moi. Et toi ? Qu'est-ce que tu as fait pendant tout ce temps ? Tu as des choses à me dire ?
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Mar 29 Mar 2016 - 14:00
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Il y a 5 mois ils s'unissaient...
...aujourd'hui la plage les réunis, mais plus sur celle de mère patrie.
 





Il m'arrive souvent de penser au grand frère de Mokaï, mais je préfère éviter d'aborder le sujet avec lui. Car même si Kaï adore son frère et qu'il est heureux pour sa nouvelle vie, pour son couple, je suis sûre qu'au fond il lui en veut un peu de les avoir laissés. Un frère ne devrait jamais avoir à remplacer le rôle du père, et d'ainsi en quelque sorte, perdre son rôle initial.

" Je comprends tout à fait mais malheureusement certaines erreurs sont nécessaires. Il est entre de bonnes mains chez ta tante!"

J'esquissais un joli sourire tout en continuant de le sécher. Je me demandais pour combien de temps Mokaï avait prévu de rester vu qu'il avait confier son frère à sa tante.
Une fois a peu près sec, on prit place dans le sable comme bien souvent. Je regardais le soleil se relever peu à peu, c'était magnifique.

" Je suis rentrée à Sidebay il y a pas si longtemps, j'avais un championnat à terminé en Australie. Je m'occupe moi aussi de mon petit frère et disons que j'essaye de faire en sorte que la famille soit plus unie. Les Carpenter sont nombreux et presque aucun enfant n'est de la même mère donc, tu imagine le bazar."

Lui répondis je en résumé. Il faudrait tôt au tard que je lui annonce la grande nouvelle, mais j'attendais le bon moment. C'était si important, j'avais tellement rêver ce moment toute ma vie, je voulait depuis si longtemps être mère, que pour moi le dire au père était un moment magique qu'il fallait choisir minutieusement.


.pinklemon
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Jeu 31 Mar 2016 - 5:16
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Avec le temps la rancoeur que je ressentais pour mon frère c'était plus ou moins éteinte. Ou plutôt je m'étais fait une raison. A quoi cela aurait servie de rester fâcher de toute façon ? Il ne revenait que très rarement au pays et je n'allais pas gâcher ces seuls instants en l'engueulant parce qu'ils nous avaient laissés tout seul. Il avait fait un choix, j'avais assumé les conséquences et voilà tout. Aujourd'hui je ne regrette rien et quand je parle de conséquences, je n'inclue absolument pas Noma. Mon petit frère n'est pas une conséquence, c'est plutôt les responsabilités qui ont suivie le départ.

- C'est un ado, une fille va lui briser le coeur un jour ou l'autre. Vous êtes des harpies sans âme et sans coeur vous les femmes. annoncais-je avec un regard espiègle et un sourire en coin.

Une fois sec, je posais mes fesses dans le sable, toujours peletonné dans la serviette. Moa s'allongea à mes pieds et je chatouillais son ventre avec mes orteils. Elle roula sur le côté, la langue pendante. Cela avait l'air de lui plaire. La brise enroula mes cheveux gorgés de sel et fit glisser des mèches sur mon front.

- Et alors ? Comment il s'est passé ce championnat ? Tu as gagné j'espère ?


Je savais qu'elle ne supportait pas trop l'échec.

- Quel mission suicide tu es en train d'entreprendre. J'espère que tu as du temps et de la patience, parce que ma grande tu vas en chier !
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